samedi 16 novembre 2019

Sérénité?

"Clamart en toute sérénité": tel est le slogan électoral du maire qui en un mandat a fait de Clamart une ville où la police municipale a des pratiques dignes des cowboys du Far West : sirène hurlante et conduite à toute allure. Vous avez dit sérénité?
Une ville où le maire, accompagné d'une rectrice de son bord (une ex du cabinet Pécresse) se rend dans une école, et fait scandale parce que des mamans auxiliaires aidant à des activités portent le voile : cf le tract de la Ligue des Droits de l'Homme, : vous avez dit sérénité?
Une ville où des permis accordés et des travaux de construction obligent l'évacuation d'un immeuble ancien de belle facture (voir ) : sérénité?
Une ville où avant une manifestation de parents d'élèves des employés municipaux s'en prennent physiquement à un parent (lire ici) : sérénité?
Une ville où des collectifs de citoyens se créent pour contester des projets sur lesquels jamais, ils ne sont écoutés : sérénité?
La ville des Hauts de Seine où il y a le plus d'accidents de travail dans les chantiers (voir ici): sérénité?
Le fond arboré de son affiche est un leurre. Les grues qui inondent notre commune seraient plus appropriées et, plus encore hélas, le béton qui ne cesse de couler de la politique actuelle du maire.
Oui, c'est vrai les promoteurs, eux, sont sereins. Berger, leur allié, ancien collègue et fidèle ami, leur assure un avenir tout rose. Pour les Clamartois l'histoire s'écrira en gris.

Au pied des grues...

Au pied des grues... la mort. On meurt à Clamart. Plus qu'ailleurs. Par accident du travail. Il a été dénombré officiellement à ce jour, 64 accidents du travail graves et mortels sur chantiers depuis mi-décembre 2018 en Île-de-France :7 à Paris, 27 en grande couronne, 30 en petite couronne. Sur les 30 de petite couronne, 22 dans le 92 ! Ça bétonne, certes, mais c'est aussi un des gros endroits des chantiers Grand Paris (ligne 15 et Eole). Sur les 22 du 92, 4 à Clamart, soit 18% pour 3% de la population départementale.
Sur les 4 à Clamart, 3 accidents sur la zone Panorama-Grand Canal. Cette zone est donc désormais une des plus dangereuses d'Île-de-France, peut-être la plus dangereuse en travaux du bâtiment. On pourrait en appeler au hasard, à la fatalité et se contenter d'enregistrer le chiffre. Or il n'y aucune fatalité dans les accidents de ce genre. Il y a des erreurs commises, une accumulation de gestes inadéquats, de prises de risques, dont il faut comprendre l'origine. Parmi les origines possibles, il y a la pression et la productivité exigée ; "faut finir avant la nuit, avant la pluie!" Il faut finir telle intervention avant que tel ou tel partenaire du chantier n'intervienne à son tour. Bref, des exigences qui poussent à la faute, au baudrier qu'on n'attache pas, au casque qu'on oublie, au pas de trop que l'on fait.
Clamart est aujourd'hui une ville chantier : gare, ex-piscine, Panorama, Plaine Sud autant de trous gigantesques qui annoncent une bétonisation avancée dont on commence à deviner les contours. Cela ne fait que commencer : Place du garde arrive, Hunebelle : et bientôt, quoi encore? A Clamart on meurt, et Clamart se meurt. Un autre Clamart est souhaitable. Un autre Clamart est possible.

dimanche 3 novembre 2019

cinéma Jeanne Moreau sous chapiteau, des conditions lamentables

Le cinéma sous chapiteau à Clamart, c'est juste impossible. Bruits métalliques insupportables du chauffage qui viennent gâcher la représentation. Bruits de la salle des fêtes voisine.... Ajoutez à cela l'inconfort des fauteuils ainsi qu'une visibilité aléatoire selon la taille de votre voisin du siège d'avant et vous aurez le tableau....

samedi 2 novembre 2019

Sauver les 3F, c'est possible.

Total soutien aux habitants des 3F qui défendent leur logement et leurs conditions de vie! Contre leur bailleur inefficace à leur garantir le logement décent (eau chaude, chauffage). Contre la mairie qui désire purement et simplement raser la cité et ainsi transformer le quartier! Si plus de 20% des habitants souhaitent rester - et c'est le cas!- le projet d'expulsion-destruction ne pourra avoir lieu. Malgré les pressions, les locataires résistent et défendent une juste cause.