jeudi 27 mars 2014

Derrière le Monoprix...?

Berger veut reconstruire le Centre Commercial Desprez et y implanter un "Monoprix".
On peut s'étonner  sur plusieurs points :
1/ L'enseigne, sans appel d'offres, avant même l'élection serait donc déjà choisie? Et ça vous a pas choqué? Moi si! Qui sait si Monoprix souhaite s'implanter à Clamart? Et pourquoi le ferait-il? On lui a promis quoi? Et qui a négocié cette implantation? A quel prix? Il est paradoxal qu'un candidat apporte clé en main une enseigne précise à la ville qu'il ambitionne de conquérir.
2/ Quid de l'enseigne discount actuellement implantée? remplacée, mise en concurrence?  Que signifie cette volonté de remplacer le pas cher pour du cher?Cherche-t-on simplement à éloigner les "pauvres" du cente ville?
3/ Quid des résultats d'une enquête publique nécessaire dans le cas d'une expropriation, si expropriation il devait y avoir?
4/ Quid bien sûr de l'avis de la population et de la concertation d'une manière générale?
A toutes ces questions gageons qu'il ne nous sera pas répondu et que l'élection seule justifiera le projet. Nous avons le devoir de nous opposer à ce type de gouvernance. Le but n'est pas de s'opposer à une refonte du Centre Commercial Desprez, qui est moribond car mal conçu ( par la droite faut-il le rappeler) et vieillot. Le but est de s'opposer aux décisions prises en catimini par n ne sait quelle procédure et en l’occurrence l'ouverture d'une grande surface en centre ville répond à des règles qui à l'évidence n'ont pas été respectées puisque le choix a été fait avant même d'être en position de décideur....
Dossier Desprez, à suivre de près donc!

mardi 25 mars 2014

C'est déjà "Clamart sous Plessis..."

Quand Berger accueille Pemezec à Clamart sur ces mots : "ça y est on est à la maison..." Que dire? Minable, bas et provocateur. On peut s'attendre au pire et je ne décolère pas contre les oublieux et donneurs de leçons. Vous rejetiez le clientélisme? Et vous votez Berger? On pourrait en rire si ce n'était si grave et détestable. Je vous invite à venir nombreux voir Parabellum le 29 mars, au conservatoire.  C'est la dernière fois que vous aurez l'occasion de voir  ce type de programme à "Clamart sous Plessis". Profitez bien aussi de Jean Arp qui va être  je cite "dépolitisé"...Ce type d'annonce prépare une jolie vie pépère qui va à ravir avec les jolis gentils petits pavillons sécurisés des peureux qui flippent parce que trois gamins jouent au foot place de la mairie. Du petit proprio au vieux con il n'y a qu'un pas. Berger saura flatter les deux. Il n'oubliera le petit cadeau de fin d'année aux aînés tant il est vrai que la politique c'est faire plaisir à l'électeur. Avec un peu de chances, si la droite tient son rang, on aura droit au reportage pour le treize heures de JP Pernaud sur la vie artisanale et culturelle populaire de Clamart - village.... Comptez sur nous pour ne pas oublier et nous battre, contre lui et contre tous ceux qui ont fait ce choix absurde.

lundi 24 mars 2014

L'opposition...

Ça commence maintenant. S'opposer de manière efficace à tous les projets nuisibles et dangereux, à tous les reculs sociaux et environnementaux, à toutes les attaques aux services publics et à tous les dossiers coûteux d'urbanisme douteux. Être vigilants et lutter. On a donc besoin de 9 élus d'opposition qui informent la population sur les dossiers et qui donnent aux citoyens les moyens d 'agir : collectifs hors partis, associations, chacun doit s'y mettre. Qui fondera la comité contre le projet Hunebelle, dispendieux somptuaire et inutile? Qui veillera aux projets qui vont fleurir sur l'actuel terrain de la piscine du bois et de la Caisse d'Assurances maladie? VIGILANCE!

Sale nuit

Il est tout de même désespérant de constater que la ville s'est livrée avec une sorte de lâcheté consciente à la droite la plus vile. Les conséquences vont être à n'en pas douter douloureuses : culturelles, sociales, sur le cadre de vie. Du point de vue économique l'exemple des villes voisines n'est pas de nature à nous rassurer. Sur le plan urbanistique on a déjà émis les critiques. Sale nuit.

dimanche 23 mars 2014

Analyse

Avertissement : Les lignes qui suivent ont été écrites avant l'annonce des résultats. D'où mon ton  modéré et apaisé. En réalité, à l'heure qu'il est  (22h37), je suis en colère et très énervé.

Ceci n'est pas un règlement de compte, qui apparaîtrait à juste titre comme déplacé et encore moins une recherche des responsabilités personnelles de la défaite. C'est une analyse que j'espère dénuée de malentendus, pour comprendre comment nous avons pu en arriver là. Là, c'est la victoire d'une droite extrême et populiste dès le premier tour, alors que la gauche présentait un bilan jugé par tous "bon" voire "excellent".
J'ai suffisamment œuvré, dans ma modeste part,  pour la victoire de la gauche et la défaite de Berger pour me donner le droit  de dire ce que je pense une fois le désastre survenu, car c'en est un, à l'échelle de la ville...
Cette analyse est indispensable pour, sans détours mais sans rancœur, œuvrer dès ce soir à reconquérir  (je n'aime pas ce mot mais n'ai pas trouvé mieux) Clamart et le cœur des Clamartois.
Premier élément, le contexte national, qui ne doit pas être évacué dans les causes de la défaite. Les gens ne sont pas idiots et savent faire le distinguo entre enjeux locaux et nationaux, mais tout de même....
Le Parti Socialiste doit cesser de se comporter comme une force hégémonique représentant la seule gauche "utile" en opposition à une gauche irréaliste. Sous ce terme, le PS est en train de finir sa mue en parti de centre droit! Il faut qu'il cesse de se comporter de manière schizophrénique et de prendre les électeurs pour des andouilles : à gauche en campagne, à droite au pouvoir...  L'absence d'accord national pour ces élections est bien le signe qu'il y avait de la place pour d'autres. Certes, les accords électoraux nationaux ne font pas les élections municipales, mais ils participent de la création de dynamiques. Force est de constater que de dynamique nationale il ne pouvait y en avoir en 2014. Et les affaires comme ND des Landes, le pacte de responsabilités etc ne concourent pas à définir ce qu'est une politique de gauche! Quand, comme Valls, on court après les voix d'extrême droite dans une logique de tout sécuritaire, il est clair que le PS devient inaudible.
Cet écueil pouvait être évité localement. Pour cela il eût fallu des responsables PS plus lucides : au premier rang de ceux-ci le cas du maire sortant est évidemment emblématique. J'ai suffisamment soutenu Philippe Kaltenbach que j'estime et considère comme ayant été un grand maire de Clamart, pour pouvoir dire, en toute franchise, que sa présence sur la liste était devenu un obstacle à la mobilisation. Je ne jette de pierre à personne mais d'autres noms cristallisaient la défiance, en toute logique chez l'électeur non averti comme chez les connaisseurs du contexte. Ceci ne constitue aucunement un acte d'accusation mais bel et bien un constat. Le dossier de caniveau paru en novembre dans un grand hebdo national a créé un mal important. Auparavant, la mise en examen, qui n’est pas une condamnation, faut-il le rappeler, avait déjà renforcé le malaise issu de l'affaire des vidéos. J'ai déjà dit ma conviction sur cette affaire, je n'y reviens pas, mais la  lucidité politique eût été de créer une liste de profond renouveau. Cela na pas été possible ou on n'a pas voulu s'en donner les moyens. Manque de lucidité dans la lecture du contexte donc, deuxième élément.
Dans ces conditions la présence d'une seconde liste de gauche était inévitable et il ne sert à rien d'y voir les causes de la défaite. Ce n'est pas sa présence qui est en cause. Sa présence était légitime et compréhensible. Les personnalités qui la composaient étaient fortes, expérimentées et pouvaient aussi renouveler le paysage. Je déplore seulement que certains propos aient été tenus dans certaines réunions publiques, plus par maladresses pour exister que par volonté de nuire : mais associer dans une même phrase sur la corruption dans le 92,  Pasqua et Kaltenbach relève de la malhonnêté intellectuelle, au pire, de la maladresse coupable, au mieux, car enfin : peut-on réellement comparer un homme condamné pour ses pratiques au plus haut niveau de l'état et l'ancien maire de Clamart? Ce dérapage, signé d'une personnalité d'envergure nationale (peu au fait du contexte local?) mis à part, ce fut une campagne basée sur deux axes : la responsabilité politique et l'exigence citoyenne d'une part et il n'y a rien à redire sur le fond. La polémique sur la composition et les pratiques de liste PS PCF Modem d'autre part, ce qui constitue pour ma part une erreur fondamentale de cette liste. Certes, exister à gauche n'était pas simple mais taper sur la droite devait rester le seul objectif, sauf à considérer que Berger et Ramognino c'est blanc bonnet et bonnet blanc. C'est loin d'être le cas et j'ai une pensée pour Pierre en ce moment...
Pour moi, j'ai essayé de ne taper qu'à droite et suis resté avec comme objectif rendre l'unité possible et la victoire certaine. Ce ne fut pas une position facile et même on peut la considérer comme relevant d'un inachèvement certain! Ayant des amis dans les deux listes je ne me suis pas senti à l'aise avec cette situation même si j'en comprends l'origine et, dans l'isoloir, je fus pris d'un vertige que peut-être d'autres électeurs de gauche ont ressenti... Mais c’est l'état de la gauche de n'être jamais tout à fait unie, jamais tout à fait d'accord et c'est son histoire, notre histoire. La raison de la défaite tient  surtout par le fait que la droite s’est présentée dans ce contexte, unie autour d'une seule liste. Fallait-il espérer une liste FN pour gagner? On a suffisamment reproché aux socialistes à l'époque Mitterrand et après, de jouer aux apprentis sorciers avec le FN,  pour ne pas faire ce vœu pitoyable. N'empêche l'absence de liste plus extrême  a laissé un boulevard à Berger; sûr et certain de rafler les électeurs FN, vu ses propres convictions extrémistes. Une droite rassemblée, troisième élément...
Paradoxalement on peut considérer que la stratégie du PS local de s'allier aux personnalités Modem les plus en vue dans la ville a été contre productive. une liste modérée de droite aurait pu avoir un rôle dans une division de la droite et une éventuelle victoire de la gauche. Reste à savoir si le Modem avait les moyens de former une liste à Clamart? C’est aussi l'éternel problème de la clarté du Modem,  divisé entre ses besoins d'exister au plan national, ses tentations un peu illusoires de n'être ni, là ni ailleurs... A la fin, il n'est nulle part visible!
Ces éléments mis bout à bout  expliquent aisément une défaite qui au vu des programmes des uns et des autres m'apparaît comme une erreur historique pour Clamart. C'est la règle démocratique et encore une fois il est vain de s'accuser les uns les autres et de s'autoflageller. Par contre, il apparaît clairement que de cette défaite ressortent certaines exigences :
- rompre avec des pratiques d'autorité et rendre aux citoyens une plus grande clarté dans l'analyse de l'action du pouvoir à ne pas confondre avec la promotion et la propagande.
- construire les conditions d'une gauche plurielle locale qui donne à chacun sa place dans l'élaboration d'un projet construit autour des thèmes que les deux listes de gauche ont porté : écologie, justice sociale, démocratie à tous les niveaux de décisions, exigence et ambition culturelle, éducation populaire.
 - rompre avec les querelles de personne et les ambitions individualistes, pour ne porter que l'exigence d'un projet pour la cité et les citoyens.
- Combattre pied à pied les décisions les plus injustes et démontrer non dans le temps court d'une campagne électorale mais dans le temps long d'un mandat que des citoyens dénoncent pour des raisons politiques locales les mesures d’une droite extrême. Cela signifie que la politique ce n’est pas trois mois de  blousons roses et bleus avec les étendards et les ballons mais présence aux côtés des citoyens toute l'année, tout le mandat. L'opposition peut se construire et doit se construire vite autour des acteurs principaux de la campagne dans une structure autre que le Conseil Municipal dont on sait qu'il n'est certainement pas le lieu de l'expression démocratique le plus audible aux citoyens. Certainement ceci paraît illusoire et naïf aux pros de la politique et aux militants aujourd'hui déçus et en colère. N'empêche, si chaque parti ne fait que ruminer la défaite en s'exonérant de ses responsabilités et en s'enfermant sur lui-même et autour de ses seules individualités on ira droit dans le mur d'une défaite annoncée en 2020. C'est maintenant que se construit la victoire future.

Ligne à haute tension : le mensonge Berger par la preuve.

Berger ment sur ce que pourrait rapporter la coûteuse opération d'enfouissement de ligne à Haute tension EDF qu'il veut nous faire financer. Cette opération rapporterait gros à la boîte dont il a été le patron jusqu'au mois dernier, la société d'économie mixte du Plessis-Robinson. Car l'enfouissement bénéficiera d'abord à cette ville. C'est donc en service commandé de Pemezec, maire du Plessis,  que Berger arrive sur Clamart pour financer au bénéfice du PR l'enfouissement de la ligne HT. Il n'y a que fort peu de terrains valorisables sur Clamart et un immense terrain sur le Plessis... Au total sur Clamart : une station service, un garage, deux entrepôts et un pavillon... Tout le reste : forêt, cimetière, stade de la Plaine, collège, gymnase, église...
Quant à l'éventuelle valorisation financière, elle est un leurre : avant de vendre et de toucher de l'argent il aura fallu dépenser 20 millions d'enfouissement et je ne sais combien de rachats par expropriation... Qui va construire? la Sempro???

La preuve du mensonge en suivant pas à pas le trajet.


dans les bois

sortie des bois




Collège des Petits Ponts et au-delà
 

D 906

Voie d'Igny



vendredi 21 mars 2014

des fois

Des fois j'me dis "putain t'as raté ta vocation!!!. Des semaines que je dis que l'enfouissement de la ligne HT voulu par Berger ne tient pas et qu'il y a conflit d'intérêt. Et v'là t'y pas que Le Parisien s'y met lui aussi. Mais alors, si même la presse le dit??? Réponse de Berger : s'il faut faire la liste des métiers incompatibles..
Ben oui, il faut!

NON à la ville Berger!

Sprint final, dernier jour de campagne du premier tour. Désormais, la campagne c'est  entre soi et non public. Il faut donc inviter chacun à se mobiliser personnellement dans l'intérêt général. D'autre part, désormais la campagne c’est donc sur la mouette et nulle part ailleurs! (Plaisanterie)
Rappel aux électeurs de gauche tentés par une abstention quelle qu'en soit la raison. Il ne doit pas y avoir un seul tour  Clamart : cela signifierait que la droite l'emporte.
En effet, il paraît difficile de voir une seule des deux listes de gauche réunir à elle seule 50 % des voix. A moins que....
Il faut donc se mobiliser. Avec une seule liste la droite extrême joue son va-tout dès le  premier tour. Il va sans dire que le premier objectif est de battre cette droite dure. Berger est le candidat des promoteurs, le candidat des caméras, le candidat du moins disant culturel, le candidat de la bagnole, le candidat dépensier donc des impôts locaux, le candidat de la remise en question du PLU pour densifier les quartiers qui ne sont pas son cœur  de cible, c'est à dire les quartiers les plus populaires!
Sa politique verte? Distribuer des bulbes aux Clamartois. Ah, la noble et belle ambition au ras de la jardinière de balcon. Clamartois tu auras des fleurs sur ton rebord de fenêtre du 8è étage!
Sa politique vers les aînés? Thé dansant hebdo et repas annuel au Lido... Pour le reste que l'aîné reste chez lui! Ah l'ambition élevée de l'offre culturelle zéro.
Sa politique de logement? Priorité aux Clamartois... Qu'est-ce que cela signifie? Est Clamartois dès lors qu'il le souhaite celui qui habite Clamart! Clamart aux Clamartois! Et la France aux Français???? Extrême vous avez dit extrême?
Sa politique de sécurité : Caméras, police municipale, "chasse aux voyous", expulsion des logements pour les familles des condamnés, démantèlement de camps hors la commune de Clamart, aide à  l'équipement des particuliers pour des moyens personnels de "protection"....Traduisez : politique sécuritaire favorisant les privations de libertés, le fichage, la double peine et l'autodéfense. A quand les milices et les citoyens chargés de sécuriser les limites communales?? Ah la belle commune accueillante où vivre ensemble tous soupçonnés, tous soupçonneux crèe une ambiance tellement "village"!!!! Extrême, vous avez dit extrême?
Sa politique urbanistique? Densifier plus encore les zones déjà denses et sanctuariser les zones pavillonnaires? Béton, vous avez dit béton? A nous les rivières artificielles et les immeubles de 8/9 étages ! Mais aux promoteurs les bénéfices! Cohérence, vous avez dit cohérence?
La politique de transport? Il intitule de "l'oxygène" un programme destiné à la pollution automobile avec création de parkings souterrains partout! Ah, la belle ville où la voiture, dans une zone à proximité immédiate du périph', déjà congestionnée tous les matins, va pouvoir se multiplier au détriment de solutions alternatives, circulations douces et  collectives!
Pour toutes ces raisons, électeur de gauche, oublie tes rancœurs nationales, d'autant plus que tu peux voter à gauche même si tu es déçu, oublie la présence de tel ou  tel sur telle ou telle liste (une liste ne se réduit jamais à un nom à une figure ou à une idée que l'on ne cautionne pas), oublie que tu rêves de mieux, toujours en tous temps, ce qui fait de toi un électeur de gauche authentique, et vote le 23 mars. Pense au bilan, pense aux projets et mets ton énergie à faire en sorte que ton rêve puisse, plus ou moins, dans la mesure du possible que nous construisons nous-mêmes, devenir réalité! Et refuse la ville Berger!

mardi 18 mars 2014

Des propositions Berger et de leur inutilité publique.

Le candidat de la droite (extrême), M. Berger souhaite développer les parkings souterrains. Un parking sous le stade, sous la salle des fêtes, bientôt sous la gare. Bref c’est le développement du tout voiture, comme si depuis 40 ans certains facteurs n'avaient pas changé! Citons parmi ces changements, la raréfaction programmée du pétrole devenu cher, la prise de conscience de la responsabilité des activités  humaines en particulier des transports dans le réchauffement de la planète, la mise en place de nouveaux modes de déplacements collectifs et partagés. Cette proposition qui vise à densifier la circulation à Clamart est incompréhensible. Prenons l'exemple de la salle des fêtes :
La salle des fêtes, de par sa situation en plein centre-ville, n'a nul besoin de parkings, sauf à considérer que marcher 3 mn est impossible au commun des clamartois. Elle est desservie par 3 lignes de bus, dont les  arrêts sont à proximité immédiate; la station autolib' est à 2 pas (à la médiathèque) et pour les Clamartois qui viendraient de quartiers mal desservis il existe à proximité au moins 5 possibilités de stationnement automobile : parkings place du Garde, gratuit,  du Trosy, Desprez, du conservatoire et du Centre (1 heure gratuite)... Sans compter les places de stationnement le long du stade (gratuit)! Il y a là largement de quoi satisfaire les besoins d'une salle de la jauge de la salle des fêtes! On pourra concéder qu'un espace de dépose rapide pour les personnes à mobilité réduite pourrait être aménagé, au niveau de l'accès des véhicules à cette salle. On attend, par contre, un vrai parking à vélos!
Le stade quant à lui s'il a besoin d'un coup de jeune en tribune et sur la piste ne saurait justifier un chantier d'envergure. Quel est le besoin en effet?
On a donc peine à comprendre, avec un peu de bon sens, l'intérêt de cette proposition...
Ce qui est certain c'est qu'avec cette proposition, Berger enrichirait quelques promoteurs qui attendent le gâteau de chantiers dispendieux et de concessions rentables!

Bio, c'est bon!

L'ouverture d'un magasin d'alimentation Bio sur le bas Clamart vient rappeler l'urgence d'un changement majeur de comportement dans l'appréhension des agricultures et plus généralement de la gestion et de l'exploitation des ressources. A ceux qui n'y verraient qu'un luxe "bobo" de circonstances, je conseille la lecture si facile du petit livre de Pierre Rabhi, "Manifeste pour la Terre et l'humanisme" (Actes Sud 2008).démontrée. Il ne s'agit pas de s'amuser à jouer les écolos de salon mais bel et bien de sauvegarder ce qui peut l'être et d'imposer une plus  grande justice sociale planétaire. C’est pourquoi l'écologie est politique et est fondamentalement un courant de pensée de gauche et non une mode qui pourrait s'accommoder à tous les programmes.
L'urgence d'imposer une agro écologie et de développer les circuits courts pour prendre à bras le corps le problème de la faim dans le monde comme celui de la déforestation ou de l'érosion tragique des sols agricoles y apparaît comme une évidence
Il y a beaucoup à faire et, à Clamart,  seuls les deux programmes de gauche prennent en compte ces notions d'économie solidaires et de proximité, les circuits courts et la promotion de l'agriculture paysanne (via les Amap). Les magasins bio en effet c’est bien, mais le lien direct au producteur c'est mieux encore! On croit souvent, en ville, et en particulier en banlieue parisienne, que c'est une impossibilité liée à la distance. C'est faux : les terres agricoles d'ïle de France constituent un terroir majeur du potentiel national et les pratiques culturales raisonnées s'y développent. A Clamart, la proximité du rural est réelle et les producteurs n'hésitent pas à se déplacer sur les marchés ou via les Amap, donc. Développer cette possibilité c'est redonner à la terre sa vie, au consommateur sa responsabilité, au producteur son exigence éthique et sa joie, à  l'acte d'échanger sa signification.

dernière ligne droite

Grosse ambiance  sur les marchés, au Trosy et à la Fourche. En effet, c'était le dernier WE de campagne officielle avant le premier tour. Vendredi soir faudra ranger les tracts et les panneaux. Un sentiment de fin de campagne et de dernier effort dans tous les rangs. Grosse présence donc. Personnellement, je vois trop de bleu, jusqu'à la nausée. Aux feux rouges les matins, toute la journée... Une certaine bonne humeur à gauche avec tout de même cette crainte de l'abstention.
Vanessa Jérôme, tête de liste Clamart Citoyenne, de bonne humeur le 16 mars à la Fourche
Et effectivement le sentiment que les militants se parlent plus à eux-mêmes qu'aux citoyens. Le sentiment de coupure et de solitude que je perçois parfois, derrière les K-Ways, les banderoles et les ballons.
Des militants, marché de la Fourche, le dimanche 16 mars. Une forme de solitude(s)?
Et ce n'est pas de leur faute. Ne pas s'intéresser à de tels enjeux est une attitude qui laisse perplexe et interroge. Un sentiment confié par Vincent Gazeille, élu vert depuis 13 ans au conseil municipal et conseiller général des Hauts de Seine pour le canton du Bas Clamart.
Faut la foi! Vincent Gazeilles, élu vert au marché de la Fourche, le 16 mars
De la difficulté d'être élu. Une forme de solitude. Le 23 il faut aller voter citoyens!
L'enjeu collectif est majeur. Politique scolaire, sociale, urbanistique, culturelle... Les municipalités ont des moyens pour toucher vos vies, concrètement. C’est même, peut-être, la seule échelle politique où nous, citoyens, pouvons influer sur nos quotidiens directement. Trois listes, donc, un choix : le notre!
Trois listes.
Tout de même un message, en toute amitié, aux électeurs de droite : le prochain week-end, du 21 au 23, c'est le WE idéal pour quitter Clamart dès le vendredi (comme le préconise Berger dans sa refonte des rythmes scolaires) et ne revenir qu'après 20 heures le dimanche (pour éviter les embouteillages). Il fera très beau et la pêche à la ligne s'impose.
Aux électeurs de gauche : le 23,  la météo est pourrie et la seule sortie valable est celle qui mène aux bureaux de vote. Sectaire, vous avez dit sectaire?

dimanche 16 mars 2014

la traversée de Clamart

7 heures du mat' : Roger n'oublie pas la poubelle jaune (après-demain ce sera la verte) : le tri sélectif (mis en place par la gauche), première préoccupation de la journée. Il enfourche son vélib' (mis en place par la gauche) et se rend à la gare. Pendant ce temps, Samia prend le Clamibus (mis en place par la gauche). elle attend avec impatience la mise en route du tram (mis en place par la gauche) pour rallier la zone d'emploi de Vélizy. En attendant elle galère quand même un peu moins qu'avant pour traverser la Plaine (rénovée par la gauche). Hier, elle n'a pas oublié d'aller actualiser son quotient familial (mis en place par la gauche) pour payer ce qu'elle doit selon ses ressources.
10 heures : A la médiathèque, Emilie se souvient de la salle qui faisait office de bibliothèque dans le bâtiment administratif. Elle sourit, en bippant ses documents à la Buanderie( mise en place par la gauche). Dimanche, elle ira à la médiathèque François Mitterrand (mise en place par la gauche) finir son exposé.
Sur le stade de la Plaine (reconstruit par la gauche) ses potes joueront qui au foot, qui au rugby. Elle elle préfère le volley à Hunebelle (rénové et transformé par la gauche).
Du gymnase, elle aperçoit Nolwenn et ses potes de l'amicale bretonne qui font (encore) des crêpes à la salle des fêtes ( construite par la gauche). Nolwenn est arrivée en vélo par les pistes cyclables (mises en place par la gauche). Quand il pleut elle prend la voiture se gare en zone bleue (mise en place par la gauche). Avant,elle se ruinait.
18 heures : Mohamed, François et les autres sont place Aimé Césaire (construite par la gauche). Tu traverses le Parc Auzelle (construit par la gauche) et tu y arrives direct. C'est l'ouverture de la fête des petits pois (modernisée par la gauche). Un moment toujours attendu. Demain, ils verront les spectacles qui partout dans la ville, de Maison Blanche (agrandi par la gauche) à la place de la mairie (créée par la gauche) se multiplient sur 3 jours. Mais ce soir, au cinéma (mis en place par la gauche) il y a aussi un bon film. Faut choisir! Les gars choisissent le cinoche pour aller boire un verre à l'Autrement Bon (café associatif mis en place par la gauche) après la séance... Il paraît que le concert gratuit de rentrée (voulu par la gauche) sera top. Mais on ne sait pas encore qui jouera : Aubert, Raphaël ou les Kings of Leon (faut pas déconner t'es ouf'!)???



mardi 11 mars 2014

Mouton...

Aviez vous remarqué que mouton rime avec béton? Et aussi avec bâton? faudrait vraiment être con!

Cyrano de Berger(ac).

Si l'on remonte dans le temps politique, en se fixant pour limite la Vème République,  Clamart a historiquement été gérée par la droite, plutôt modérée de tradition chrétienne (feue l'UDF ça vous dit?). Soit entre 1965 et 2001, 36 ans de gestion de droite non stop. Et 13 ans de gauche seraient trop longs?
Le danger Berger c'est de livrer la ville à la droite non pour 6 ans mais pour une éternité tant il est vrai  que son programme de classe vise à faire de Clamart une sorte de Neuilly du sud (des Hauts de Seine).
Aux dernières élections municipales dans un contexte plus favorable, la liste d'union de la gauche  réunissait 47% des voix, score assez remarquable avec 4 listes en présence. On connaît le contexte national défavorable aujourd'hui et le contexte local, tendu : néanmoins,  il va falloir faire mieux, avec seulement 3 listes...
Ce n’est pas impossible mais il y a une première condition :
1/ Que les listes de gauche dépassent à elles deux 50% des voix. Leur bilan (qu'elles partagent), leurs programmes (fondées sur une certaine intelligence et vision de la politique, malgré leurs divergences), le méritent largement.
2/  La deuxième condition est claire : Abstention zéro! Électeur de gauche, il faudra répondre présent. Sinon, le candidat des promoteurs et des caméras l'emportera dans une victoire par défaut. Et sa politique de classe le fera durer.... Chaque voix comptera donc.
Dans cette ambiance la présence d'une fausse liste reprenant l'affichage de la liste PS via une sorte de clone est un attentat à la démocratie déjà dénoncé par la liste Clamart Citoyenne. Car, en effet, qui a à gagner avec ces magouilles sinon l'UMP, en dispersant les voix de la gauche en comptant sur des erreurs possibles? Nous ne sommes pas journalistes professionnels et n'avons ni les moyens ni le temps de chercher les responsables réels de cette lamentable affaire. Mais nous invitons certains organes de presse prompts à démasquer les "systèmes" à se pencher rapidement sur ce fait. En réalité, cette mascarade est signée, tant il est vrai que ces méthodes rappellent une certaine politique d'une certaine époque dans les Hauts de Seine. Esprit de Pasqua es-tu là?
Ce mépris affiché des citoyens les plus vulnérables dans l'isoloir est une honte pour ceux qui en font preuve et utilisent ces méthodes lamentables. Raison de plus, citoyen de gauche, pour te mobiliser et renvoyer le candidat à ses moutons, euh....  à ses études.
Les faux nez de Cyrano ne tromperont personne nous en sommes sûrs. Il y a tout de même des coups de pied au c.. qui se perdent.

lundi 10 mars 2014

Conflits d'intérêts, suite

J'apprends à la lecture du programme Berger qu'il a démissionné de ses fonctions et qu'il n'occupera pas d'activité salariée pendant la durée de son éventuel mandat. Formidab'. Quel homme de paille le remplace à la SEMPRO? Aucun marché ne sera-t-il conclu avec cette entreprise? Les documents de synthèse qui accompagnent les projets urbanistiques de la droite extrême qu'incarne M. Berger laissent craindre le contraire. Clamart se préparerait-elle à devenir la sœur jumelle du Plessis avec ses façades présomptueuses néoclassiques et ses rivières artificielles censées "faire" nature???? C'est beau comme du SEMPRO. On n'en veut pas!

Sim city?

Programme Berger : fausses rivières (p15), façades R+6, voire R+8 (p 15) : On n'est pas au Plessis! Incohérence entre le discours anti-bétonnage de façade et la prévision de modification du PLU qui va consister à augmenter la hauteur des immeubles. En gros, sanctuarisation des zones pavillonnaires et densification du reste. Incohérence encore entre le discours développement durable de circonstance et les projets pharaoniques (EDF, 906, gare) et les rivières artificielles qui servent à quoi?  Un écoquartier, M. Berger ce n'est pas seulement un quartier à énergie positive. C'est un quartier pour tous, qui respecte les enjeux sociaux et environnementaux. On n'est pas à Sim city! Les petites Venise artificielles c'est du gâchis! Quant au fait de montrer d'ores et déjà ce que seront les nouveaux équipements avec images de synthèse et tutti quanti, ça en dit long sur la concertation qui sera menée avec les habitants! Or dans un écoquartier dit durable la question de la gouvernance et de la participation est centrale! Notre futur serait-il déjà entre vos mains?

dimanche 9 mars 2014

Souvenirs, souvenirs...

Clamartois depuis 15 ans : c'est peu par rapport à certains mais suffisant pour avoir vu les choses changer. Il y a quinze ans pour faire une fête à Clamart, c'était RDV dans la salle nommée aujourdhui Jacky Vauclair au RDC de la mairie... Maintenant c'est dans la salle des fêtes polyvalente Hunebelle.
Il y a quinze ans au stade Hunebelle des vestiaires vétustes vous accueillaient. Il y a quinze ans prendre un verre à la mairie c'était risquer de se faire valser par une portière de voiture garée devant le bistrot ou de se faire écraser entre rue du Trosy et rue Samuel. Maintenant c’est piétonnier et les terrasses sont bondées.
Il y a quinze ans on allait au cinoche à Paris en voulant surtout pas rater le dernier train. Maintenant les films passent au cinéma Jeanne Moreau! On boit un verre à l'Autrement bon et on discute tranquillou. C'est cool. Il y a quinze ans les ressorts des fauteuils usés du théâtre Jean Arp me trouaient les jeans. Maintenant non!
Il y a quinze ans la piscine du bois commençait  vraiment à fatiguer. maintenant elle est remplacée.
Il y a quinze ans la fête des petits pois avait l'air de rien entre dessins d'enfants et chars miteux. Aujourd'hui c'est un festival de rue de premier ordre qui draine toute la banlieue et fait venir des troupes de partout...
Depuis quinze ans j'ai vu gratos  dans le désordre, entre autres, Manu Dibango, Higelin, Bertignac, Cali...
Il y a quinze ans les parcmètres me ruinaient. Maintenant je change mon disque et stationne gratos! Il ya quinze ans je cherchais les pistes cyclables : maintenant à vélo, je prends même les sens interdits et je passe au feu rouge en toute légalité!
Il y a quinze ans je me demandais comment jouer au foot sur les pelouses du stade de la plaine qui ressemblaient à des champs de patates après arrachage, avec le boucan des moteurs de modèles miniatures dont le son était insupportable..... Maintenant je me demande si les joueurs se rendent compte de la chance qu'ils ont.
Il y a quinze ans, le haut Clamart était abandonné. Aujourd'hui il est rénové, la place Césaire est sympa, le parc Auzelle remplace un centre commercial miteux et le tram arrive.
Il y a quinze ans c'était la droite. Maintenant j'espère que la gauche va garder la ville qu'elle a transformée.

Trois listes,deux possibilités...

Nul n'ignore que l'élection municipale met en concurrence trois listes, deux de gauche et une de droite (extrême).
Cela laisse deux possibilités : soit la droite l'emporte dès le premier tour, soit il y a un deuxième tour.
IL NE FAUT PAS QUE LA DROITE L'EMPORTE ET ENCORE MOINS AU PREMIER TOUR!
Il est donc essentiel que l'électorat de gauche se mobilise massivement et que l'abstention soit la plus faible possible (en tous cas chez les abstentionnistes de gauche; si la droite veut s'abstenir on prend!)

samedi 8 mars 2014

DHG : NON!

Nouveau rassemblement contre les DHG de misère qu'on nous promet pour la rentrée. Cette fois-ci plusieurs centaines de personnes et des élus de tous bords. Je rappellerai simplement que certains de ces élus devraient avoir honte de manifester après avoir soutenu la casse méthodique de ce service public par leurs leaders nationaux. Suivez mon regard!
M. Berger dans les rues de Châtillon (qui rime avec béton)
Le cortège menée avec entrain par des lycéens motivés (mais doucement les gars, les filles : en manif on marche lentement et groupés!)
Les lycéens festifs et dynamiques
Quand les élus de tous bords considèrent que les moyens manquent c’est sans doute qu'on se gourre pas vraiment en le criant haut et fort depuis si longtemps. Le cortège s’est dispersé à la nouvelle piscine inaugurée ce jour et qui est vraiment belle soit dit en passant.



D. Meier élu de Clamart et candidat de Clamart Citoyenne
L'arrivée à la nouvelle piscine.

MM Ramonigno, Kaltenbach et Pian, élus et candidats de la liste Ensemble pour Clamart
Nous rappellerons que bien sûr établir des priorités pour certains établissements difficiles est légitime. Mais considérer le sud des Hauts de Seine comme une zone privilégiée dans son ensemble est une erreur et supprimer les options pour ce prétexte est aberrant. Nous continuons donc à réclamer pour nos établissements les moyens de fonctionner!

mercredi 5 mars 2014

conflit d'intérêts

M. Berger  qui se présente comme un spécialiste de l'urbanisme et de l'aménagement dénonce régulièrement les attributions de logements estampillés Clamart Habitat. La transparence qu'il réclame nul doute qu'il l'appliquera à lui-même : je veux dire par là qu'il évitera certainement d'attribuer, si par hasard il était élu, le moindre marché à la société qui l'emploie actuellement et qui a commis le désastreux cœur de ville du Plessis-Robinson. Mieux encore, je veux croire qu'il aura la décence de démissionner d'emblée de ses fonctions professionnelles. Je ne souhaite aucunement lui prêter de mauvaises intentions, mais il est évident qu'un élu qui aurait la moindre attache à une société immobilière du type SEMPRO, au hasard, serait de fait en situation de conflit d'intérêts. La démission d'ailleurs serait elle-même certainement insuffisante à balayer les éventuels soupçons de favoritisme qui pourraient entacher telle ou telle attribution à cette entreprise, fût-elle compétente. Le mieux pour éviter ce grave inconvénient reste pour la ville que M. Berger ne soit pas élu. Il pourra ainsi continuer à bétonner ailleurs. C'est pour Clamart la garantie, espérons-le, que la SEMPRO ne vienne pas mettre son "savoir-faire"en oeuvre dans la ville : fausses rivières, esthétiques pompeuse, façades clinquantes mais déshumanisées, futur centre culturel totalement déconnecté de l'échelle de la ville, le Plessis en son cœur de ville cumule les choix qui conduisent à faire du Plessis-Robinson un entre soi se voulant coquet, mais en réalité une fausse urbanité. Que Clamart ne devienne jamais ça!


La gauche, les gauches.

Il n'a échappé à personne que la gauche se présente divisée à Clamart. Il n'a échappé à personne que la mouette n'a pas pris partie dans cette affaire et ne le fera que dans le secret de l'isoloir. Pas de conseils à donner hormis battre Berger.
Cette situation n'est pas une incongruité. Depuis toujours la gauche est plurielle, multiple, divisée ou non. Cette pluralité des gauches renvoie à diverses traditions politiques, à différentes manières de considérer la sphère politique, le combat électoral, la représentation, bref... C'est une donnée historique. Jaurès et Guesde, Blum et Thorez, Mitterrand et le PC sans oublier PSU, RPG, LCR, LO et avant tous ceux là Blanc, Allemane, Brousse etc....
Il est vrai aussi que l'émergence récente (disons depuis 40 ans) de la pensée écologiste a contribué à diversifier un peu plus la pensée de gauche, à la questionner et, de mon point de vue, à l'obliger à se renouveler et à se moderniser.
Si je prends la peine de rappeler cette diversité rapidement, c'est pour valider la légitimité des uns et des autres à se présenter au sein de projets différents. Ces différences enrichissent la gauche. Ces divergences, parfois, obligent cette pensée à avoir un fonctionnement dialectique.
Néanmoins, il est très vrai à Clamart comme ailleurs, à l'échelle communale comme à l'échelle nationale, que c’est le rassemblement des gauches qui crée leur dynamique de victoire. 1936 et le front populaire, 1981 et l'unité de la gauche, 1997 et la gauche plurielle... C'est ensemble, quelque soit le nom qu'on donne à ce rassemblement, que les gauches gagnent. Et c'est, la plupart du temps, en reconnaissant à chaque partenaire son identité,  et nom en pratiquant la solution vaseuse en une unité de façade. C’est pourquoi dans toutes mes conversations privées c'est à ce rassemblement que je pense et c’est pourquoi aussi j'appelle maintenant les candidats des gauches clamartoises à œuvrer pour le rassemblement du second tour. Nul doute qu'ils y pensent eux aussi, et, je l'espère et n'en doute pas, dans la plus grande sincérité.
L'essentiel, mettre le candidat de droite extrême en posture difficile dès le premier tour avec un total des voix de gauche qui montre où se trouve la majorité municipale. L'essentiel encore : avoir rapidement un discours clair, au soir du premier tour, qui montre l'unité possible, souhaitable et qui crée la dynamique victorieuse. Pour nous, l'essentiel toujours, montrer le caractère réactionnaire du programme Berger-Pemezec, entre alliance du grand capital immobilier et thématique sécuritaire nauséabonde.

La peur ou l'intelligence?

La publication du programme de la liste Clamart Citoyenne vient clore un premier temps de la campagne et lance "la dernière ligne droite". Ce programme vient à contre-point parfait du candidat Berger pour faire la pari de l'intelligence de l'électeur contre celui de la peur. texte dense, long, étayé on est loin des prétendues vérités brutalement étayées. Une autre manière de faire de la politique et de croire en l'électeur. Merci donc. Entre les "ateliers du projet", séries de réunions publiques thématiques de la liste Ramognino et ce programme argumenté voilà deux campagnes qui auront pris les citoyens pour ce qu'ils sont, ce qu'ils ne doivent cesser d'être : les acteurs de leurs propres destins et les auteurs de leurs choix. Une sorte de plaidoyer pour l'identité de la gauche. Pendant ce temps, tous les matins, des blousons bleus sont de garde aux feux rouges pour distribuer des prospectus...Cette semaine toutes les écoles sont mobilisées pour recevoir tour à tour les candidats.... Réunions publiques. Faut y aller citoyens!

mardi 11 février 2014

Contradictions

La visite de M. Berger ce matin au collège Maison Blanche m'a étonnée à plus d'un titre. Je veux lui accorder le bénéfice de sa visite et souhaiter qu'il soit sincèrement convaincu que le collège MB a besoin de moyens supplémentaires, comme tant d'autres d'ailleurs!
Toutefois, je demeure extrêmement partagé et sceptique sur le sens profond de cette visite et, si je ne souhaite pas spéculer sur les arrières-pensées électoralistes qui sont le lot de tous en période électorale, je désire simplement apporter une analyse. 
Étonnement principal lié au fond des choses : M. Berger n'a-t-il pas soutenu  la politique sarkozyste qui a consisté à massacrer l'EN en taillant dans les effectifs à coup de haches (+ de 60000 suppressions de postes tout de même!)? On ne l'a pas entendu à ce moment là... Les conséquences se payent encore aujourd'hui même si, comme dit précédemment, l’hémorragie est stoppée.
On ne peut que s'étonner de l'incohérence qui consisterait à réclamer pour soi (entendez Clamart) plus de  moyens et, pour le pays, moins de profs... Cette contradiction révèle, au choix, l'inconséquence d'une réflexion à courte vue, l'incompétence liée à l'impossibilité de passer de la micro à la  macropolitique ou un choix assumé de défendre sur un territoire des privilèges particuliers. Que des mauvaises raisons en somme.
L'inconséquence majeure c'est d'avoir soutenu une politique particulièrement injuste durant des années et de se rendre compte plus tard et quand c'est opportun, des dégâts qu'elle a causé et cause encore.
Soyons clairs : 
Je cite ici des chiffres de source syndicale et ministérielle concernant les académies Paris Créteil Versailles :  Les créations d’emplois cette année(+100) comme l’an dernier (+400) sont notoirement insuffisantes pour compenser la hausse des effectifs et les suppressions massives depuis 2007 ( -2521).
La quasi-totalité des 100 emplois ne servent pas dans la réalité à compenser la hausse démographique mais à financer les conséquences du rétablissement de l’enseignement en histoire-géographie en Terminale S (50 emplois), l’informatique en CPGE (20 emplois) et la décharge dans les établissements retenus par le Ministère au titre du cœur de cible de l’Éducation prioritaire (24 emplois). Au final, il ne reste que 6 emplois pour compenser la hausse de 3037 élèves, soit 1 emploi pour 500 élèves !
La situation actuelle, loin d'être de la seule responsabilité du seul gouvernement de MM Hollande-Ayrault , est l'héritière d'une décennie de casse du Service Public d'Education Nationale et en particulier sous la présidence de M. Sarkozy. Si c’est cette idée que M. Berger veut bien défendre par sa présence (courte il est vrai),  alors il est d'accord avec nous. Sinon...il est en contradiction avec lui-même, me semble-t-il.

mardi 11 février, 8 heures

Mardi 11 février 8 heures... rassemblement devant le collège Maison Blanche pour protester contre les moyens insuffisants alloués à cet établissement comme à tant d'autres en ZEP ou non en Île de France. Certes l'hémorragie de postes initiée par le précédent pouvoir est arrêtée. Néanmoins les moyens demeurent insuffisants. partout les bahuts craquent devant une hausse démographique pourtant prévue. Partout les effectifs sont pléthoriques et les options menacées. Les faibles créations de cette année ne couvrent guère les besoins. Ils permettent à peine de compenser le retour de disciplines supprimées sous Darcos-Chatel.
Les besoins sont pourtant bien réels : considérez l'impossibilité qu'il y a  à remplacer un professeur correctement absent;l'impossibilité de dédoubler ou d'assurer les heures statutaires par discipline. Chaque année, le même constat et la même réponse.
L'ensemble des responsables politiques locaux (entendez par là les élus les plus connus : P. Kaltenbach, sénateur-maire, V. Gazeilles, conseiller municipal et conseiller général, J.D. Berger conseiller municipal et conseiller régional) se sont manifesté à cette occasion. Nous ne polémiquerons pas sur les arrières-pensées ou les incohérences en la matière, quoique l'envie nous en démange... : il est essentiel que, par-delà les clivages politiques, la mobilisation soit unanime pour modifier concrètement les moyens. Permettez-nous d'être déçus devant la petite cinquantaine de présents. Félicitons les personnels pour leur forte mobilisation (80% de grévistes ce jour). Et luttons.
Messieurs Gazeilles et Kaltenbach échangent avec les parents et les enseignants
P.Kaltenbach, V. Gazeilles et des enseignants

M. Berger et des membres de son équipe, arrivés quelques instants avant la fin du rassemblement

Messieurs Aubineau et Kaltenbach parmi la petite cinquantaine de participants


P. Kaltenbach, G. Aubineau, des responsables de fédérations de parents, des enseignants

samedi 8 février 2014

Gratuit?

Jean Didier Berger a promis un programme à coût  zéro. Bon... donc, zéro le coût de l'enfouissement de la ligne HT. Comprenez plutôt : on enfouit et on paye 20 millions. Puis on vend les terrains qui ne nous appartiennent pas (la forêt), pour les valoriser.... LOL.
Même si les terrains appartenaient à la ville, quel Clamartois voudrait raser les espaces  forestiers situés sous (et peut-être un jour "sur") la ligne. Et, alors que les bureaux vides inondent les Hauts de Seine, quelle certitude de valorisation?
Idem pour le programme haute technologie prévu et décrit par le tract de ce jour. Installation sur toute la ville (on a bien dit toute la ville, M. Berger, y-compris les cités HLM gérées par Clamart Habitat?) de la 3G, 4G, du WI-FI, de la fibre.. Tout ça sans dépenser un euro de plus d'impôt! Mettre des capteurs pour signaler les places (comme à Vélizy 2 : coût de l'opération?????) On le prend où l'argent, au dépend de quel poste budgétaire?
M. Berger nous prend pour des gogos : concernant les réseaux, de deux choses l'une : soit les réseaux sont publics et ça coûte de doter la ville et chacun des dernières avancées technologiques dont on sait qu'elles seront obsolètes dès la mandature suivante.... Soit les réseaux sont de la responsabilités des opérateurs eux-mêmes, pour la plupart privés, et la ville n'a pas le pouvoir de réaliser ce programme. M. Berger connaît la réponse : peut-on lui suggérer de la dire honnêtement?
Quant aux propositions sur la plateforme numérique municipale, elle  est juste incohérente. Cette plateforme existe déjà pour la plupart des éléments suggérés et je tiens à dire que le portail famille, s'il facilite la vie de beaucoup, complique aussi la vie de tant d'autres qui ne maitrisent pas, faute de moyens ou faute de formation ces modalités : la fracture numérique est un élément d'inégalités sur lequel Berger ne dit rien.
Je ne parle pas de l'observatoire numérique de la délinquance : de quoi s'agit-il? Motus! D'un fichier? Aucun fichier ne peut être créé de la sorte par une collectivité territoriale. Si tel était le cas, nous saisirions la CNIL avant même l'examen d'un tel projet. Sinon, d'enregistrements? Les libertés individuelles sont ici gravement menacées, une fois de plus...

Jaurès

2014 année Jaurès. Pour l'occasion, parution d'une biographie scientifique qui fera date, car écrite par deux des meilleurs spécialistes, Gilles Candar et Vincent Duclert. Jaurès actuel? Une seule citation si besoin était de le prouver : " ... Il faut que le socialisme soit supérieur à la société d'aujourd'hui non seulement par la supériorité du but qu'il se propose, mais par la supériorité des moyens qu'il emploie contre la société elle-même. Il faut que ce soit à force de vertu  -au sens social et libre du mot-, à force de respect du travail, de fidélité à la parole, de solidarité agissante héroïque, de culture de la pensée et de la volonté, que nous fassions la preuve qu'étant déjà au-dessus de la société d'aujourd'hui par les moyens selon lesquels nous combattons, nous élevons une société supérieure." A méditer par beaucoup de politiques....


Bahuts en grève

Comme prévu, et comme je le laissais sous-entendre dans un récent article sur les moyens scolaires, les annonces dans les établissements scolaires des moyens affectés à la prochaine rentrée scolaire ont lancé un mouvement fort de contestation, évidemment pas relayé par les médias qui préfèrent dégoiser sur les rumeurs sans aucun recul (ça fait du buzz) ou sur les JO.
Pour info plus de 20 établissements du secondaire étaient en grève cette semaine et Clamart n'est pas épargnée. Les DHG à Monod ont lancé un mouvement de grève et, au collège Maison Blanche,  les associations de parents unies, ainsi qu'un nombre significatif d'enseignant appellent à la grève et à la manifestation mardi 11 à 8 heures devant le collège.
Il faut faire masse et bloc pour réclamer et obtenir des moyens supplémentaires. Il faut que les établissements soient solidaires les uns des autres. Les problèmes des établissements se répercutent sur les établissements voisins. On voit bien que le désengorgement de Maison Blanche collège saturé durant de nombreuses années s'est fait sur le collège Rabelais de Meudon via un changement de carte scolaire. Depuis les DHG à MB sont catastrophiques et à Rabelais les capacités d'accueil sont dépassées. Il n'y a donc aucune cohérence d'ensemble qui permettent d'offrir à tous une entrée en 6ème dans des conditions satisfaisante avec un droit aux options et aux aides  que les textes statutaires prévoient pourtant...Inscrire son enfant en allemand dans une école clamartoise devrait permettre aux enfants de faire "bilangue" en 6è puisqu'il n'y a plus de LV2 allemand en 4è. Or  les places sont réduites. De la même manière, les effectifs globaux sont désormais de 28 à 31 dans tous les niveaux et tous les collèges. Les victimes sont les élèves les plus fragiles qui voient les heures d'aide et soutien disparaître au profit du maintien des rares options (Latin, Classe Européenne dans le meilleur des cas) ou au profit d'effectif acceptable.
L'explosion des heures supplémentaires demandées aux profs pour effectuer les services, démontre bien l'incohérence du système qui préfère payer des personnels à des taux plus élevés que de créer les emplois nécessaires, sur la base du dogme de la "Fonction Publique pléthorique".
De plus la dotation départementale pour financer les projets CIEL du CG 92 est en baisse. y aurait-il au sein du département un financement moindre quand le ministre est à gauche, ou se prétend de gauche? Mauvais esprit la mouette? Voire...
Quoiqu'il en soit les moyens affectés aux établissements du secondaires sont notoirement insuffisants et doivent être revus. En attendant, TOUS DEVANT MAISON BLANCHE  mardi  11 à 8 heures.
Du bruit!!!!!!

mardi 4 février 2014

jour de colère

Cet article n'est pas lié aux municipales, à première vue. Sauf que...
Colère face à ces projets de lois liberticides qui éclosent en Espagne et témoignent d'une Union Européenne à l'agonie tant sur le plan économique que politique désormais.
Colère face aux menteurs bruyants et  fascisants qui manifestent sous des calicots mensongers et délirants sur le thème "fin de la famille" et théorie du genre. C'est leur droit de manifester en démocratie et on leur accordera au moins la cohérence idéologique, quant à eux...
Mais la colère la plus importante vient du renoncement d'un gouvernement qui ne tient plus que par l'impuissance et l'inaction, de revirements en trahisons. Alors, le virage libéral n'a pas suffi au plan économique? Il faut maintenant renoncer sur les valeurs mêmes de la gauche au plan sociétal? Se coucher face aux fachos? Mais que sert-il à Valls d'ameuter la gauche et de l'haranguer à se reprendre, si c'est, pour le lundi, renoncer et faire volte face? Colère!
La vérité c'est que la gauche de gouvernement les yeux rivés sur les sondages, songe aux Municipales et croit pouvoir sauver les meubles. C'est l'inverse qui se passera! Le peuple de gauche n'accorde plus aucun crédit à Hollande, Ayrault et au PS pour satisfaire ses espoirs et ses vœux de justice sociale et de liberté. Aucun courage politique, aucune cohérence idéologique. la gauche est morte ce week-end.
Ces termes nous les employons depuis  plus de 10 ans maintenant et c'est 2002 qui recommence! A force d'agoniser, à force de mourir, le blessé sent le cadavre et ça sent mauvais!
Parce que nous croyons aux valeurs de la gauche nous combattrons d'abord Berger et les tenants de l'idéologie nauséabonde qui nous inonde. Mais les responsabilités d'une certaine gauche, d'une "droite" qui ne dit pas son nom sont clairement engagées.

dimanche 2 février 2014

Et les copyright M. Berger?

M. Berger est très occupé par ses activités de directeur d'une société immobilière d'économie mixte qui crée des centre-villes ex-nihilo, comme au Plessis-Robinson, peut-être sur la base de plans fournis par Disney et compagnie... Il est si occupé qu'il n'a pas le temps d'élaborer un programme clamartois et qu'il va se fournir ailleurs. Ainsi, des pans entiers de son programme sont des "copier-coller" de programmes issus d'ailleurs. Du Plessis-Robinson,  bien sûr, mais aussi du programme de NKM pour Paris : là, il le cite directement sans se préoccuper de le réécrire. Après tout, ce qui vaut pour Paris vaut certainement pour Clamart.
Il va se servir aussi à Rueil-Malmaison, d'où il s'inspire pour sa nouvelle organisation des NAP en matière de rythme scolaire. Ainsi, M. Berger et son équipe s'épargnent-ils le temps de la réflexion et de la concertation. Le temps
c’est de l'argent?

Rythmes scolaires

La question des rythmes scolaires est au cœur de la campagne des Municipales en lien avec les préoccupations nationales. La liste Clamart Citoyenne a publié, ce week-end, un tract exprimant ses propres positions. Après explications de textes nourries, -c'est cela aussi la démocratie participative et critique-,  je peux dire que je partage sur le fond les positions de cette liste quand aux objectifs d'une réforme éducative, même si, sur la forme, je suis plus circonspect. Je pense qu'il est tout de même nécessaire de revenir sur les faits :
La décision de faire passer la semaine d'école des enfants à 4 jours est une décision sarkozyste, quasi présidentielle, à une période où le Président de la République pensait pouvoir établir les programmes scolaires lui-même (sur ce dernier point, rappelez vous les polémiques sur les programmes d'histoire). Cette décision que la gauche avait combattue, il était logique qu'elle s'en saisisse une fois arrivée au pouvoir.
Le passage à 4 jours a  en effet condamné nombre d'activités éducatives autres que le fameux trio des apprentissages fondamentaux chers à certains : "lire - compter - écrire" dans l'ordre que vous voudrez, on s'en tape! Exit donc les apprentissages artistiques, sportifs, civiques, créatifs au profit du-dit trio. Faute de temps. Résultat : une journée d'école où l'apprentissage ressemble à du gavage. Je ne critique pas ici les enseignants qui ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient comme moyens et injonctions.
Cette politique fut menée en parallèle avec une restrictions drastiques des moyens humains et financiers, surtout envers  les dispositifs d'aides aux défavorisés, comme le sont les RASED notamment. C'était une simple mesure d'économie budgétaire participant de la prétendue réforme des politiques publiques (RGPP), c'est à dire,  dans le texte, la casse programmée des services publics.
Le retour aux 9 demi journées est censé rétablir un certain nombre d'activités bizarrement nommées "périscolaires". Comme si le scolaire était forcément la contrainte et le non-scolaire la respiration... Passons...
Le problème des conditions de ce retour aux 4 journées et demi c'est qu'il se fait à moyens nationaux constants  faisant porter la charge de l'organisation nouvelle aux municipalités.  Ce que dénonce la droite avec une mauvaise foi effarante de la part des responsables d'une telle situation initiale! Le constat après deux ans de pouvoir de Hollande et Peillon, c'est qu'ils sont globalement sur la ligne précédente en ce qui concerne les moyens et la philosophie générale,  malgré l'arrêt des suppressions de postes. De tout cela, et de l'éducation en général, j'avais déjà abondamment parlé en son temps : voir sur le site lamouetterouge.blogspot.fr (année 2010 ou encore page "éducation") ou sur le vieux site lamouetterouge.fr (dans les archives...) et chercher.... Ou plutôt, laissez tomber je vous ferai une compil' un de ces jours. Mais bref, c'est anti PISA et compagnie!

Pour ma part, j'aurai préféré que Clamart Citoyenne rappelle cette situation au lieu de concentrer le constat sur les problèmes rencontrés dans les écoles clamartoises et sur la concertation " à marche forcée". Or, même si elle peut paraître insuffisante et biaisée, la concertation menée a néanmoins eu lieu dans cette ville. Je ne décerne pas un satisfecit béat par ce texte.
J'aimerais bien savoir, comme tout le monde, ce que seront les NAP, avec qui ils auront lieu etc. Je constate avec effarement que Peillon a autorisé le recrutement par les municipalités de n'importe qui sans aucune garantie de formation. Je constate comme tout un chacun que réussir les NAP, c'est dégager des moyens financiers et humains. C'était au gouvernement de prévoir le recrutement de professeurs de formations artistiques ou sportives et non aux communes de jongler avec leur assos et étudiants. De ce point de vue, comme beaucoup, je ne suis pas rassuré. Mais j'aurais plus envie de taper sur Sarkozy, Hollande et consorts que sur Kaltenbach et Ramognino en l'occurrence. Tiens au fait il dit quoi Berger là-dessus? :

1/ Il dit que ce sont les associations qui auront pour tâche de remplir ces activités. C'est à mon sens totalement aberrant et participe à une dérive bien connue qui menace réellement l'école publique aujourd'hui, la délégation de service. Si ses mentors politiques n'avaient pas détruit l'école on n'en serait pas là!

 2/ Remise en cause du caractère périodique de ces activités : le but ? Que les gens puissent partir en WE. C'est ça le rythme de l'enfant???
Je cite : " Si le scénario retenu pour les écoles élémentaires (1h30 deux fois par semaine) ne donnait pas satisfaction, nous proposerons la mise en place de ces activités le vendredi après-midi sur un créneau unique de 3h, de 15h à 18h. Cette solution, mise en place à Rueil-Malmaison par exemple, permet de faciliter les départs en week-end, représente une solution économique pour la municipalité et permet aux associations de retrouver un créneau complet de 3H le vendredi qui compense celui qu’elles ont perdu le mercredi matin." Encore un programme de classe. Qui part en WE monsieur Berger?

Pour ma part je considère qu'il est urgent de redonner aux écoles les moyens de remplir toute leur mission en réduisant les effectifs, en vaquant le mercredi et en bossant le samedi matin. Et tant pis (restons polis) pour ceux qui partent en week-end!

vendredi 31 janvier 2014

Ce genre de mec?

La stupide et scandaleuse rumeur sur les prétendues théories du genre enseignées à l'école  est un nouvel avatar du retour en force de l'extrême droite traditionnelle et réactionnaire, qui, sous prétexte de mouvements de masse et de choix du peuple, distille son venin rance. La Manif soi-disant pour tous (mais pas pour les homos, pas pour les trans', ni pour ceux qui veulent qu'on les laisse tranquille peinards dans leur choix de vie privée), a donné l'occaze à la droite la plus réac de se refaire une virginité (comme ils l'aiment ce mot) sur des prétendues "valeurs immuables" (et la tolérance c'est pas une valeur?). Après le juif bouc-émissaire que les potes de Soral vouent aux gémonies via le théâtre de la main d'or , voilà qu'on s'attaque à une cible traditionnelle elle aussi , comme en 1984, l'Ecole.
Il n'existe pas de théorie du genre. Il existe des études sur le genre, et je conseille à tous ces réactionnaires de les lire. Elles permettent de comprendre comment, dans les sociétés, un discours "genré", existe et est produit à des fins sociales, voire raciales comme le montrent des chercheuses comme Catherine Hall. Que ce type d'étude ait éclos dans le monde féministe n’est pas étonnant, mais il y a bien longtemps que les genders studies ont débordé de ce cadre : Sinha, historien Indien, a montré comment dans le cadre de la domination coloniale britannique, un discours genré a été produit pour justifier la domination britannique en Inde, de la même manière que Hall l'avait montré pour la Jamaïque. Ces études sont sérieuses et dénuées d'objectifs idéologiques.
Que Copé, chef usurpateur  de l'UMP, s'associe à ces discours dénonciateurs est plus que navrant, et illustre bien à quel niveau on est prêt à descendre pour conquérir le pouvoir. On aimerait que M. Berger ne soit pas de cette espèce, mais on n'en est pas sûr... L'apparition d'affiches anonymes sur le "système Kaltenbach", mot repris en boucle sur le site et les commentaires de Berger, ne dit rien qui vaille.  De même, l'adhésion, de M. Berger au groupe anti Taubira de Facebook est révélatrice de son idéologie. Dans cette page Facebook les idées les plus extrêmes et racistes sont exprimées. Certes, je n'y ai pas vu s'exprimer M. Berger. Mais son adhésion est un signe d'adhésion à une droite dure, extrémiste, aux limites de la haine. On espère qu'il n’est pas ce genre de mec... Mais franchement...

lundi 27 janvier 2014

Les soirées possible de M. Berger (2)

On repart pour une nouvelle semaine de loisirs à Clamart estampillés après 19h45!
Tous les soirs, cinoche à Jean Arp (pour le programme leur site est suffisant!).
Le 29 théâtre : "l'extensible voyage...". C’est à Jean Arp et  le candidat de la droite peut aussi emmener ses enfants!
Le 31, soirée cocert à l'Autrement Bon.
Le 1er février et le 2, théâtre à St Joseph, Salle des Profs, recommandé! Faut réserver ce sera plein!
Entretemps le forum Attac se tient toute la journée (ça m'étonnerait qu'il y aille) et finit par un concert, samedi 1er à 20h30 au CSC du Pavé Blanc.
Mais on peut pas tout faire dans cette ville!!!! Faut choisir! Va voir au Plessis eh duc'...!

tous bleux et lui devant

La question qui me taraude à propos du fantastique programme de 8 pages en couleurs de Jean Didier Berger. Sur la photo de l'équipe, à ses côtés au premier plan, une petite gamine qui n'avait sans doute rien demandé, mais bon : c'est le problème de ses parents pas le mien. Je reste coît et ne m'interrompt pas (riez ou pas). Par contre le chien m'interpelle... Est-ce là la présence d'une "minorité visible", comme on dit? Comme premier adjoint est-ce bien sérieux? Je proteste moi qui suis pour l'impôt canin!
Allez c'était juste pour dédramatiser le ton de la campagne. Parce que si on commence à se mettre sur la gueule en janvier alors en mars il restera que des ruines!

dimanche 26 janvier 2014

Calme dimanche

Très peu de militants ce dimanche au marché : dès 11h30, il n'y avait plus personne. Tous prêts à se friter en coulisses ou soucieux de se redonner une image pacifique??? Les bastons entre colleurs c'est vieux comme le monde. Mais c’est vraiment l'antithèse de la démocratie qui n'est pas l'art du consensus mais l'art de surmonter les contradictions.

samedi 25 janvier 2014

M. Berger dit n'importe quoi!

M. Berger prend les gens pour des pommes. Il pense que l'utilisation de slogans et d'expressions à la mode suffit à faire projet et à mobiliser les citoyens. Il méconnaît le fait que les citoyens aiment à se renseigner et à juger par eux-mêmes. Nous passerons sur la sémantique approximative des mots d'ordre : "unis pour agir, agir pour unir" (unir quoi?), c'est vaseux mais c'est la loi du genre...
Nous ne passerons pas sur le n'importe quoi que constitue l'élément de programme suivant "faire de Clamart un business angel", je cite. Peut-être, certains d'entre vous, comme moi, veulent en savoir plus sur ces fameux "business angel". Qu'est-ce? Comment cela se forme-t-il? Selon quelles modalités? En cherchant, on trouve. Et la définition sur laquelle on tombe, données par l'association française des business angel, est catégorique : les business angel sont par nature des personnes physiques, des investisseurs surnommés "anges de la finance" qui agissent en réseaux. Que veut donc M. Berger? Transformer une ville en investisseur particulier? Jouer à la bourse avec nos impôts? Ou simplement utiliser un mot à la mode en se disant que les citoyens tomberont dans le panneau sans réfléchir (une expression en anglais ça fait bien hein?)? A moins qu'il ne sache pas réellement ce qu'est un "business angel"? En tous cas je suis preneur de ses explications. Je vais donc sur son site : et là je découvre que "faire de Clamart un business angel" c’est simplement organiser un concours et sélectionner un entrepreneur lauréat qu'on aidera à monter sa boîte....Ah ... Et ça a besoin de se parer de cette appellation? Vaguement déçu mais pas trop quand même, à moitié rassuré mais pas non plus complètement je retourne à mon occupation favorite. Décrypter ce vocabulaire politique qu'on cherche à nous imposer...

vendredi 24 janvier 2014

L'idéologie de M. Berger

Dans son programme (8 pages en couleurs oui ça y est on sait...) M. Berger affirme qu'il faut en matière de sécurité renoncer à l'idéologie et mettre en œuvre le pragmatisme. Ainsi il prend la posture tant partagée des tenants de la disqualification des choix d'idéologie, qui seraient par nature mauvais et croit pouvoir faire passer ce mot, "pragmatisme", pour ce qu'il n’est pas à savoir neutralité, objectivité, intérêt partagé. Mais ce qu'il annonce comme choix pragmatiques ne sont eux-mêmes que choix idéologiques, dissimulés sous ce fameux paravent langagier qui caractérise les décrieurs d'idéologie. Lisons :
1/ réseau complet (tout est-il là?) de vidéo-protection.
2/ expulsion des trafiquants condamnés.
3/ Démantèlement des camps de roms aux portes de la ville.
Trois propositions, trois remarques :
>Je déplore à titre personnel l'installation de caméra de surveillance à Clamart quel qu'en soit le nombre. Le terme de vidéo protection est abusif : jamais une caméra n'a protégé quiconque. Elle dénonce, éventuellement, constitue un élément à charge parfois, mais ne peut être un bouclier. Les caméras ne servent à rien contre les problèmes de sécurité : par contre, elles coûtent à la collectivité, rapportent aux entreprises privées et posent des problèmes majeurs de libertés.
> "Expulser les trafiquants condamnés". Les expulser de quoi? De la ville? Impossible. c’est à la justice de prononcer les interdictions de territoire.. Des logements sociaux donc? C'est de cela dont il s'agit bien sûr. Comment ne pas voir là une mesure parfaitement arbitraire contre des familles entières, une véritable double peine contraire aux principes élémentaire de justice? Commençons effectivement par lutter réellement contre les trafics divers, par des effectifs de police et des objectifs qui soient en cohérence les uns avec les autres...
> "Démanteler les camps de roms qui sont aux portes du territoire de Clamart". Voilà qui va effectivement régler le problème! Que vivent  les populations ainsi ciblées par Berger comme par son mentor Hortefeux et hélas par Valls? D'expulsion en expulsion, d'insécurité, dont ils sont les premières victimes, en mise au pilori, les Roms sont devenus les boucs émissaires de la crise de la France et de l'Europe de ces 10 dernières années. Le camp ainsi démantelé s'installera dans un autre territoire et Berger sera content. Formidab'!
Ces trois propositions ne sont elles pas partie liée à une véritable idéologie sécuritaire, privative des libertés? Cette insécurité sur laquelle surfent nos dirigeants depuis longtemps est un poison idéologique distillé par le FN, et repris largement aujourd'hui dans une France malade et une classe politique aux abois. Que certains s'en réjouissent, que d'autres la prennent pour une réalité établie ou un consensus, ne lui en ôte aucunement son caractère idéologique.Mais l'idéologie inonde le programme Berger comme j'avais déjà eu à le montrer  lors de la précédente campagne (voir ici). Et bien, nous le  redémontrerons! Car rien n'a changé!

mercredi 22 janvier 2014

Penser la ville et panser la non ville : une politique de gauche.

La campagne des municipales est toujours un temps privilégié pour penser la ville, son futur, son présent, son passé. Il y a longtemps que les évolutions urbaines à l’œuvre ont montré que ce qui fait ville ce n’est pas la forme mais la fonction et l'action. Autrement dit, que la densité humaine en un lieu ne suffit pas à créer de la ville ou de l'urbanité. Et parce qu'aujourd'hui l'urbanité sort des limites de la ville, il  y a urgence à repenser la ville pour l'empêcher d'être non-ville. La ville est historiquement ce lieu qui procure liberté, concilie relation sociale et solitude, proximité et distance. C'est un lieu multifonctionnel, délimité et définit par ses relations avec un au-delà. Les évolutions économiques, sociales et urbanistiques ont paradoxalement étalé les villes jusqu'à créer des zones urbaines de non-villes (dénuées de fonctions urbaines hors le logement) et créé une urbanité hors la ville, via les phénomènes de mondialisation, d'hyper mobilité et de connexions. D'où l'émergence de territoires qui ressemblent à la ville, sans l'urbanité et de territoires qui ressemblent à la campagne mais remplis d'urbanité.  (Lire à ce sujet les travaux de F. Choay, D. Pumain ou P. Virilio, géographes ou philosophes)
Qu'observe-t-on à Clamart comme dans beaucoup de commune de banlieue parisienne? La coupure effective sur la forme et sur certaines fonctions urbaines entre un haut-Clamart récent et un bas Clamart qualifié de village (ce n'est pas sans arrière-pensées idéologiques et de représentations) plus ancien.
Très longtemps, la fracture a été soigneusement entretenue par conviction ou par négligence. Les programmes qui s'affrontent aujourd'hui sur la commune sont de ce point de vue à analyser avec soin. Si l'on s'intéresse au  programme Berger, le raisonnement entre centre et périphérie, notamment en matière de logements  relève d'une conception morphologique de la ville passéiste et discriminatoire : réservant au seul centre-ville (entendez le bas Clamart) les fonctions qui font l'urbanité d'aujourd'hui et aux "périphéries" des fonctions subalternes de logements : ce faisant c'est une ville de la discontinuité et de l'inégalité qui se profile.
L'enjeu  au contraire est de créer des centralités nouvelles dans les périphéries actuelles, de réduire les fractures  tant morphologiques (lorsque c'est possible)  que sociales et fonctionnelles pour donner aux quartiers de non-villes les fonctions d'une urbanité du XXIème siècle.
Sur le plan morphologique, que propose-t-on à Clamart ? Le maintien de quartiers pavillonnaires à densité relativement faible. C'est effectivement un des enjeux patrimoniaux  importants. Néanmoins, refuser toute implantation de logements collectifs sur ce seul motif, c'est assumer le renforcement de fractures sociales majeures et dangereuses pour la ville, qui se doit d'être un espace d'interaction et non de simple cohabitation d'entre-soi soigneusement délimités par des PLU complices. L'argument patrimonial a bon dos mais risque à terme de créer la ville figée et endormie dans une éternité illusoire.
Les programmes qui feront en sorte de panser les zones de non-villes et de faire en sorte que le territoire soit tout entier un territoire d'urbanité avec sa cohérence et ses respirations, ses différences morphologiques, certes, mais réunies dans une logique d'ensemble, celui-là alors, aura réussi à penser la ville.
Force est de constater que c'est la gauche (et en évoquant la gauche j'englobe à dessein les deux listes en présence, qui ont toute deux une légitimité à se présenter) qui s'est emparé de ces problèmes à Clamart en rénovant des zones abandonnées à la contingence des fractures urbaines, en augmentant les espaces verts, en liant les quartiers par de nouvelles connectivités, en créant des pôles de centralité (notamment en matière culturelle) ailleurs qu'au centre historique. C'est la gauche encore qui s'est efforcé de rééquilibrer socialement et morphologiquement une ville qui en formait deux ou trois...C'est la gauche qui s'est efforcé de penser la ville à une échelle qui dépasse les limites communales même si en matière d'intercommunalité et de Grand Paris, il y a beaucoup à dire (voir à ce sujet l'article Grand Paris et petits élus)...
Nous aurons sans nul doute l'occasion de débattre de toutes ces questions à de nouvelles reprises!


lundi 20 janvier 2014

les soirées possibles de M. Berger

Sur le thème "la ville qui s'endort à 19h45" et pour aider M. Berger à savoir qu'à Clamart on dort pas à l'heure de l'apéro! Voilà ce qu'il va pouvoir faire au lieu de s'endormir à 19h45 :

- Tous les soirs : ciné à Jean Arp! Heimat (lundi soir), La vie d'Adèle (mardi soir), Philoména (mercredi soir et vendredi soir) Tel père tel fils (jeudi soir), etc  après tout il a qu'à se procurer (gratuitement ) le programme!

- Le 21 à 20h30 : soirée galette du quartier centre. Il va pouvoir bouffer!

- Le 22 à 20h30 : soirée galette du quartier gare.Bis!

- Le 23 c’est dîner concert à l'Autrement Bon. Il va pouvoir écouter de la musique!

- Le 24 : Festival rock Träce au conservatoire avec 3 groupes. Il va pouvoir pogoter! Ou à Jean Arp le spectacle "Instable" (danse).

- Le 25 : festival de cinéma, Clamart fait son cinéma (11 courts-métrages). Mais aussi un dîner-concert à l'Autrement Bon (encore!!!). Il va pouvoir choisir!

Sans oublier les activités des 300 assos de la ville et des centres socio-culturels. Mais là, M. Berger, il fallait se mettre au courant via le forum des associations qui se tient chaque rentrée, ce qui  je l'espère ne vous aura pas échappé.

Mais on sort tous les soirs dans cette ville!


Outrance...

Clamart, telle que décrite par le candidat Berger, ce n’est plus Clamart mais Port au Prince après une catastrophe : ainsi saviez vous que les bâtiments scolaires étaient quasi à l'abandon? Que la criminalité était galopante, les espaces verts "négligés", le gaspillage la règle? Que les logements "Clamart Habitat" sont mal entretenus? Les employés municipaux, démotivés et inefficaces (merci pour eux) sont trop nombreux et mal payés...Toujours selon M. Berger, la restauration scolaire est de qualité médiocre (merci cuistot!) Il faut s'attendre à du changement! Ces affirmations sont tout à la fois dénuées de la moindre justification concrète et singulièrement outrées, péremptoires, en un mot. C'est un tableau noir de la commune dressé pour des raisons politiciennes. Mais l'outrance ne paye pas toujours. Si tous les moyens sont bons pour disqualifier l'adversaire, le principe de réalité peut s'avérer aussi payant : la réalité c’est que les espaces verts sont plus nombreux et plus attractifs qu'avant (Maison Blanche, Auzelle). Quant à la forêt, sa gestion n'est pas municipale... Les écoles, les Clamartois les fréquentent au quotidien et ils en connaissent l'état réel. Pas besoin, M. Berger de noircir un tableau que chacun est en mesure de juger. L'insécurité dont parle le candidat de l'UMP c'est aussi le résultat d'une politique de casse sociale, de diminution par le pouvoir national précédent des effectifs de la police nationale à Clamart et d'abandon de la police de proximité au profit d'une politique du chiffre qui n'a laissé qu'angoisse et incompréhension, tant dans les commissariats que dans les quartiers. La création d'une police municipale que le candidat Berger promet, sans augmentation d'impôts encore une fois,  n'est qu'un leurre. On ne peut dénoncer les charges galopantes qui pèsent sur les communes (ce qui est vrai du fait de la baisse des dotations initiées par le pouvoir Sarkozy et poursuivie, hélas, depuis) et s'engager à recruter, former et équiper des effectifs policiers sans augmenter ces mêmes charges... C'est de plus, selon nous, une prérogative régalienne de l'Etat. Mais l'outrance dans les dénonciations et l'incohérence dans les promesses est une méthode. Que nous nous permettons de dénoncer et, sans doute, aurons-nous encore à le faire...

samedi 18 janvier 2014

Spectacle

Chanter sous l'occupation passe ce week-end au théâtre des Rochers à Clamart. L'occasion d'entendre chanter une personnalité bien connue de la ville sur une problématique fort intéressante : le rôle des artistes à Paris durant l'occupation.