M. Berger qui se présente comme un spécialiste de l'urbanisme et de l'aménagement dénonce régulièrement les attributions de logements estampillés Clamart Habitat. La transparence qu'il réclame nul doute qu'il l'appliquera à lui-même : je veux dire par là qu'il évitera certainement d'attribuer, si par hasard il était élu, le moindre marché à la société qui l'emploie actuellement et qui a commis le désastreux cœur de ville du Plessis-Robinson. Mieux encore, je veux croire qu'il aura la décence de démissionner d'emblée de ses fonctions professionnelles. Je ne souhaite aucunement lui prêter de mauvaises intentions, mais il est évident qu'un élu qui aurait la moindre attache à une société immobilière du type SEMPRO, au hasard, serait de fait en situation de conflit d'intérêts. La démission d'ailleurs serait elle-même certainement insuffisante à balayer les éventuels soupçons de favoritisme qui pourraient entacher telle ou telle attribution à cette entreprise, fût-elle compétente. Le mieux pour éviter ce grave inconvénient reste pour la ville que M. Berger ne soit pas élu. Il pourra ainsi continuer à bétonner ailleurs. C'est pour Clamart la garantie, espérons-le, que la SEMPRO ne vienne pas mettre son "savoir-faire"en oeuvre dans la ville : fausses rivières, esthétiques pompeuse, façades clinquantes mais déshumanisées, futur centre culturel totalement déconnecté de l'échelle de la ville, le Plessis en son cœur de ville cumule les choix qui conduisent à faire du Plessis-Robinson un entre soi se voulant coquet, mais en réalité une fausse urbanité. Que Clamart ne devienne jamais ça!
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