M. Berger prend les gens pour des pommes. Il pense que l'utilisation de slogans et d'expressions à la mode suffit à faire projet et à mobiliser les citoyens. Il méconnaît le fait que les citoyens aiment à se renseigner et à juger par eux-mêmes. Nous passerons sur la sémantique approximative des mots d'ordre : "unis pour agir, agir pour unir" (unir quoi?), c'est vaseux mais c'est la loi du genre...
Nous ne passerons pas sur le n'importe quoi que constitue l'élément de programme suivant "faire de Clamart un business angel", je cite. Peut-être, certains d'entre vous, comme moi, veulent en savoir plus sur ces fameux "business angel". Qu'est-ce? Comment cela se forme-t-il? Selon quelles modalités? En cherchant, on trouve. Et la définition sur laquelle on tombe, données par l'association française des business angel, est catégorique : les business angel sont par nature des personnes physiques, des investisseurs surnommés "anges de la finance" qui agissent en réseaux. Que veut donc M. Berger? Transformer une ville en investisseur particulier? Jouer à la bourse avec nos impôts? Ou simplement utiliser un mot à la mode en se disant que les citoyens tomberont dans le panneau sans réfléchir (une expression en anglais ça fait bien hein?)? A moins qu'il ne sache pas réellement ce qu'est un "business angel"? En tous cas je suis preneur de ses explications. Je vais donc sur son site : et là je découvre que "faire de Clamart un business angel" c’est simplement organiser un concours et sélectionner un entrepreneur lauréat qu'on aidera à monter sa boîte....Ah ... Et ça a besoin de se parer de cette appellation? Vaguement déçu mais pas trop quand même, à moitié rassuré mais pas non plus complètement je retourne à mon occupation favorite. Décrypter ce vocabulaire politique qu'on cherche à nous imposer...
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