samedi 7 janvier 2017

recours

Dans le cadre du dossier du terrain de l'ancienne piscine, la réunion publique du 7/12 a donné lieu à un échange plutôt vif dans lequel M. Berger n'a pas hésité à attaquer publiquement et nommément des riverains qui se posent de légitimes questions sur ce dossier. Rebelote dans le Clamart Infos de janvier. Sur la nature du jeu de questions -réponses en direct et en public, je voudrais en signaler la perversité, puisque le dernier mot revient au Maire qui peut affirmer avec autorité tout ou presque sans qu'on puisse le vérifier et répliquer. Mais l'article du Clamart Infos est du même ordre et c'est problématique.
Rappelons qu'il s'agit d'un projet de 119 logements sur cette parcelle. M. le Maire oppose à juste titre intérêts particuliers et intérêt général. Là-dessus, rien à dire : oui l'intérêt général doit primer. Mais la question qui est posée est: "ce projet est-il d'intérêt général?". Autrement dit, ce projet de 119 logements est-il en accord avec les problématiques clamartoises du moment? Pour nous en convaincre le maire se montre évasif et contradictoire. Il rappelle le montant de la vente et sous-entend ainsi que l'intérêt financier de la ville est préservé : cela fait rentrer entre 9 et 10 millions d'euros dans les caisses de la commune. Il sous-entend aussi que le recours des riverains pèse sur cette rentrée, ce qui est faux puisque, le maire le dit lui-même, la vente s'est faite sans conditions suspensives... Donc la vente est actée. Le recours des riverains ne pèse aucunement sur la vente mais sur la nature du projet. En gros, ils souhaitent une concertation qui n'a pas eu lieu puisque le projet qu'ils avaient plébiscité a été retoqué, au détriment de celui qui était massivement rejeté.... Ils souhaitent un projet plus mesuré qui ne porte pas atteinte au caractère pavillonnaire du quartier, qui ne congestionne pas la circulation dans le quartier (85 entrées de parkings sur la seule allée de Meudon avec accès par la seule rue Hévin!!!)... Ils souhaitent aussi préserver, et c'est légitime, un cadre de vie. Ce sur quoi porte la contestation riveraine, c'est également sur le respect du nouveau PLU auquel notre maire est très attaché... C'est donc bien de l'intérêt général dont il s'agit, et la désignation à la vindicte populaire de l'égoïsme de certains est un contresens malhonnête.