samedi 8 février 2014

Gratuit?

Jean Didier Berger a promis un programme à coût  zéro. Bon... donc, zéro le coût de l'enfouissement de la ligne HT. Comprenez plutôt : on enfouit et on paye 20 millions. Puis on vend les terrains qui ne nous appartiennent pas (la forêt), pour les valoriser.... LOL.
Même si les terrains appartenaient à la ville, quel Clamartois voudrait raser les espaces  forestiers situés sous (et peut-être un jour "sur") la ligne. Et, alors que les bureaux vides inondent les Hauts de Seine, quelle certitude de valorisation?
Idem pour le programme haute technologie prévu et décrit par le tract de ce jour. Installation sur toute la ville (on a bien dit toute la ville, M. Berger, y-compris les cités HLM gérées par Clamart Habitat?) de la 3G, 4G, du WI-FI, de la fibre.. Tout ça sans dépenser un euro de plus d'impôt! Mettre des capteurs pour signaler les places (comme à Vélizy 2 : coût de l'opération?????) On le prend où l'argent, au dépend de quel poste budgétaire?
M. Berger nous prend pour des gogos : concernant les réseaux, de deux choses l'une : soit les réseaux sont publics et ça coûte de doter la ville et chacun des dernières avancées technologiques dont on sait qu'elles seront obsolètes dès la mandature suivante.... Soit les réseaux sont de la responsabilités des opérateurs eux-mêmes, pour la plupart privés, et la ville n'a pas le pouvoir de réaliser ce programme. M. Berger connaît la réponse : peut-on lui suggérer de la dire honnêtement?
Quant aux propositions sur la plateforme numérique municipale, elle  est juste incohérente. Cette plateforme existe déjà pour la plupart des éléments suggérés et je tiens à dire que le portail famille, s'il facilite la vie de beaucoup, complique aussi la vie de tant d'autres qui ne maitrisent pas, faute de moyens ou faute de formation ces modalités : la fracture numérique est un élément d'inégalités sur lequel Berger ne dit rien.
Je ne parle pas de l'observatoire numérique de la délinquance : de quoi s'agit-il? Motus! D'un fichier? Aucun fichier ne peut être créé de la sorte par une collectivité territoriale. Si tel était le cas, nous saisirions la CNIL avant même l'examen d'un tel projet. Sinon, d'enregistrements? Les libertés individuelles sont ici gravement menacées, une fois de plus...

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