mardi 18 mars 2014

Bio, c'est bon!

L'ouverture d'un magasin d'alimentation Bio sur le bas Clamart vient rappeler l'urgence d'un changement majeur de comportement dans l'appréhension des agricultures et plus généralement de la gestion et de l'exploitation des ressources. A ceux qui n'y verraient qu'un luxe "bobo" de circonstances, je conseille la lecture si facile du petit livre de Pierre Rabhi, "Manifeste pour la Terre et l'humanisme" (Actes Sud 2008).démontrée. Il ne s'agit pas de s'amuser à jouer les écolos de salon mais bel et bien de sauvegarder ce qui peut l'être et d'imposer une plus  grande justice sociale planétaire. C’est pourquoi l'écologie est politique et est fondamentalement un courant de pensée de gauche et non une mode qui pourrait s'accommoder à tous les programmes.
L'urgence d'imposer une agro écologie et de développer les circuits courts pour prendre à bras le corps le problème de la faim dans le monde comme celui de la déforestation ou de l'érosion tragique des sols agricoles y apparaît comme une évidence
Il y a beaucoup à faire et, à Clamart,  seuls les deux programmes de gauche prennent en compte ces notions d'économie solidaires et de proximité, les circuits courts et la promotion de l'agriculture paysanne (via les Amap). Les magasins bio en effet c’est bien, mais le lien direct au producteur c'est mieux encore! On croit souvent, en ville, et en particulier en banlieue parisienne, que c'est une impossibilité liée à la distance. C'est faux : les terres agricoles d'ïle de France constituent un terroir majeur du potentiel national et les pratiques culturales raisonnées s'y développent. A Clamart, la proximité du rural est réelle et les producteurs n'hésitent pas à se déplacer sur les marchés ou via les Amap, donc. Développer cette possibilité c'est redonner à la terre sa vie, au consommateur sa responsabilité, au producteur son exigence éthique et sa joie, à  l'acte d'échanger sa signification.

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