samedi 19 mars 2016
Ecoles : parents pauvres
Pauvres parents d'élèves... Dans ce contexte de crise, de baisse des dotations communales et de désengagement massif de l'Etat la politique scolaire fait figure de parent pauvre des politiques publiques. Quoique... Y a-t-il encore des secteurs publics bien traités? La police peut-être? Quoiqu'il en soit la tendance est lourde et Clamart n'échappe pas à la règle. Bien au contraire!!!! Alors que le retour à la semaine de 5 jours sans hausse de moyens conséquents était décidée, il fallait que les communes prennent le problème à bras le corps, fassent des choix et fassent preuve d'inventivité. Certes le ver était dans le fruit. Sarkozy, en passant à la semaine de 4 jours, avait pu supprimer nombre de postes. (-75000 en 5 ans, doit-on le rappeler, sur le seul service public d'éducation nationale). A Clamart, le moins qu'on puisse dire, c'est que le maire, M. Berger, n'a pas voulu faire de frais; Les NAP ont d'abord été rendus facultatifs , réduits au seul vendredi, "pour que les gens qui partent en WE puissent le faire" dixit la mairie... Comme c'est attendrissant. La réalité c'est qu'au lieu de concerner tout le monde les NAP, ont concerné les enfants dont les parents ne pouvaient faire autrement et que d'activités pédagogiques on est rentré dans une logique de garderie longue, 15h / 18h... Cette année les NAP sont comptabilisés dans les activités payantes des centres de loisirs (+40% d'augmentation). On voudrait tuer le truc qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Constatons ainsi qu'en deux ans, du temps scolaire obligatoire gratuit est devenu du payant facultatif pour ceux qui ne partent déjà pas en WE... Logique? De plus,l'augmentation des tarifs rend de plus en plus difficile l'organisation de séjours externes : le but ? Rendre le centre de Hauteluce définitivement désert, pour pouvoir le vendre et en tirer un bon prix, volonté à peine voilée de la municipalité... Pendant ce temps la mairie subventionne une école privée arménienne hors commune... Les priorités Berger sont donc clairement établies : l'école publique n'en fait pas partie. Si l'on ajoute à cela l'attitude désinvolte, autoritaire et peu renseignée des représentants des élus en conseil d'école, on aura un tableau complet d'une gravissime dégradation du service public d'éducation nationale dans les écoles clamartoises.
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Hauteluce sera vendu prochainement car des amis retraités nous l'ont fait savoir. ils feront un autre voyage leur a -t-on dit...et sans doute bien plus cher.
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