mardi 20 décembre 2016

Monoprix : la lubie autocratique.

A l'occasion de la réunion de quartier du Centre, M. Berger a rappelé son attachement au Monoprix qu'il souhaite voir s'installer au centre Desprez. Rappelons notre opposition à ce projet, opposition qui tient en plusieurs arguments :
1/sur le lien entre un projet commercial et une élection politique. Quels intérêts ont des candidats à mettre dans un programme la venue de telle ou telle enseigne dans une commune? On est bien en droit de se le demander et on nage ici en pleine confusion des genres.
2/ sur l'idée même d'une telle enseigne en lieu et place d'une enseigne discount à l'origine (ED, puis Dia). On sent bien qu'il s'agit de changer de clientèle et d'attirer une clientèle plus huppée. Question de prestige?
3/ sur l'idée même d'un tel concept de magasin en centre-ville; Clamart a la chance de posséder encore (pour combien de temps?)un tissu commercial relativement varié pour une ville de banlieue. Des magasins de vêtements dont certains très anciennement implantés; des commerce de bouche en assez grand nombre; des magasins de chaussures; des drogueries. La concurrence, pourtant redoutable, liée à la proximité de Paris, de Vélizy 2 et à un degré moindre de la Vache Noire, n'empêche pas ces magasins de survivre ou de prospérer et de faire de Clamart une ville où in fine on peut faire ses courses à tous les prix. Comme argument, M. Berger a utilisé, lors de cette réunion publique, l'idée de l'ouverture sur la pause méridienne. Oui, en effet, il sera plus facile pour une enseigne comme Monoprix d'imposer des plages d'ouvertures larges (et antisociales), ce que ne pourront pas nécessairement faire les concurrents de petite dimension. Le commerçant n'a-t-il pas le droit de manger tranquille, de se reposer le dimanche lui aussi? L'ouverture d'une telle enseigne tuerait à coup sûr nombre de commerces de proximité qui parviennent aujourd'hui, tant bien que mal, à faire de Clamart un lieu vivant et non une simple ville-dortoir.
C'est pourquoi l'implantation d'un Monoprix au centre de Clamart, face au marché du Trosy, serait un contre sens, en plus d'être une mesure socialement et politiquement rétrograde!
Mais puisque le maire le veut....

jeudi 8 décembre 2016

Le commandant Duval, communard dont la mémoire est attachée à Clamart.


Le 25 novembre 1944, le conseil municipal donna le nom de "Commandant Duval" à une rue située dans le quartier Trivaux. Pour la plupart des Clamartois celui-ci est un parfait inconnu. C’est pourtant avec fierté et reconnaissance que nous saluons la mémoire d’Emile Victor Duval (1841-1871). Dès 1864, il fut un infatigable animateur du mouvement ouvrier parisien. Précurseur du syndicalisme, il créa des associations mutualistes. Fondeur, il organisa inlassablement sa branche professionnelle. Au début de l’année 1870, il anima, durant 4 mois, une grève des fondeurs qui se termina victorieusement. Parallèlement, il rejoignit le mouvement de Blanqui, ce républicain révolutionnaire qui, avant Marx, se réclama du communisme, puis en 1867, s’inscrivit à la première Internationale ouvrière. Meneur d’hommes, Duval participa activement au renversement de l’Empire et à l’instauration de la République, le 4 septembre 1870 et accéda à de hautes fonctions dans la Garde nationale. Il fut l’un des instigateurs, le 18 mars 1870 de la proclamation de la Commune où il exerça de hautes responsabilités militaires. Il fut nommé, le 3 avril, général. Le lendemain il dirige une des trois colonnes qui marchent contre Versailles. Encerclé entre Châtillon et Villacoublay, il est fait prisonnier. En dépit des promesses qui avaient été faites, le 4 avril 1871, il est fusillé sur place, au carrefour du Petit Bicêtre, actuellement rond point du Petit Clamart, contre le mur d’un horticulteur, en criant "Vive la Commune".
Emile Duval, général de la commune, brochure des » amis de la Commmune de Paris 1871
Emile Victor Duval, dessin anonyme.
Du village à la ville, Clamart de 1840 à nos jours Alfed rastoul p 67
lire aussi une longue notice ici : http://www.gauchemip.org/spip.php?article8013

dimanche 6 novembre 2016

Infos locales

On nous demande de communiquer ça . On le fait bien volontiers!


et ça aussi!
Réunion publique, à propos des traités TAFTA et CETA, organisée par Attac.

vendredi 4 novembre 2016

Petite fleur

"Petite fleur" c'est le titre du plus célèbre morceau d'un grand jazzman, Sidney Bechet. Ce pourrait être aussi le résumé de la politique droitière de la municipalité actuelle de Clamart. Remplir des bacs à fleurs en béton, couper les arbres, bétonner la ville, exploser le sous-sol à coups de parkings et d'équipements souterrains. Cette fleur, la troisième, -Clamart ville super fleurie!- est bien à la hauteur de l'ambition du maire actuel : faire joli. Ah... le beau.... On a déjà beaucoup glosé là-dessus n'y revenons pas... Mais tout de même... Quid du contenu politique? Tout dans les apparences. Faire beau, faire joli, pour faire croire : faire croire à l'ancienneté (le style néo classique gerbos); faire croire à l'environnement (la troisième fleur); faire croire à la défense de l'intérêt général (les panneaux de propagande sur le stade); faire croire à la sécurité (caméras); faire croire à des lieux désaffectés (politique des palissades); et faire croire à ce que l'on gère la ville. On la gère en effet! Et l'habitant digère de moins en moins bien : hausse des tarifs municipaux, projets délirants (Gare, Hunebelle), absence de concertation (disparition des conseils de quartiers qui ne sont plus que des simples réunions d'informations...)... Dans tous les domaines, la communication propagandiste masque les vœux destructeurs d'un équilibre ancien entre urbanisation et esprit village... Triste résultat. Triste politique. Toute petite fleur.

des fleurs...

La mairie s'envoie des fleurs dans Clamart Intox, euh pardon, Clamart Infos. Tout heureux le maire s'enorgueillit de la promesse tenue d'une fleur supplémentaire sur le panneau d'entrée de la ville. Clamart ville fleurie! Mao disait à l'aube de la révolution culturelle triomphante "que 100 fleurs s'épanouissent..." On sait ce qu'il advint du printemps chinois... Ah au fait combien d'arbres abattus quartier Fleury ces derniers jours? C'est ringard! Pour poursuivre, la communication municipale essaie de justifier l'injustifiable tentative de fermeture de la PBR. Lisez donc plutôt le dernier numéro d'Un jour à Clamart pour mieux saisir l'affaire. Qu'on se le dise!

samedi 22 octobre 2016

Une forte personnalité ignorée par Clamart où elle vécut, PAULETTE NARDAL


C'est par un mail d'une journaliste de France Ô au service des archives de Clamart, demandant des renseignements sur le passé clamartois de Paulette Nardal, que cette martiniquaise petite fille d'esclave, sort enfin de son complet anonymat chez nous. Cela en dit long sur la capacité d'indifférence et d'étanchéité de la bonne société clamartoise pour toute personne étrangère dans les années 1920-1930.
portrait de P. Nardal, auteur inconnu.
Pourtant, ce fut vraiment une personne remarquable.
En 1920, elle fut la première femme noire à s'inscrire à la Sorbonne où elle obtint une licence d'Anglais. On ne sait pas quand exactement elle s'installa à Clamart, près de la gare, 7 rue Hébert. Son appartement, qu'elle occupait avec certaines de ses 7 sœurs, devint très vite un salon de rencontre d'intellectuels noirs, tant francophones qu'anglophones. Elle créa La Revue du Monde Noir, une revue bilingue et tribune noire qui précéda et inspira le mouvement de la Négritude. Léopold Sedar Senghor y écrivit.
Puis, elle devint attachée parlementaire de députés français noirs. Ensuite, en lien avec la SDN, elle partit en Afrique contrer la propagande italienne contre le Négus. A son retour fin 1939, son bateau fut coulé par un sous-marin allemand. Elle resta invalide des 2 jambes toute sa vie. De retour dans son île, elle donna des cours d'anglais aux volontaires pour partir se battre à Londres et s'occupa d’un mouvement pour le vote féminin. Cette amoureuse de chants et de danses, qui fréquenta à Paris assidument "le bal nègre" donna des cours de chant et anima une chorale de chants militants noirs. Elle ne cessa de répéter cette formule qui devint si célèbre :"Black is Beautiful"
Pourquoi trouver très important de célébrer la présence dans le passé d'une telle personne dans notre cité? Parce que tant de clamartois issus d'autres contrées, d'autres cultures, ont enfin dans notre ville, le droit de voir élever au niveau de célébrités clamartoises, un visage dans lequel ils peuvent s'identifier. C'est la tâche des amoureux de l'histoire de notre ville de faire qu'elle ne soit que la première. Car combien de personnes des deux sexes qui sont restées dans l'anonymat ont vécu ou sont passées dans notre ville mériteraient d'être mises en valeur: artistes, militants, suffragettes, syndicalistes, animateurs associatifs, élus qui n'ont eu que le tort d'être à leur époque, en marge ou opposants?

vendredi 21 octobre 2016

Souriez...

... Vous êtes filmés. Ça y est! La pierre angulaire du programme sécuritaire municipal est en place. La boule blanche qui orne ce lampadaire?
Une caméra de vidéo surveillance de la voie publique qui ne va pas empêcher le délit de se produire, l'infraction de se commettre, mais va la filmer... On sait très bien que la sécurité n'augmente guère avec des caméras. Mais les impôts par contre... Le coût de ce dispositif est à corréler au moins disant des autres services publics dans la ville (notamment scolaires, culturels et sociaux...). Au fait, des textes réglementaires encadrent ce dispositif. Il faut une information claire sur les lieux concernés. Inutile de préciser qu'ici ce n'est guère le cas et que la municipalité est en infraction à ce sujet, si tant est que la caméra filme... Les textes règlementaires sont régulièrement rappelés par la CNIL. En voici les références :

Le code de la sécurité intérieure :
Articles L223-1 et suivants (lutte contre le terrorisme)
Articles L251-1 et suivants
La loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés
Le code civil :Article 9 (protection de la vie privée).

et un lien intéressant : https://www.cnil.fr/sites/default/files/typo/document/CNIL_Video_voie_publique.pdf

jeudi 20 octobre 2016

Discrimination ?

Nouvelle ballade aux 3F pour continuer à rencontrer les habitants et savoir ce qu'ils pensent des projets de destruction de la cité. Ma conviction est très claire : tous ceux que je rencontre ne comprennent pas pourquoi on veut détruire un lieu rénové et n'y voient qu'une opération destinée à chasser les classes populaires. Plus grave encore, ils assimilent cela à une politique discriminatoire. Les échos autour du "supermarché de l'orient" sont représentatifs de cette conviction. Depuis 2012, le gérant du magasin ne paie plus de bail (non renouvelé) mais une indemnité d'occupation. Les locaux ne sont donc plus entretenus. En effet, il avait été négocié à cette date le transfert de son magasin dans des locaux plus petits, plus chers mais modernes et flambants neufs. Il est déterminé à ouvrir dans ces locaux qui lui étaient de prime abord destinés par le bailleur, les 3F. Mais voilà que pour une raison inconnue, le bail ne lui est pas attribué. Il est pourtant l'unique destinataire du projet de bail, de plus de 50 pages, et c'est avec lui que la négociation a eu lieu. Le changement de municipalité semble déterminant. Des négociations avec d'autres commerces ont eu lieu ces derniers temps. Le "supermarché de l'orient" est un établissement qui a une clientèle fidèle et établie. Il propose à la vente des produits de toutes sortes orientaux ou non, hallal ou non. Il remplit une fonction indéniable dans le quartier. Preuve en est, les 900 pétitionnaires en 15 jours, qui réclament le maintien de ce commerce de proximité essentiel dans le quartier! Eh quoi, ferait-il tâche dans le paysage Clamartois? Pourquoi lui refuse-t-on aujourd'hui un bail qui lui était destiné? N'y a-t-il que Monoprix qui ait droit de s'implanter avec la municipalité de droite extrême? Une réponse claire à ces questions serait que le bail négocié soit enfin attribué. Que cessent également les bruits selon lesquels ce "supermarché de l'orient" est fermé.

dimanche 9 octobre 2016

Libérez la Bibliothèque!

Et, au cœur de la cité de la Plaine, un cri s'est élevé. Trois mots simples, évidents, devant ce paysage désolant : "libérez la bibliothèque!" Jeunes, vieux, femmes, hommes, enfants, de toutes les couleurs, les participants se sont donné la main et ont fait vivre cette exigence, cri du cœur et cri de colère. L'espace d'un instant nous étions ensembles ailleurs. Dans les pages d'un conte, dans les images d'une fable. La PBR se présente comme un nid et à l'intérieur les activités continuaient. Ce nid est aujourd'hui menacé par des palissades, une vraie manie à Clamart....
Les paroles de la famille Schlumberger, les mots de G. Patte, ceux des enfants, des habitants, tous émus aux larmes, ont fait résonner ce qu'est cette bibliothèque. Un espace de liberté et de vie.

vendredi 7 octobre 2016

la Petite Bibliothèque Ronde encore!

On va pas refaire un énième article. On va manifester demain à 14h30 devant la PBR !

mardi 4 octobre 2016

Histoire de Clamart : unir ou diviser les Clamartois?

C'est vraiment la question qui se pose, après l'exposition du 15 au 25 septembre des "amis de Clamart" intitulée "Clamart en personnes," en fait une galerie de portraits de clamartois célèbres. Au premier abord, une manifestation bon enfant et récréative, l'occasion d'une première prise de contact avec l'histoire locale pour certains, et pour d'autres de faire le plein d'anecdotes pour ébahir les amis de passage. Cependant, ne nous trompons pas, l'histoire d'une ville, est un enjeu politique important. Et cette exposition programmée par l'adjoint à la culture, au tourisme et au patrimoine, met en avant une série de personnes politiques, artistiques ou médiatiques pour
en faire les symboles de la ville. Ce faisant, et c'est là où réside toute la manœuvre, elle exclut des pans entiers de l'histoire toute une population dont elle organise l'oubli et l'invisibilité et fait ainsi, en cette période de campagne présidentielle plaisir à un certain électorat. Rien sur le radical Ferdinand Picquart, le premier maire de gauche de la troisième république, qui, en 1905, se battit pour l'école laïque et l'aménagement des lotissements du haut. Rien sur Ernest de St Etienne, l'ouvrier communiste, maire durant le Front populaire, qui vint en aide aux chômeurs et nécessiteux. Par contre, les deux maires bonapartistes sont bien présents: Jean-Pierre Corby nommé en 1800 par le consul Bonaparte et Jules Hunebelle nommé en1856 par le neveu Louis Napoléon Bonaparte.
De plus, ce type d'exposition jette dans l'invisibilité, toute une série de personnes et de faits qui pourtant ont participé à l'histoire de la ville. Comment construire une identité qui unit toute notre communauté dans sa diversité, si l'on exclut de son histoire les luttes et les drames des lavandières et des carriers et la disette de dizaines d'ouvriers agricoles qui en 1793-94, n'avait plus de pain et de vin, victimes des accapareurs?
C.O

samedi 24 septembre 2016

Peur sur la Ville?

Que se passe-t-il à Clamart? le risque d'attentat est-il plus élevé qu'ailleurs? La délinquance est-elle une menace telle qu'il y aurait des mesures exceptionnelles à prendre? Notre ville vit-elle dans la peur? En tous cas la municipalité a frappé fort en instaurant un arrêté anti regroupement à partir de ... 18 heures!!!Cet arrêté rend illégal tout rassemblement de plus de 5 citoyens. C'est une mesure clairement inique qui cherche à profiter d'un climat anxiogène pour atteindre aux libertés élémentaires des citoyens. En réalité cet arrêté vise quelques jeunes qui ont pris l'habitude de faire de la place de la mairie le lieu de leurs rencontres. Au lieu de dialoguer avec pédagogie, la police municipale en particulier a décidé de faire taire les jeunes. Cela fait désormais plusieurs mois qu'un "jeu du chat et de la souris" s'est instauré entre les policiers municipaux et les jeunes en question, plutôt inoffensifs même s'ils peuvent s'avérer bruyant. Loin de calmer les tensions, cet arrêté ne fait qu'envenimer les choses. Le climat d'insécurité est donc ainsi savamment entretenu par une municipalité avide de justifier ses choix sécuritaires : caméras, police municipale armée... Cet horaire qui est celui de la sortie des écoles et des bureaux est clairement un horaire qui frappe chacun : on est loin des arrêtés que certaines communes ont établi à partir de 23 heures ou minuit et dans des circonstances autrement plus graves. Nous promenant aux 3F récemment, les jeunes rencontrés nous ont clairement exprimé leur mécontentement vis à vis de procédés qu'ils estiment vexatoires et discriminatoires : verbalisation pour tapages à 14 heures, contrôles systématiques... Le dialogue, la pédagogie et l'éducation par les activités socio-culturelles sont les armes les plus efficaces pour lutter contre les phénomènes de micro délinquance ou de nuisances, pour établir le vivre ensemble nécessaire à la vie de la cité.

jeudi 8 septembre 2016

Hunebelle, mémoire d'un haut lieu du vivre ensemble à Clamart.


Mémoire d'un haut lieu du vivre ensemble: la place Hunebelle et ses environs. Tous les clamartois y passent au moins une à plusieurs fois par an en ignorant tout de son histoire. Pourtant cet endroit, menacé aujourd'hui, a contribué à la renommée et au développement matériel et culturel de la ville. Cela commence à l'époque de la révolution française. Clamart retrouve le plein exercice de ses prérogatives communales, qu'elle avait perdues pour passer vers 1660 sous la juridiction de Meudon. Cette évolution se fait sentir dans le changement de nom: « Clamart sous Meudon » devint « Clamart le vignoble ». Un des combats importants des municipalités de l'époque fut de retrouver la maîtrise de l’aménagement de son territoire. Ce ne fut pas un combat facile. Une grande partie du territoire, le bois, mais aussi les champs communaux avaient été enfermés par un mur et annexés à une chasse royale qui s'étendait vers Versailles. En 1794, après plus d'une année de procédure, une parcelle dans un angle tout proche du village fut déboisée et on y déplaça le cimetière paroissial qui entourait l'église St Pierre St Paul. À la même époque, Clamart se débattait pour sa subsistance et son ravitaillement en blé contre les pénuries et la disette, mais c'est une autre histoire. Longtemps Clamart évoqua pour les Parisiens un lieu de déchéance, un cimetière de leur ville dépendant de l'hôtel Dieu où l'on enterrait tous les suppliciés. Seuls quelques riches avaient fait du village un lieu de villégiature. Tout change à partir de 1840, avec le chemin de fer. La notoriété de Clamart vint avec l'arrivée des parisiens dans notre forêt, facilitée par la proximité de la gare, première station depuis Paris. Tous les week-ends, les citadins à la recherche de plein air, de nature et de détente affluèrent. C'est la ruée vers le bois. Les uns grimpaient par les sentiers de la côte des moulins vers la porte de Clamart, l'actuelle place des gardes. Les autres allaient par un chemin plat, en droite ligne arrivant par une rue nouvellement percée. Cet accés tout proche du bourg fut progressivement aménagé. Vers 1870, une brèche fut percée dans le mur qui avait entouré la forêt, longtemps chasse royale. Avec la très rapide augmentation démographique, le cimetière de 1794 devint trop petit et à partir de 1869, il fut déplacé au Bois Tardieu. Cette décision libéra donc un espace qui devint une place qui finissait à l'entrée du bois : l'actuelle place Hunebelle . Elle se transforma vite en lieu de réjouissance, de déjeuner sur l'herbe, de rencontres, avec alentour, bars, guinguettes,et bals. Certains s'y installèrent, et devinrent des clamartois aussi attachés à l'esprit de clocher que les plus anciens. À cette époque donc, l'accueil massif d'étrangers à la commune, contribua à la prospérité de la ville naissante Rapidement, vers la fin du XIX°, la place devint importante pour la vie sociale de Clamart. Très vite, elle devint un lieu investi par les projets et les initiatives des clamartois comme la fête locale fin juin-début juillet. Des festivités locales y réunissaient une population éclatée en quartiers distants et en classes sociales opposées. Les fonctionnaires et employés souvent locataires de maisons de rapport près de la gare y côtoyaient les propriétaires des maisons cossues, les habitants de lotissements comme au petit Clamart, les exploitants des nombreux champs, prés, potagers, ou pépiniéristes et les ouvrier-e-s agricoles, carriers ou blanchisseurs. Le groupe soudé des villageois qui faisait souche depuis des siècles doit cohabiter avec une foule de plus en plus grande, venue d'ailleurs. Alfred Rastoul commente ainsi : « On peut donc dire que notre commune, à l'orée du XX° siècle, a perdu son unité ethnique à mesure que sa population augmentait". Clamart a donc déjà dans son passé surmonté les tensions d'une cohabitation avec une population différente. Ce lieu resta indemne des opérations immobilières qui sévissaient dans tous les coins de la commune. Tout au cours du XX° siècle, c'est surtout par la culture et l'éducation qu'elle continua à être un lien social important. Dés 1941 sur un terrain contiguë fut inauguré un stade scolaire transformé après la guerre en stade municipal, puis autour de la place, le conservatoire, une nouvelle maison des sports et enfin la salle des fêtes, au début du XXI° siècle. Pour parler d'aujourd'hui, l'historien citoyen s’efface et laisse la place au seul citoyen, interloqué par l'évolution que pourrait subir cet endroit. Pour remplacer une piste sportive usée par trente anées d'activité, le stade aérien serait détruit et laisserait la place, outre le terrain de rugby en extérieur, à un stade d’athlétisme en salle semi enterré, qui servirait à des compétitions de haut niveau en liaison avec la fédération française d’athlétisme. En dessous, trois étages constituant un véritable centre commercial souterrain de loisirs et de sport, avec bowling, centre de remise en forme et un parking géant de 400 places. Dans les gradins, un restaurant « panoramique ». Qu'est-ce qui dans ce projet apporterait de plus comme lien social pour l'ensemble de la commune ? Nos édiles sur ce point sont muets, et en escomptent une plus grande notoriété pour la ville et oublient, ce lieu le rapelle pourtant, que celle-ci vient d'abord de l'action des concitoyens. Ils restent hermétiques aux protestations des citoyens. Eux pourtant ont bien compris les conséquences. Un tel projet en y imposant un bunker profond de 20m, réelle menaçe pour l'équilibre hydrologique, casserait le lien ancestral symbolique mais aussi réel de ce lieu avec sa forêt. Cet endroit qui avait échappé aux promoteurs de lotissements ou d'immeubles de rapports au siècle dernier redeviendrait un terrain de chasse, mais pour affairistes, cette fois-ci. C. O.

dimanche 4 septembre 2016

Dérapages... incontrôlés?

Décidément, les élus Clamartois de la majorité municipale se distinguent par leur impulsivité, dans la rue, sur les réseaux sociaux, révélant ainsi la réalité de leurs idées. Sur twitter, dont on ne dira jamais assez qu'il réduit le débat politique à de vulgaires sentences assénées, l'adjoint aux anciens combattants s'est livré à une attaque odieuse, plongeant la tête la première dans le fumier de la nauséabonde polémique que de sous intellectuels et de pseudos journalistes épaulés par les politiques en mal de popularité ont alimenté tout l'été. Comparant les porteuses de burkini à une pollution des plages, cet adjoint se montre indigne de sa fonction (lire ICI) Il n'en est d'ailleurs pas à son coup d'essai : il y a quelques mois il livrait le message suivant que n'aurait pas renié le FN, "Clamart en France est aux Français..."
Hier en marge du forum des associations, l'adjoint aux asssociations s'emportait bruyamment sous les yeux atterrés de nombreux témoins de tous bords, à l'égard de distributeurs de tracts dont le seul tort était d'exprimer par écrit et sans aucun désordre, des idées contraires aux siennes. Lui non plus n'en était pas à son coup d'essai : les représentants des parents d'élèves qui furent vertement accueillis par le personnage l'an passé après la manifestation de protestation contre les nouveaux tarifs, s'en souviennent. Bref autant de comportements qui à force de se répéter ne semblent pas le fruit du hasard. Jamais désapprouvés par le maire, ces soubresauts antidémocratiques ne seraient-ils que le résultat des montées de testostérone? Ou ne peut-on y voir une (pas très fine) stratégie d'intimidation? La question est posée.

samedi 3 septembre 2016

trouble à l'ordre public?

Le forum des associations s'est tenu comme traditionnellement au stade Hunebelle ce samedi. Le soleil était de la partie, l'aligot était de sortie et ça sentait bon la merguez sur fond d'orchestre breton. Des militants distribuaient pacifiquement et avec le sourire leur prose qu'on est libre ou non d'apprécier et de recueillir. Il y avait là les gens du NPA, les représentants de l'Association des Usagers des transports de Clamart (qui n'avait pas obtenu de stand...), les rédacteurs d'Un Jour à Clamart, journal de Clamart, et les membres du collectif Hunebelle. Tout se passait bien sous l’œil amusé(?), goguenard (?) ou simplement vigilant des forces de police municipale et nationale. C'est alors que M. Coscas, adjoint au maire, crut bon de faire sur la voie publique un esclandre prenant vivement à partie les distributeurs des divers tracts et journaux. Prétendant au mépris du droit élémentaire que la diffusion des écrits était ce jour-là interdite. La scène se déroulant sous l’œil de nombreux élus de la majorité et de l'opposition, du député M.Germain (PS - majorité nationale) au maire de Clamart, M. Berger (LR - opposition nationale) et du commissaire de police de Clamart. Interrogé, M. le Commissaire, nous certifiait qu'il ne voyait aucun trouble à l'ordre public dans la distribution pacifique et joviale des différents journaux... Il nous semble que savoir garder son sang-froid lorsqu'on est simple élu de la République, fut-ce d'une petite commune de banlieue, est le minimum requis...Non mais!

mercredi 6 juillet 2016

Petite Bibliothèque Ronde en danger

Quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage... C'est ce qui arrive régulièrement aux institutions dont on veut se débarrasser. Pas rentable, pas notre responsabilité... Ainsi en va-t-il à nouveau pour la Petite Bibliothèque Ronde, déjà sauvée en 2006 grâce à une mobilisation et une longue occupation de militants passionnés... Menacée de fermeture par le non-renouvellement d'une convention liant la PBR à la municipalité. Cette institution clamartoise de grand renom se voit donc contrainte d'envisager sa fermeture... Une pétition circule sur internet, un site est lancé, ici. Au fond du problème, le travail de fond de ce type d'institutions, loin des projets voyants et à grands spectacles. Soutenons la PBR!!!

lundi 20 juin 2016

Un jour à Clamart

Un nouveau journal à Clamart! La nouvelle est d'importance. En contrepoint à la désinformation municipale, lisez Un jour à Clamart! D'abord créé à l'occasion de KM1, les encouragements reçus ont fait franchir le pas à ses créateurs... Un jour à Clamart! est né. Numéros disponibles sur le site du journal, ICI.Le N°2 est en cours de distribution à l'occasion des festivités de juin. Pour un journal fait par les clamartois pour les clamartois avec le soutien du collectif "Clamart dit Non à la Ringardise"! Qu'on se le dise!

mardi 7 juin 2016

Km un, concertation zéro.

Samedi dernier, 4 juin, le chantier du super métro Grand Paris Express était lancé en fanfare (au sens propre) avec village d'animations, défilé polycommunal, invités de standing et tutti quanti. On pourrait rediscuter des heures sur l'opportunité ou non de ce projet gigantesque (le plus important d'Europe dixunt ses fans, coût estimé 30 milliards), sur les méthodes employées tant dans la définition du tracé que sur le financement (un projet payé en amont par l'impôt...)A ce stade, ce n'est pas ce qui m'intéresse. Au bénéfice temps-relations urbaines que représente ce projet, incontestable, j'opposerai néanmoins l'idée suivante : plus on élargit et facilite les communications, plus le rayonnement s'élargit et l'aire urbaine aussi. On ne fait pas que faciliter les communications : on renforce encore davantage l'hyper centre que constitue l'aire urbaine de Paris, seule aire urbaine majeure en Île de France (les 3 autres aires urbaines sont si éloignées et si réduites qu'elles en sont insignifiantes ...).
(ici carte des aires urbaines en Ile de France) Cette manifestation qui se voulait populaire mais dont la cohabitation VIP - peuple était soigneusement cadenassée (en gros la population eût le droit d'accéder au village quand les "huiles" en étaient parties) fut l'occasion pour certains de gentiment bousculer le discours consensuel. D'abord par la présence dans la parade clamartoise d'une bande d'hurluberlus motivés, aussi nombreux que les soutiens des élus, pour distribuer tracts et autocollants fustigeant certaines pratiques du pouvoir local. Puis, à l'arrivée, par le déploiement d'une banderole signée des différents collectifs qui fleurissent dans notre ville, place de la gare, sous les yeux (cochez votre choix) tantôt ébahis, indifférents, amusés, goguenards ou mécontents de la foule. (Toutes ces réactions furent observés par moi, j'en témoigne.)
Signalons aussi la discrète et sympathique présence, à leurs côtés, de militants "Nuit Debout", venus parfois de loin faire la fête avec Valls; mais lui avait finalement renoncé à venir... Certains y voient un lien de cause à effet... Ah, les mauvais esprits! Faut dire que Le Parisien ayant annoncé leur présence, c'était peut-être dissuasif. Du coup, c'est dans une ambiance bon enfant que fut brièvement scandée le slogan "Retrait retrait de la loi Travail!" Nous noterons l'immense esprit de responsabilité de ces militants qui n'entreprirent rien de violent. Peut-être parce qu'il n'y a pas de volonté de violence a priori dans l'acte de contester. Mais alors que contestaient-ils tous ces gens venus de milieux si différents malgré leur faible nombre? L'absence de concertation dans l'élaboration des projets urbains, une conception limitée de la démocratie (en gros la démocratie c'est tous les 5 ou 6 ans lors des élections), le décalage entre les projets grandioses et coûteux et les besoins réels des habitants. En particulier à Clamart. En particulier sur 4 dossiers : - la vente honteuse de la place de la gare, désaffectée de force, déclassée par une procédure légale mais tellement illégitime. - le projet scandaleusement dispendieux de destruction de la résidence des 3F, après une rénovation de 40 millions d'euros dans les dernières années. - le projet ex piscine, si éloigné des voeux des habitants. - le pharaonique et dangereux projet Hunebelle, 20 mètres de creusement en sous-sol, 4 niveaux souterrains, des équipements hors de propos et un site sacrifié au prétexte d'une vision élitiste et mercantile du loisir sportif.
Rien contre le métro donc; beaucoup contre ces manières de faire, ces dépenses somptuaires inutiles et l'exploitation qu'en font certaines communes, Clamart en premier lieu.

samedi 4 juin 2016

ça s'écroule.

Ça s'écroule... Le long de la voie ferrée, sentier de la borne sud. C'est sur Meudon mais c'est le hasard. Ça pourrait être à Clamart. Affaissement de terrain lié à l'eau. Voies menacées.
La nature se rappelle à nous. Comme, lorsqu'en juin 1961, 6 rues qui disparurent laissaient sur le terrain 16 morts... La fragilité du sous-sol local n'est pas une peur obscurantiste ou une vue de l'esprit. C'est une réalité. Lorsque l'on esquisse un projet de creusement de 20 mètres sous le stade Hunebelle, s'inquiéter n'est pas idiot... C'est juste se souvenir de qui nous sommes, et rappeler que si Clamart s'est implantée dans le quartier, c'est pour ses sources. Depuis, des carrières ont été creusées, développement urbain oblige... En illustration, une remontée des eaux dans une cour d'immeuble rue de Meudon.
Sait-il seulement, le maire, qu'au bas du stade l'eau n'est qu'à 3 mètres sous la terre? On nous demande de faire confiance aux "spécialistes qui savent ce qu'ils font"... Ah... Comme les spécialistes de Fukushima?

dimanche 29 mai 2016

Culture citoyenne

Pour la deuxième fois, le Théâtre Jean Arp organisait cette année un chantier théâtral. Sur un texte de Pierre Notte, 3 professionnels et 70 amateurs montent sur scène sous la houlette de deux metteurs en scène confirmés. Cette expérience illustre bien ce que peut et doit être un théâtre populaire. Sans barrière sociale, sans barrière générationnelle, avec pour seul mobile la passion de jouer et de créer, la troupe citoyenne est montée sur la scène de Jean Arp pour deux représentations archi-complètes. La culture, exigeante, au service de tous. Le Théâtre n’est pas qu’une affaire de diffusion de spectacle et de programmation ; C'est aussi affaire de création, d'engagement dans la cité; et ce type de démarche renforce à n’en pas douter le lien social dans une commune. Les Éprouvés, texte commandé à l’auteur, réécrit une histoire de Clamart, en particulier de l'hôpital Béclère, dans un récit d’anticipation angoissant et burlesque. Réflexion sur le droit à la différence et la dérive autoritaire voire totalitaire du pouvoir, Les Éprouvés est d’une brûlante actualité. Accueil de l’étranger, sélection génétique et démocratie au programme… Il faut féliciter la municipalité d'avoir laissé Jean Arp faire ce double choix d'un chantier théâtral citoyen, qui plus est autour d'un texte dont le caractère éminemment politique est une réelle réflexion sur le pouvoir et sur la médecine d'aujourd'hui. Un grand merci au théâtre Jean Arp et à tous les artisans de cette aventure, quels qu'ils soient.

dimanche 22 mai 2016

Hunebelle rebelle.

Un stade vraiment nul n'est-ce pas? Le stade Hunebelle mérite un coup de neuf (piste, gradins). Il ne mérite pas les qualificatifs dont l'affublent certains (du stade "à l'abandon" du tract de Berger en 2008 lors de sa première campagne, aux tweets récents méprisants et méprisables :
; En fait, cher monsieur, c'est la prise de vue qu'est pourrie. Ce stade accueille tous les jours nombre de joggers, scolaires, les activités périscolaires, le rugby, des concerts, Clamart plage, le final des Petits Pois et tout ça sans problème. Là, c'est le raid sportif d'hier.

Vélo et vélo...

Il y a vélo et vélo... Pendant qu'on vante les résultats de l'école de cyclisme de Clamart et qu'on se vante d'organiser une course cycliste (je ne dirai rien sur les dérives de ce sport en compétition...) on supprime les pistes cyclables, on empêche la bourse aux vélos de se tenir, on multiplie les gestes vers le "tout-voiture". Bref bientôt à Clamart ne pourront faire du vélo que notre bon gros géant de rouille ou nos jeunes apprentis champions...

lundi 16 mai 2016

sport et sport

Il y a "sport" et "sport" : l'un est la pratique d'activités qui permet d'entretenir sa forme physique, de s'amuser, de goûter au plaisir de sensations physiques. L'autre est la vaine (car sans fin) entreprise de dépassement et de recul des limites liées à l'esprit de compétition exacerbé; l'un peut apporter joie, solidarité et plaisir. l'autre entraîne triche, dopage, rivalités, orgueil démesuré. Entre eux, des degrés variés de niveau mais, en définitive, trop souvent, les défauts du sport de compétition apparaissent dès le plus bas échelon. Toutefois certaines exceptions peuvent exister... Le nouveau titre des filles de Clamart Volley qui vient orner les lignes d'un palmarès déjà bien garni, tombe à point pour rappeler la problématique du sport de haut niveau. Dans ce club, l'accent a été mis depuis plusieurs années sur la formation, l'éducation et le plaisir, AVANT le palmarès. Même si l'ambition légitime (au regard de son histoire) de jouer les premiers rôles a toujours été présente, le club de volley de Clamart a su faire des choix. Ne pas tomber dans le sport business d'élite en respectant des budgets serrés, en recrutant des joueuses formées au club dès que possible etc. Il y a deux ans après un titre et une montée,le club prévenait la fédération qu'il ne souhaitait pas accéder au plus haut niveau, faute de moyens. Cette décision assumée illustre parfaitement qu'on peut avoir des résultats, tenir un rang important sans faire n'importe quoi. Au moment où le pharaonique projet Hunebelle se dessine, certains dans la majorité municipale pensent que la nouvelle accession à l'Elite (2eme niveau national) justifie de nouvelles installations. Ils oublient qu'il n'y a pas si longtemps la salle André Deschamps accueillait des matches de coupe d'Europe. Elle est donc parfaitement calibrée pour jouer au volley sans difficultés! Un rapide coup d'oeil sur le tableau des subventions municipales illustrera d'ailleurs que cette politique d'entretenir un club de haut rang dans une ville comme Clamart est un choix qui coûte. Il se fait nécessairement aux dépends d'autres crédits, d'autres assos, d'autres stratégies. Je ne le remets pas en cause nécessairement en le disant. Ce que rend en effet le club aux enfants qui le fréquentent, en terme de qualité de la formation, de l'ambiance toujours amicale et festive et d'esprit me semble illustrer un compromis intelligent. La continuité du tournoi de Clamart (dont enfant nous lisions les résultats dans l'Equipe), sur le stade Hunebelle , entre ville et forêt, entre joueurs de tous niveaux est le plus bel exemple de la vraie réussite sportive du club. Que conclure donc? Qu'on peut pratiquer à haut niveau sans participer aux excès d'un sport business nocif. Qu'on peut être exigeant et modeste. Qu'on peut aussi, ne pas sombrer comme l'illustre hélas la dérive du rugby devenu professionnel, dans les affres du "toujours plus".

mercredi 4 mai 2016

Nuit debout

Nuit Debout! à Clamart. Bon soyons honnête soirée debout... 19h - 21h30. Pas un truc à boire sinon la parole à échanger. Environ 100 personnes réunies 2 heures et demie durant sur la place de la mairie. Pas commun! Et qu'on s'en étonne devrait nous étonner. Je veux dire c'est la vie normale d'échanger et qu'on ait besoin de nuit debout en dit long sur l'état d'assoupissement dans lequel nous (nous) sommes tenus trop longtemps. C'était sympa parfois émouvant et parfois colère. Toujours calme, respectueux. Voilà ce que moi j'ai dit. "On a parlé à juste titre de la loi travail et de ses contestations; Je voudrais juste dire deux mots de ce que nuit Debout révèle et rappelle à beaucoup qui l'avaient oublié! Nuit Debout c'est un mouvement de réappropriation d'une parole trop longtemps confisquée et dénaturée. Cette réappropriation de la parole et de l'espace public, aujourd'hui dans ces temps noirs est importantissime. Rappeler que c'est un droit d'exercice de la démocratie! Car la démocratie élective n'épuise pas la démocratie. Elle en est une forme que beaucoup ici reconnaissent. Elle n'en est pas la seule forme. Parlons de la fameuse démocratie participative! Qu'elle soit reconnue et que, par exemple, l'avis d'un commissaire enquêteur ait un poids réel dans une enquête publique. Parlons de la démocratie revendicative! Oui elle existe et c'est bien grâce à elle que nous sommes ce que nous sommes en 2016, dans un pays de droits. A ceux qui ne jurent que par leurs programmes électoraux nous avons envie de dire, chiche! Souhaitez vous réellement le mandat impératif?! Nuit debout nous fait devenir ou redevenir citoyens, acteurs de notre cité. Elle rappelle aussi et Frédéric Lordon l'a rappelé récemment, que, des paroles qui sont nécessaires, il faut un jour passer aux actes. Et j'en vois de nombreux ici qui passent aux actes tous les jours et je voudrais rappeler 4 actions que je dédie à des acteurs qui se reconnaîtront dans l'audience : - la défense du peuple syrien en lutte avec de nombreuses actions et une continuité qui mérite le respect (Vague blanche pour la Syrie) depuis 6 ans bientôt! - La défense des migrants et des sans papiers via le RESF par exemple... - Les collectifs citoyens qui naissent au gré des projets de nos élus promoteurs... - Et même, et je suis sérieux, à l'intérieur des partis politiques, les militants qui continuent à avoir le courage d'une parole critique!"

jeudi 28 avril 2016

démocratie

"Une démocratie réelle ne se résume pas au droit de voter tous les deux ou quatre ans. Il faut que les choix aient du sens; que les élus écoutent la voix des citoyens." (Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, Le prix de l'inégalité, LLL 2012.)

mercredi 27 avril 2016

3F : que décidera l'Etat?

La rénovation des 3 F annoncée à grands coups d'écrans géants et de promoteurs fatigués(voir ici) n'est pas actée. Avant de voir le projet du maire de transformer cette résidence sociale rénovée il y a peu en quartier huppé, l'Etat doit donner son autorisation de démolition. On en est loin. Les habitants ont été reçus ce jour au cabinet du ministère... C'est de l'Etat via son représentant le préfet que viendra la décision et non quoiqu'il en dise de M. le Maire. En soutien des habitants un peu trop vite délogés, sans être relogés, souhaitons que le préfet s'oppose à cette aberration!

samedi 16 avril 2016

orthographe

L'orthographe ce n'est pas la syntaxe. La réforme de l'orthographe n'est pas une réforme de la syntaxe Monsieur le Maire.... Relevons p210 de la présentation du PLU : "Dans le Bas Clamart la population plus âgée, ou de jeunes ménages requièrent des équipements d'un autre ordre" Pour justifier ce "requièrent" il faut une virgule, et même deux, quelque part! "Il faudra être attentif à la capacité d'accueil des écoles (particulièrement dans le quartier gare) car la marge de manœuvre reste un peu étroite pour accueillir une nouvelle population si de nouvelles opérations immobilières seraient construites " Non là vraiment ce n'est pas possible. La concordance des temps c'est difficile mais tout de même!!! Je laisse aux autres grincheux besogneux de mon espèce le soin d'aller rechercher les approximations syntaxiques (et non les coquilles) de ce pensum vite (et mal)fait...

PLU : premières observations ...

L'enquête publique pour le nouveau PLU en préparation débute le 2 mai et se poursuit jusqu'au 4 juin. Chacun a droit d'y consigner des avis. Je retiens deux ou trois petites phrases dans la présentation : "les équipements sportifs sont suffisants en nombre" p.210 : pourquoi alors vouloir en construire encore davantage? "Les parkings souterrains du centre-ville sont sous-utilisés" (p210) : Pourquoi alors vouloir un parking de 400 places supplémentaires? "Il faudra être attentif à la capacité d'accueil des écoles (particulièrement dans le quartier gare) car la marge de manœuvre reste un peu étroite pour accueillir une nouvelle population si de nouvelles opérations immobilières seraient construites (sic)" (p 210) sans commentaire au vu des projets gare... Outre la qualité rédactionnelle quelque peu bancale (mais enfin qui est chargé d'écrire ce genre de trucs avec autant de fautes?), on pourra tout de même s'étonner de tant d'incohérences entre le constat fait et les projets annoncés...

dimanche 10 avril 2016

J.O.? L'arnaque.

Pour justifier l'insensé projet Hunebelle, la municipalité se sert de la candidature de Paris à l'organisation des JO de 2024 et se place dans une perspective de positionnement en tant que site Olympique... Outre la malhonnêteté intellectuelle consistant à se servir d'un projet dont elle n'est ni à l'origine ni même partie prenante en tant que telle, la municipalité fait preuve d'une sacré naïveté en la matière. A ce stade rien n'est déterminé quant aux éventuels sites d'entraînement des athlètes. Mais la carte des sites prévus est elle disponible : la voilà et Clamart... comment dire heu...
(source lequipe.fr)Rappelons que la candidature à la candidature vient d'être seulement lancée et officialisée. Première arnaque donc. Vendre du rêve, la base de la politique politicienne... Sur le fond, et de manière beaucoup plus importante,rappelons ce qu'est une candidature aux JO; C'est d'abord une dépense financière faramineuse pour simplement monter des dossiers et des stratégies de lobbying. Les 4 derniers échecs français (Lille 2004, Paris 2008, paris 2012, Annecy 2012), ont coûté 120 millions d'euros (source le Figaro). La plupart à fonds totalement perdus car les infrastructures ne se réalisent qu'après. On ne peut pas considérer une candidature comme un investissement! Rappelons en plus que l'organisation même, toujours habilement présentée comme une dynamique de rentabilité est en réalité toujours désastreuse. les JO de Sydney ont généré des pertes de 2 milliards de dollars (source Le Figaro). Athènes 2004 a coûté de 9 à 13 milliards d'euros! le coût prévisionnel de la candidature 2024 est de 60 millions! L'argument financier est donc bien hasardeux. Rappelons aussi que les sites olympiques sont, lors de la manifestation, des zones où le CIO applique ses propres règles. il contraint les Etats organisateurs à modifier leur droit pour les adapter aux règles du CIO. Et la privatisation de l'espace public est alors la règle. Il s'agit d'assurer aux sponsors la rentabilité de l'événement pourtant financé par le contribuable local. Dépenses publiques, profits privés. Seconde arnaque... Chacun connaît le système et chacun continue à "vouloir" des Jeux Olympiques... Cherchez l'erreur. Les JO à Clamart? Surtout pas!

samedi 9 avril 2016

Achats compulsifs

Que de dépenses! Pour une ville présentée au bord de la faillite et ayant besoin de liquidités Clamart ne cesse de préempter. Le quartier ancienne piscine- Hunebelle-rue de Meudon est en train de se préparer à subir une transformation radicale et inquiétante. Après avoir acheté l'immeuble voisin, la maire s'apprête à acheter la parcelle de la CPAM sise rue de Meudon. Résultat un vaste terrain disponible pour une opération immobilière. Il y a fort à parier en effet que ces parcelles ne se transformeront guère en logements sociaux ou en petits lots individuels, mais bel et bien en immeubles de style faussement haussmannien, "avec matériau noble" comme aiment à le rappeler les plaquettes des divers programmes déjà en cours... Ce quartier de centre ville ouvert sur la forêt et constitué de pavillons modestes, est en train de se transformer en un quartier dense de résidences privées avec voies privatisées (cf projet ancienne piscine). Il est légitime lorsqu'une telle parcelle se libère que la mairie se projette dans l'avenir et propose un aménagement. Ce n'est pas tant la préemption qui pose problème que la nature de ce qui est systématiquement fait depuis quelques temps. Mais à chaque fois le service public (communal ou en l'espèce départemental)disparaît au bénéfice de projets immobiliers qui font la fortune de promoteurs privés. Autrement dit on achète des terrains pour les revendre et enrichir x ou Y... L'espace public "ancienne piscine" pouvait faire l'objet d'un aménagement public ponctué de logements de type sociaux, d'une nouvelle traversée Roosevelt - allée de Meudon et d'espaces verts. Il n'en sera rien : Résidence avec barrière... L'espace CPAM (et bientôt Poste?)va voir disparaître un service public de proximité.. Au profit de qui? de quoi? Quant à Hunebelle je n'y reviens pas, sinon pour dénoncer un projet parfaitement inadapté, je l'ai déjà évoqué (ICI). Sur ces questions la méthode est toujours la même. Zéro concertation, zéro débat, zéro infos.Puis présentation en réunion publique de projets ficelés de A à Z.... On a beau être préparé, on ne s'y habitue pas. Surtout quand on vous fait payer 40% tout plus cher par ailleurs...

mardi 29 mars 2016

Collectif Hunebelle

Le collectif Hunebelle contre le projet d'aménagement prévu par la municipalité a mis en ligne une pétition. Renseignez vous sur le site du collectif (ICI) et rendez-vous sur la pétition (LA)

dimanche 27 mars 2016

Précisions

De très fins observateurs ont pu remarquer que le rédacteur de la mouette était aussi l'initiateur de l'appel à la mobilisation en collectif citoyen pour contrer le projet Hunebelle; bravo à eux ils ont gagné un tour de manège gratuit (mais juste le dimanche de 16h58à 17h00)!! Oui, c'est le cas en effet, et il s'agit de deux engagements bien distincts. Riverain du stade je n'entends pas me laisser déposséder de ma liberté d'action sous le simple prétexte d'un engagement de conviction par ailleurs.

samedi 26 mars 2016

Le bon goût...

Le bon goût près de chez vous; Opération manèges en plein centre ville saison 2 : ça ne s'arrange pas... machin crétin?
L'ambiance de folie qui accompagne l'exceptionnelle parade de Pâques en dit long sur les ambitions culturelles de la commune, et l'adhésion de masse à de tels divertissements... On touche le fond.

La poste

9eme samedi d'action pour les guichetiers de La Poste de Clamart, inquiets sur l'avenir et pour défendre un service ouvert à tous publics.

mardi 22 mars 2016

Simplement, non.

SIMPLEMENT, NON. Voici le projet Hunebelle de Berger. C'était dans son programme. Dès la campagne électorale, j'avais dit tout le mal qu'il faut penser d'un tel projet totalement inadapté à une ville comme Clamart, ICI, et plus récemment ... Je redis que le stade Hunebelle doit rester un espace ouvert de loisir à dimension humaine, véritable poumon urbain. Mission de programmation des travaux de restructuration, d'extension et d'aménagement du complexe sportif Jules Hunebelle. Les éléments de programme futur tels qu'arrêtés au stade de la présente consultation sont : - démolition et reconstruction de la tribune d'honneur, - reconstruction du terrain d'honneur, - construction d'un parking souterrain sur deux niveaux d'une capacité de 400 places, Pouvant accueillir véhicules légers mais aussi autocars et véhicules logistiques, - stade d'athlétisme indoor, - gymnase enterré multisports, - bowling de 10 pistes, - salle de boxe, - un club house, - un espace donnant sur l'extérieur comprenant des commerces en relation avec le Domaine du sport ou autre, cafétéria et éventuellement des services publics. - une brasserie, - un restaurant avec vue panoramique sur paris. Le nouveau PLU prévoit la possibilité de commerces sur la parcelle. L'urbanisation de Hunebelle est en marche : NON. La circulation va exploser avec 400 places de parkings. Il y a des places à proximité immédiate, rue de Meudon le long du stade, au conservatoire, au parking du bois, au parking de la mairie : NON. On dispose d'un gymnase multisports de haut niveau avec l'actuel gymnase où jouent les filles du volley et la salle Émilie Le Pennec de niveau national : NON Un bowling, des commerces, un restau panoramique : Hunebelle, annexe de Vélizy 2 : Non merci! Face à cette dispendieuse lubie personnelle du maire on dit, simplement, NON. Nous appelons à : comité de défense Hunebelle, opposition systématique à tout acte sur le site. Résistance. La ville n'est pas un jouet.

samedi 19 mars 2016

Ecoles : parents pauvres

Pauvres parents d'élèves... Dans ce contexte de crise, de baisse des dotations communales et de désengagement massif de l'Etat la politique scolaire fait figure de parent pauvre des politiques publiques. Quoique... Y a-t-il encore des secteurs publics bien traités? La police peut-être? Quoiqu'il en soit la tendance est lourde et Clamart n'échappe pas à la règle. Bien au contraire!!!! Alors que le retour à la semaine de 5 jours sans hausse de moyens conséquents était décidée, il fallait que les communes prennent le problème à bras le corps, fassent des choix et fassent preuve d'inventivité. Certes le ver était dans le fruit. Sarkozy, en passant à la semaine de 4 jours, avait pu supprimer nombre de postes. (-75000 en 5 ans, doit-on le rappeler, sur le seul service public d'éducation nationale). A Clamart, le moins qu'on puisse dire, c'est que le maire, M. Berger, n'a pas voulu faire de frais; Les NAP ont d'abord été rendus facultatifs , réduits au seul vendredi, "pour que les gens qui partent en WE puissent le faire" dixit la mairie... Comme c'est attendrissant. La réalité c'est qu'au lieu de concerner tout le monde les NAP, ont concerné les enfants dont les parents ne pouvaient faire autrement et que d'activités pédagogiques on est rentré dans une logique de garderie longue, 15h / 18h... Cette année les NAP sont comptabilisés dans les activités payantes des centres de loisirs (+40% d'augmentation). On voudrait tuer le truc qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Constatons ainsi qu'en deux ans, du temps scolaire obligatoire gratuit est devenu du payant facultatif pour ceux qui ne partent déjà pas en WE... Logique? De plus,l'augmentation des tarifs rend de plus en plus difficile l'organisation de séjours externes : le but ? Rendre le centre de Hauteluce définitivement désert, pour pouvoir le vendre et en tirer un bon prix, volonté à peine voilée de la municipalité... Pendant ce temps la mairie subventionne une école privée arménienne hors commune... Les priorités Berger sont donc clairement établies : l'école publique n'en fait pas partie. Si l'on ajoute à cela l'attitude désinvolte, autoritaire et peu renseignée des représentants des élus en conseil d'école, on aura un tableau complet d'une gravissime dégradation du service public d'éducation nationale dans les écoles clamartoises.

vendredi 18 mars 2016

Aux 3 F

Les 3F c'est un quartier qui porte mal son nom. Trivaux est plus juste (consulter le cadastre et les cartes anciennes). "3F", c'est le nom de la société qui gère les immeubles, un bailleur social privé. Après une longue attente et semble-t-il des discussions serrées, ce bailleur, qui s'enorgueillit par ailleurs sur son site de faire de la rénovation urbaine un axe majeur de sa politique, a débloqué 20 millions d'euros pour rénover près de 700 logements, refaire l'ensemble du quartier dont il est responsable. Et, en effet, on le voit, cheminements, espaces verts et de jeux, interphones, parkings etc, tout cela sent le neuf. Le chantier n'était pas encore terminé que le maire annonçait son intention de ... démolir! 20 millions de fonds investis ce n'est pas rien; cet investissement, fût-il privé, mérite d'être respecté par la collectivité territoriale! Cette décision de démolir s'appuie sur un discours misérabiliste et sécuritaire. Il n'est pas interdit de faire un lien entre cette décision et les récents problèmes de sécurité qui affectent ce quartier tout à fait brutalement... Démolir du logement c'est s'obliger à reloger 700 foyers. C'est évidemment impossible. Aux quelques-uns ayant des velléités de déménagement et qui voient là une opportunité, s'opposent une majorité d'habitants qui se sentent dépossédés d'un choix qui les concerne pourtant au plus haut point. Jusqu'alors quelle était la politique de démolition urbaine en France? Elle était réservée à des barres gigantesques dans des quartiers fortement dégradés. LA rénovation menée par les 3F montre qu'ici rénover était possible et que l'aspect du quartier n'est pas ce qu'on en dit. La majorité précédente avait fait de la rénovation du Haut Clamart une priorité et les réalisations ont été nombreuses et sont des réussites : médiathèque et place Mitterrand, toute proche, parc Auzelle au coeur du quartier de la plaine, Campus Trivaux - La Garenne, à proximité immédiate de la résidence 3F, Place Sedar-Senghor, Stade de la Plaine, Piscine au jardin parisien ... Aujourd'hui, les habitants se sentent de nouveau visés par une stigmatisation et une politique d'exclusion.La mairie annexe est fermée (pour travaux d'aménagement), la bibliothèque ronde menacée, les 3F voués à être démolis. Sur ce dernier point une réunion d'information a eu lieu mardi dernier dans le splendide nouveau gymnase du Petit Clamart. Pour être honnête je n'ai hélas pu rester toute la réunion mais seulement les 45 premières minutes. En présence des élus et de nombreux Clamartois deux intervenants ont pendant ces 45 minutes monopolisé la parole. Le directeur départemental des 3F des Hauts de seine a précisé que son groupe était en mesure de disposer de 381 logements sur Clamart (en comptant de futures réalisations) soit bien loin des 734 nécessaires pour reloger tout le monde! les engagements pris par le groupe qu'il a présenté comme exceptionnels ne sont que des engagements parfaitement normaux parlant de situations exceptionnelles dans la vie d'une famille. L'emploi du mot "douceur" pour qualifier ce qui est prévu est particulièrement choquant. L'urbaniste quant à lui, se plaignant de sa main cassée pour justifier son manque d'entrain a ensuite débité son laïus sur les matériaux, les priorités sécuritaires des habitants (ah la vidéo surveillance), l'importance des parkings et quelques réflexions générales sur la qualité des logements à venir (modularité, retrait par rapport à la rue...). Se présentant comme parfaitement neutre quant aux choix des traditions architecturales (comme s'il n'avait pas d'avis personnel...) il a estimé que les habitants ne voulaient pas de couleurs vives (par trop stigmatisantes, ah bon), refusaient le modernisme cubique (bon, bon), et voulaient des soubassements de pierre (ah...) Rappelons surtout que les habitants ne veulent pas être délogés, et se sont prêtés de mauvaise grâce à l'exercice consistant à penser et dessiner un quartier dont ils ne seront plus les habitants!!! En tous cas ce tag ne semble pas témoigner d'une adhésion totale aux projets du maire... Il faut savoir que la décision n'est pas du seul ressort du maire. Le préfet peut s'y opposer. Il le doit! Quel bailleur social accepterait de retravailler avec une municipalité aussi dispendieuse et irrespectueuse d'un tel effort? Non à la destruction des 3F! Oui au développement urbain des quartiers du haut Clamart dans un souci d'intégration, de liens, de développement des emplois et services! Les habitants se battent pour faire respecter leur droit à rester. Il faut les soutenir!

vendredi 11 mars 2016

Berger attaché à la poste...

Hier, en Conseil Municipal, M. le maire a déclaré son attachement à La Poste. Il a fait voter un voeu (ça n'engage à rien, ça fait joli et ça ne coûte rien ce qui est très important) pour le maintien du bureau de poste de Clamart Centre; Il a donc signé la pétition? Sinon il faut qu'il le fasse. Il n'a qu'à se rendre demain à l'entrée du bureau de poste et pourra ainsi rencontrer les personnels... Il ne manquera pas de le faire, je présume...

jeudi 10 mars 2016

Conseil municipal

Au conseil municipal du 10 mars, en pleine journée afin que le moins de monde possible puisse y assister..., défilé d'incohérences et de décisions inouïes : en vrac : - préemption d'un magasin 35000 euros au-dessus de l'estimation des domaines... - Nouveau parking sur les terrains EDF. (yes! un parking!) - Projet d'immeubles "disneyland" à la place de l'ancienne piscine. - Fin des subventions pour la petite bibliothèque ronde :mort de l'asso. - Le maire se réjouit d'un nouveau magasin qui "contentera les dames"! - Hausse à venir des tarifs de cantines* : mais alors pourquoi préempter si cher? - Réduction des effectifs municipaux (ATSEM). ... La classique politique de droite du 92. Affligeant. Pendant ce temps les assos culturelles sont étranglées, jusqu'à leur disparition. Le service jeunesse décentré à l'autre bout de la ville, limite accessible...La salle de boxe supprimée. Mais la police, elle, a ses locaux flambants neufs de video surveillance. Dormez braves gens, le berger veille sur vous! * On me dit que j'ai mal compris; que, même, peut-être, les tarifs pourraient baisser de 10% si... Que, sauf catastrophe, il n'y aura pas de nouvelles augmentations et qu'on a mangé notre pain noir... Moi quand y a tant de si... M'enfin, on verra car comme a dit le maire "c'est la vie"... (c'est pas dégueu ça comme réflexion, "c'est la vie"???)

lundi 7 mars 2016

Depuis l’élection de Berger, on est littéralement dans la merde.

Parmi les charges dont hérite un Maire à son élection, il y a l’entretien du patrimoine de la ville. En particulier, le nettoyage des rues et des trottoirs. Seulement voilà, Berger a des lubies : il veut peindre les potelets, barrières, lampadaires, bancs en vert, il veut remplacer toutes les poubelles, pourtant en bon état, il veut mettre des lampadaires 19ème siècle même là où l’éclairage est excellent, etc…Et ce ne sont là que les dépenses véritablement inutiles de type cosmétique puisque de plus grosses dépenses encore ont lieu dans d'autres domaines. Or tout cela a un coût. Il faut donc qu’il trouve de l’argent. Alors il augmente énormément tous les tarifs municipaux et, comme il n’aime pas le personnel, il en supprime (il l’a dit lui-même). Ce personnel, c’est en particulier celui qui entretient les trottoirs et nettoie les crottes de chien. Résultat : une ville envahie de crottes partout comme il y a 15 ou 20 ans ! A voir la taille de ces crottes, parfois, on peut deviner qu’elles sont faites par des énormes chiens, des chiens de berger sûrement. Quand on a un peu de mémoire, on se rappelle que Berger voulait interdire début 2015 la distribution de tracts sur la voie publique sous le prétexte que la possibilité de glisser sur un tract était dangereuse. Il pense sans doute qu’il vaut mieux glisser sur une des crottes dues à sa politique municipale "merdique"... pied gauche j'espère??? Ah celle-ci est emballée! Chouette... tu visais la plate-bande? Raté! et merde!

dimanche 6 mars 2016

Conseils Municipaux.

Moi, j'aimerais bien assister aux conseils municipaux... Mais je bosse et mon boss veut pas que je m'absente pour cela... je le comprends. Je suis pas élu donc j'en fais pas une montagne... Mais les élus qui ne peuvent pas y assister parce que quand même leur travail les oblige à être au taf... Le crédit d'heures dont ils disposent est un droit d'absence non rémunéré... Manque à gagner évident à multiplier par le nombre de conseils! C'est pas normal! Non aux conseils municipaux en journée! Lire ici l'opinion d'un ancien élu, V. Gazeille.

samedi 5 mars 2016

Cantines bio : la polémique

Après l'augmentation des tarifs municipaux(40%), les cantines scolaires sont à nouveau à l'ordre du jour à Clamart. Les associations de parents ont attaqué les premières en dénonçant dans une enquête approfondie la baisse du bio dans les menus. Ce à quoi la mairie a répondu que non ce n'était qu'une question de réglementation (inchangée en réalité depuis 2009) et d'effet d'affichage. Clamart Citoyenne a repris au vol la balle dans deux tribunes (Clamart Infos N 146 et 147). La municipalité a répondu en deux temps. D'abord en utilisant la tribune de Clamart Infos pour faire la sienne et répondre ainsi à la critique et en déployant en urgence une nouvelle manière d'afficher les menus. Puis, M. Roncari s'est fendu d'un billet sur le site UDI-Clamart et d'une leçon qu'il croit à ce jour encore, décisive. Le numéro 147 de Clamart Infos essaie d'ailleurs en p.51 de démontrer à quel point la restauration scolaire est de qualité à Clamart. Vu le prix y a intérêt! On connaît les difficultés de la tâche de la restauration scolaire (faire bon pour beaucoup à prix réduit et pour un public difficile...), mais tout de même ne poussons pas mémé dans les orties, la pauvre! Là-dessus, Clamart citoyenne a repris l'offensive ce jour-même en montrant que la communication municipale est un leurre grossier pour masquer des dépenses en baisse sur ce point. C'est ICI La polémique qui agite le milieu clamartois sur les cantines est donc intéressante à plus d'un titre. D'abord sur le fond, je n'y reviens pas et c'est l'essentiel : quelle qualité alimentaire dans nos cantines? Tant qu'on n'aura pas le cahier des charges des prestataires, les détails des commandes, le doute subsistera... Sur la forme, elle met en évidence le rôle de la communication politique dans la diffusion des politiques municipales. Sur ce point le nouvel affichage prétend être plus transparent car plus complexe (plus de couleurs), mais en réalité il l'est moins car entretenant savamment la confusion des genres (que signifie en réalité la mention "contenant des ingrédients bios"? pas grand chose! C'est la nature de l'ingrédient qui nous indiquerait quoi penser de ce plat!). Chapeau l'artiste! Ne nous décourageons pas : il va de soi que les parents et les associations citoyennes continueront de surveiller avec attention ce sujet pour que la sincérité de l'information soit mieux respectée et, surtout, que la qualité alimentaire soit le vrai centre du sujet pour les élus de la majorité de droite (extrême).

mercredi 2 mars 2016

Mon Clamart.

Mon Clamart c'est d'abord celui des sentiers. Ces petits bouts de rien qui comme dans d'autres villes de banlieues sont de plus en plus rares mais qui contribuent à forger une identité et une qualité de vie. Des espaces hors du temps voire même contre le temps présent : impossible d'y circuler en voiture, voire en deux roues, ces sentiers nous font découvrir une ville derrière la ville. Des heures à se promener dans ces petits sentiers, ces culs de sacs et ces passages qui sillonnent notre ville.
Mon Clamart, c'est aussi la mixité malgré les barrières de la ville. es belles meulières, les HLM, les pavillons, les barres. Et c'est cette mixité qui est pour chacun(e) une richesse à condition de bien vouloir l'accueillir.
Et puis Clamart, c'est aussi l'arbre, omniprésent malgré les agressions urbaines et la volonté d'en réduire la place. Ici, en hypercentre, dans un environnement urbain lambda. Y en a des plus beaux, y en a des plus nobles, mais regardez : y en a partout! Et c'est bien!
Et toi, lecteur, c'est quoi ton Clamart? C'est aussi la question que je poserai à certaines personnalités de la ville, connues ou moins dans les semaines à venir.

mardi 1 mars 2016

La poste...

La poste de Clamart est en danger... L'agence de la rue de Meudon est menacée de fermeture. Les horaires vont pour l'instant être réduits et une décision scandaleuse de la direction a fuité : les clients à fort potentiel vont être accueillis prioritairement. Et moi qui veut renégocier mon endettement immobilier, on me reçoit quand? C'est lamentable et socialement en phase avec la politique générale actuelle. Honte à la Poste. Le maire de Clamart soutient-il les employés de l poste? Certes, non. Les projets immobiliers sur le secteur le rendent muet. Il pourrait ainsi se libérer un vaste terrain en connexion avec l'ancienne piscine et la caisse d'assurance maladie qui vient de fermer... Un hasard! A ton avis, lecteur, un hasard? Signez la pétition pour protester!

mercredi 17 février 2016

T10 ... et le bois de Verrières?

Le site de maintenance du futur T10 reliant Clamart à Antony est prévu dansle bois de Verrières... Pour compenser le STIF propose de reboiser 5 hectares en Seine et Marne.. C'est quoi cette arnaque : priver ceux qu'ont peu de forêt pour en donner à ceux qu'en ont plein? Je propose de reboiser 5 ha entre la Défense et Genevilliers!

mardi 16 février 2016

post modernisme ou néo rétro?

Eclairez-moi la lanterne... Il paraît qu'on ne discute pas des goûts et des couleurs... c'est vrai ne parlons pas du subjectif, de ce qui fâche de ce qui nous sépare... Pourtant n'est-ce pas aussi notre capacité à faire des choix, à les justifier qui fait la politique? C'est pourquoi je vais m'en prendre à nouveau au mobilier urbain et décidément sur ce coup-là M. Berger me fait lanterner, tant il est vrai que le mobilier urbain est ordinairement le cadet de mes soucis. Mais enfin la politique se niche parfois dans des détails.... le vert, le bleu, la forme du lampadaire... V'là t-y pas, donc, que la ville entreprend de remplacer certains lampadaires par d'autres. Sont-y usés ceux qu'on remplace? Non. Ils sont pas au goût néo-rétro à la mode dans les communes de droite dont l'inspiration Disneyworld pollue nos décors urbains. Comprenez-moi bien. Le problème n'est pas qu'une question esthétique. Cela va bien au-delà. Encore une fois chacun peut être amené à "aimer" ou "pas aimer" et même à rester indifférent à tel ou tel style décoratif, artistique etc... J'entends donc bien l'argument selon lequel s'amuser à contester l'esthétique et les goûts peut sembler arbitraire... Mais ne rien dire relève aussi soit d'une forme de laisser-aller où tout se vaut (or non, tout ne se vaut pas, sinon on ne fait pas de politique), soit d'une incapacité à formuler des choix, fussent-ils esthétiques. J'acquiesce à l'idée que là n'est pas l'essentiel, mais j'abonde aussi à l'idée qu'il faut éclairer les choix qui sont faits dès lors que c'est possible. Et ces choix-là, les fontaines et les lampadaires à la mode Dickens, au mieux ça fait vieillot, au pire ça fout la gerbe au XXI ème siècle. Hors la question du goût, il y a aussi et surtout la question du temps dans lequel l'on vit, dans lequel on prétend vivre, dans lequel on veut vivre... et là on rejoint l'essentiel. Le décor dont est affublé Clamart par la nouvelle équipe, sorti tout droit d'un rêve où à Clamart, Proust rencontre Gilberte comme sur les contre-allées des Champs-Elysées, ce décor, disais-je, nous montre à quel point cette équipe a le regard dans le rétroviseur. On peut vouloir un décor XIXeme... il me semble que ce vouloir-là révèle quelque chose. Je pense, vraiment que ces types, voient au-delà de leurs lampadaires leurs Lantier, Coupeau , Valjean .. Et s'ils pouvaient s'en défaire... Oui, je crois que le goût, ici, révèle la couleur politique. Berger nous révèle à quel point il représente les goûts et les couleurs du passé... Ringard? Alors petit exercice : quelle est la lanterne post moderne? Quelle est la lanterne néo classique? Quel objet sera le plus XXIeme siècle? Et lequel apparaît à Clamart à 2016? Le gagnant a droit à 1 ticket de manège de chevaux de bois, à la prochaine fête foraine de Printemps (dieu nous en préserve.... pourvu que ça recommence pas!)
PS : les exemples littéraires pris dans cet article sont de pures figures de style : n'y voyez surtout aucune aversion... Bien au contraire. si la droite UMP LR était plus nourrie de Princesse de Clèves, de Recherche du temps perdu d'Hugo et de Zola on n'en serait pas là! Tiens je vais réécouter "Ma France", celle de Ferrat, celle que j'aime, moi.

samedi 13 février 2016

révision de la constitution.

J'entends déjà les réponses au billet précédent : "démago!" "Inconscient du travail réel fait par les députés en commission, en circonscription etc". lire ici la réaction très argumentée de l'absent de chez EELV : http://ericalauzet.eelv.fr/lundi-soir/ Ce parlementaire explique très bien les raisons techniques de son absence. Il n'en reste pas moins que ce débat constitutionnel est éminemment politique et qu'on peut aussi faire le choix d'être là et bien là. A Versailles, nul doute qu'ils seront tous là les sénateurs et les députés pour se montrer et fréquenter une deuxième fois de leur carrière cette jolie salle du Congrès. se plaindront-ils comme en novembre de l'absence de petit fours? je rappelle que le rôle des députés c'est de discuter la loi de la nation, de la préparer, et certainement pas de défendre des intérêts géographiques de circonscription électorale. C'est l'intérêt national qui est en cause pas celui d'une circonscription... Chacun a sûrement de très bonnes raisons de n'être pas là où on l'attend. La réalité c’est que le parlement a abdiqué depuis longtemps face aux intérêts des partis, aux menaces des gouvernements. La révision constitutionnelle qui s'impose selon moi : mandat unique non renouvelable directement, mais rééligibilité possible après retour à la vie civile de durée équivalente au mandat exercé. Droit pour le parlement de contrôler l'ordre du jour de l'assemblée à égalité stricte avec le gouvernement. Suppression de l'article 49 alinéa 3. Et suppression de l'élection du PR au suffrage universel. Fin de la monarchie. Point.

Aux membres de la représentation nationale...

Mesdames et Messieurs les membres de la représentation nationale, faut-il que vous soyez très mal élus et que vous en ayez une réelle conscience pour que vous vous absteniez de venir participer aux débats liés à la révision de la constitution.... Faut-il que vous soyez courageux pour ne pas venir dire votre opposition ou votre adhésion ou même vos doutes d'êtres pensants face à ce traquenard constitutionnel... Votre absence lundi pour l'examen de l'article 1 du projet de loi de révision constitutionnelle constitue, hélas, non pas un haut fait de résistance à un gouvernement que vous n'avez pas le courage de renverser, mais bel et bien une triste habitude, celle du désintérêt profond de votre mission, mission dont vous avez perdu le sens, vous qui pourtant y pensez, paraît-il, chaque jour le matin en vous rasant, coiffant, maquillant (choisissez ça m'est égal). La colère qui m’envahit, n'a d'égale, j'ose l'imaginer pauvre idéaliste que je suis, que la honte qui vous submerge. Mais non, de honte, nulle trace. La lâcheté s'oublie vite, et vous vous accommodez trop facilement de fausses bonnes excuses : "J'avais piscine....". C'est pourtant un triste constat de lâcheté qui résume cette politique de la chaise vide. Lâcheté de l'opposant qui n'aime pas être minoritaire; lâcheté de celui qui soutient effectivement, par son absence, tout en étant contre intérieurement. Mais qui n'ose le dire... Et pourquoi? La réélection serait-elle plus importante que la conscience et les idées? C'est un profond dégoût de vous qui m'habite désormais... Que dois-je continuer d'enseigner à mes élèves, moi qui, chaque année, m’enflamme pour leur faire passer l'idée que la démocratie n'est pas le meilleur mais le moins mauvais des systèmes, qui à chaque cours d'Education Civique essaie de réhabiliter ce qui peut l'être de l'homme politique, de la chose politique? Qui m'efforce de leur faire passer le message que chacun est responsable de ses actes et doit s'engager dans une démarche collective.... Votre absence lundi dernier détruit tout cela encore un peu plus, donne raison aux pourfendeurs du parlementarisme, aux extrémistes et aux abstentionnistes ! Oui, en réalité, vous ne représentez plus la France et les Français. Vous ne représentez réellement que vos propres vanités. Vos ridicules préoccupations vous déshonorent. Indignité nationale. Déchéance. Tels sont les mots qui me viennent. Je ne vous salue pas.

mardi 9 février 2016

Un détail... ou pas?

Cela n'est peut être qu'un détail sans importance dans la vie d'une commune. Ou pas. Depuis le 1er janvier 2016, le ramassage du verre usager à domicile a été réduit de moitié, passant d'un ramassage par semaine à deux par mois. Un détail. On s'en fout? Non? Non. L'argument présenté est formidaaaaaabblllleeeeeeeee. Officiellement en effet, il s'agit de réduire la pollution et les émissions de carbone.... Ah la bonne âme écolo du programme de droite extrême, priorité bien connue de tous. C'est marrant comme cette préoccupation disparaît des standards de construction et des logiques du nouveau PLU. M'enfin, on va pas ergoter... Ben si, on va. La date correspond pile poil au passage à la nouvelle intercommunalité à 11. De là à faire un lien, de là à voir une économie de service public conséquente de ce changement, il faudrait être mauvais coucheur... Mauvais coucheur,je suis, je l'admet! Oui, je vois un lien entre un changement d'échelle territoriale (des villes limitrophes à un territoire beaucoup plus conséquent), et une réduction de service public, qui à mon avis en appelle d'autres. Car, si oui l'intercommunalité peut avoir un sens dans maints domaines (transports notamment), on a quand même le droit de s'interroger si, pour d'autres, elle est efficiente, pertinente et démocratique? Pourquoi le conservatoire de Clamart devrait-il être administré dans une politique commune à 10 autres communes dont, pour l'essentiel, les gamins qui fréquentent le-dit conservatoire, n'ont jamais foulé les pieds et ne pourront jamais concrètement, au jour le jour après l'école, partager le territoire? J'entends déjà l'argumentaire des partisans de l'interco' à tout prix. Justice! Justice? Et qui dit que le quotient familial sera appliqué partout et de la même manière? Justice? Et on commence par les économies... Je dois avouer que je me contrefiche complètement de la fréquence du ramassage du verre, et s'il le faut, j'irai le porter aux bacs collectifs, comme dans le bon vieux temps. Je serai même, à titre personnel, plus favorable à la consignation des bouteilles qu'à leur recyclage. C'est pour dire... Mais ce dont je ne me fiche pas c'est de la transparence des décisions et de l'honnêteté des arguments, d'un maintien d'un service public de proximité. Affaire à suivre donc... Mais je ne crois pas me tromper en pensant que ce changement est clairement lié à un changement de gouvernance. Et ça commence par du moins-disant...