samedi 11 avril 2009

RESF 92 centre : mobilisation contre les lois iniques.

M. P. est Colombien. Il est arrivé en France il y a 5 ans en situation régulière. Son contrat de travail achevé il est resté. Il travaille, paie des impôts. Ses enfants sont scolarisés ici. Ils sont tous expulsables.

Les guérilleros des FARC, multipreneurs d'otages, sont les bienvenus en France. Pas M. P.

Il y a 10 jours M. P s'est fait contrôler dans le RER. Pas de papier, commissariat. Grâce à la mobilisation de parents d'élèves, d'enseignants et de citoyens il a été relâché.
Il y a trois jours, une quarantaine de personnes s'est de nouveau réunie pour poursuivre la lutte et créer un réseau "RESF 92 centre" (Meudon, Sèvres, Issy, Chaville, Saint-Cloud..) afin de compléter le réseau RESF 92 existant (Nord et Sud dont Clamart). Le but de ce réseau est d'obtenir la régularisation de M. P. ainsi que de pouvoir se mobiliser pour tous ceux qui comme lui sont régularisables et pourtant menacés d'expulsion. Le but est aussi et surtout de changer la loi.
La veille, une centaine de personnes a protesté contre l'arrestation de M. X, Haïtien, à Bagneux.
Les citoyens de France se souviennent des années noires et plébiscitent le film "Welcome". Ils refusent l'état que nous impose la droite dure. Nous devons amplifier le mouvement. Partout.

Nous continuerons à nous battre pour que les lois Sarkozy-Villepin aggravant les lois Debré iniques soient abrogées. Et pour que la France soit elle-même : terre d'accueil.

H.D.

Îlôt Percy

Le patrimoine de Clamart est divers.
Les pavillons début de siècle des rue C. Dinant ou des Tricots, le concept de la Cité de la Plaine, les villas du quartiers Renaudin, le coeur historique...
Les sentiers de l'îlôt Percy en sont une facette méconnue. Ce quartier disparâte a pourtant une cohérence. Lieu de calme, quartier populaire de faible densité il doit conserver son identité, tout en étant réhabilité ou rénové, car aujourd'hui dégradé. La forte implantation de parcelles publiques permet à la ville d'avoir sur cette opération une vraie opportunité d'exemplarité dans :
- le respect d'une identité de banlieue populaire verte.
- le respect d'une mixité sociale authentique.
- le respect d'un patrimoine original aux portes de Paris.
Ce serait l'honneur de Clamart que de pouvoir être le contre exemple d'une île Saint Germain massacrée, d'un quartier de la Ferme (Bas-Meudon) dévasté ou d'un Plessis devenu Disneyland. Soyons attentifs, créatifs, respectueux et innovants!
H.D.

Plus c'est gros....

Plus c'est gros plus ça passe. Mais ça lasse.
A en croire la droite de Clamart (la plus bête de France?), M. Kaltenbach a décidé de se faire sacrer Empereur de Clamart, qu'il a par ailleurs décidé de rebaptiser Oulan-Bator et de jumeler avec un village de Corée du Nord. Ce changement de nom n'est que le prélude à un virage paysager : il s'agit ni plus ni moins de raser le bois, de construire 6000 logements sociaux et d'exproprier tous les propriétaires de pavillon afin de supprimer ce type d'habitat, symbole de l'égoïsme petit-bourgeois. Bien sûr TOUT EST FAUX.
L'outrance des critiques et des mensonges de la droite conduite par M. Berger, reflète d'abord son impuissance à proposer une alternative crédible pour la ville. Elle illustre ensuite l'exaspération de la droite vis à vis d'un bilan qu'elle envie; elle est enfin l'expression de l'arrogance de petits élus locaux (d'opposition, rappelons-le) qui se voient déjà sur un siège qu'une majorité de Clamartois leur a refusé. Démocratiquement.
Rappelons que la politique est une affaire sérieuse et, qu'à trop jouer avec, on en dégoûte aisément les citoyens.
Les faits, eux sont têtus. Et qui habite Clamart depuis 10 ans est à même de constater les changements opérés : vie associative plus active, rénovation des équipements, conseils de quartiers, transformations de la Plaine, stabilité fiscale.
Il convient aujourd'hui face aux mensonges grossiers de la droite de réagir. La mouette de Clamart, blog anti-mouton, libre, citoyen, sera critique mais engagé. Nous avions agi lors de la campagne municipale et pensions pouvoir profiter d'un temps de trêve électorale. La droite, dont le rôle de critique est légitime, est déjà en campagne. Nous reprenons le bâton (de berger) et répondrons au coup par coup.
H.D.