lundi 20 janvier 2014
Outrance...
Clamart, telle que décrite par le candidat Berger, ce n’est plus Clamart mais Port au Prince après une catastrophe : ainsi saviez vous que les bâtiments scolaires étaient quasi à l'abandon? Que la criminalité était galopante, les espaces verts "négligés", le gaspillage la règle? Que les logements "Clamart Habitat" sont mal entretenus? Les employés municipaux, démotivés et inefficaces (merci pour eux) sont trop nombreux et mal payés...Toujours selon M. Berger, la restauration scolaire est de qualité médiocre (merci cuistot!) Il faut s'attendre à du changement! Ces affirmations sont tout à la fois dénuées de la moindre justification concrète et singulièrement outrées, péremptoires, en un mot. C'est un tableau noir de la commune dressé pour des raisons politiciennes. Mais l'outrance ne paye pas toujours. Si tous les moyens sont bons pour disqualifier l'adversaire, le principe de réalité peut s'avérer aussi payant : la réalité c’est que les espaces verts sont plus nombreux et plus attractifs qu'avant (Maison Blanche, Auzelle). Quant à la forêt, sa gestion n'est pas municipale... Les écoles, les Clamartois les fréquentent au quotidien et ils en connaissent l'état réel. Pas besoin, M. Berger de noircir un tableau que chacun est en mesure de juger. L'insécurité dont parle le candidat de l'UMP c'est aussi le résultat d'une politique de casse sociale, de diminution par le pouvoir national précédent des effectifs de la police nationale à Clamart et d'abandon de la police de proximité au profit d'une politique du chiffre qui n'a laissé qu'angoisse et incompréhension, tant dans les commissariats que dans les quartiers. La création d'une police municipale que le candidat Berger promet, sans augmentation d'impôts encore une fois, n'est qu'un leurre. On ne peut dénoncer les charges galopantes qui pèsent sur les communes (ce qui est vrai du fait de la baisse des dotations initiées par le pouvoir Sarkozy et poursuivie, hélas, depuis) et s'engager à recruter, former et équiper des effectifs policiers sans augmenter ces mêmes charges... C'est de plus, selon nous, une prérogative régalienne de l'Etat. Mais l'outrance dans les dénonciations et l'incohérence dans les promesses est une méthode. Que nous nous permettons de dénoncer et, sans doute, aurons-nous encore à le faire...
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