samedi 28 novembre 2015
Il a gagné
Ben voilà comme prévu le projet 3 a gagné. (Je l'annonçais entre les lignes (à peine) dans mon article précédent sur le sujet). Ce qui a gagné? Un néoclassicisme écœurant au goût de Disneyworld, de déjà vu - déjà copié partout... La rentabilité financière. Bon... Le score quasi stalinien (14 pour,1 contre, 1 abstention) du choix ne laisse place à aucun doute sur sa transparence...
mardi 17 novembre 2015
mon drapeau à moi...
J'ai pas mis mon profil facebook en bleu blanc rouge. Non que je ne sois pas sensible aux symboles nationaux, non, mais.. Disons que j'aimerais qu'on sorte des symboles pour aller au sens. Et il y a dans le déferlement du mot France et du drapeau source de malentendus, qui me conduisent à prendre du recul sur la symbolique: je reçois via des "amis" nombre de messages dont l’ambiguïté nationaliste, pour rester poli, m'effraie...
Par exemple, j'avoue, je suis très Marseillaise et je ne souhaite pas en changer une parole. Comme hymne à la liberté contre la tyrannie. Pas de problème. La nation est née politiquement à gauche contre l'arbitraire royal en 1789; l'identité nationale, elle, s'est construite progressivement depuis bien plus longtemps et on en trouve les premières manifestations au 13è siècle. Nul ne songe à contester la pertinence de rappeler les valeurs nationales quand il s'agit de rappeler ce que veut dire la nation dans la conception française : c'est à dire une nation ouverte à qui souhaite adhérer à certaines valeurs (liberté, égalité, fraternité). Mais la conception restrictive " bleu-blanc-rouge", la surestimation du pays, de la mère patrie, ce qui fonde le chauvinisme et le nationalisme, c'est évidemment autre chose, et c'est depuis longtemps l'apanage de la droite extrême.
C'est un jacobin qui parle, c'est à dire que je considère comme important le rôle de l'Etat dans la construction de la République.
Toutefois, en aucun cas il ne faut poser la nation comme un idéal indépassable, ni même faire croire à sa pérennité absolue, avec des formules oiseuses et qui se multiplient telles que : "le peuple de France est ardent, brave etc...." (Hollande au congrès hier). Les pays meurent, leurs frontières changent, les références bougent. Aujourd'hui, sans nul doute, l'appel à la nation est un appel aux valeurs : s'il n'est qu'un message de repli et de crainte, il manquera fondamentalement de pertinence. Si l'identité est évidemment un besoin, elle se niche dans de multiples recoins et non seulement dans les plis du drapeau. Si l'on veut être fidèle à la nation revenons au projet réel. Que n'exhorte-t-on pas les citoyens à s'exprimer et à créer (liberté?) ; à agir pour que chacun puisse avoir sa chance, et à lutter contre les exclusions (égalité?); que ne cherche-t-on à valoriser leur cité, à les inciter à s'observer en tant que membres actifs du groupe social, à leur ouvrir les yeux sur autrui, son voisin (fraternité?).
Il faut inviter à repenser la nation à l'aune des nouveaux enjeux politiques plutôt que de faire briller avec une brosse à reluire des symboles abîmés dans une attitude contrite et défaitiste. Être Français ce n'est pas uniquement savoir la Marseillaise en agitant son drapeau bleu -blanc -rouge, mais avoir sur le monde comme il va un regard marqué par des valeurs universelles!
Si la nation est notre cadre de vie depuis plus de deux siècles, et pour un temps encore, n'a -t-elle pas besoin d'un sérieux coup de scalpel, qui redonne à chacun "ce désir de vivre ensemble" dont parle Renan et qui fasse de notre héritage commun non une pièce de musée que l'on bichonne pour être fidèle à papa-maman, mais un patrimoine vivant? Assumant les erreurs d'un pays, ce que Mitterrand n'a jamais su faire par exemple, regardant non les effets bénéfiques de la colonisation pour s'autojustifier mais, regardant devant, s'attachant à savoir comment penser les rapports au Sud, comment envisager les problèmes écologiques majeurs, les aspirations collectives et individuelles.
Bref, je ne possèderai pas de drapeau mais j'aurai toujours en tête les Révolutionnaires de 1789 et 1793 pour penser les révolutions à venir, abattre les nouveaux arbitraires et les nouvelles tyrannies (suivez mon regard), libérer les consciences, en un mot être cohérent avec le projet national qui est un projet révolutionnaire et non un projet d'enfermement
Mon drapeau à moi alors qu'est-ce? Il flotte au vent marin, rouge évidemment, sans autres frontières que celles de nos consciences . Et j'entends la voix du grand Gilles Vigneault chanter:
"Mon pays ce n'est pas un pays/ ... / de ce grand pays solitaire je crie avant que de me taire à tous les hommes de la terre : "ma maison c'est votre maison"/.../ mon pays ce n'est pas un pays, c'est l'envers d'un pays, qui n'était ni pays ni patrie..."
vendredi 13 novembre 2015
3 projets
Voici donc les trois projets. Devinez lequel va gagner? Si, si, on peut... C'est même très facile! Pour cela lisez l'article du Parisien et observez attentivement la communication municipale. Les dés seraient-ils pipés? Pour le voir observez les projets sur le site du collectif gare,ICI
à suivre...
L'article du Parisien ICI
On se gausse de la grille d'évaluation foireuse proposée au public (qui ne pouvait venir à la réunion vu l'horaire) à remettre sous 48 heures et avec des fautes d'orthographe témoins de l'improvisation dans laquelle elle a été pondue : "Vite une grille faut montrer qu'on fait de la concertation!" C'est ridicule et ça souligne encore plus le mépris dans lequel on tient la population dans cette affaire...
En tous cas, ce qu'on perçoit bien, c'est que les immeubles vont se multiplier autour de la gare.
Ah le projet 1 et son magnifique campanile (ça gagne ça non? On est bien au Plessis Robinson là!) Mon dieu que c'est ridicule... Enfin va falloir s'habituer à ce genre de tourelle en carton pâte. Tant qu'il y a a des proches et des toits pointus ça fait ancien ça peut plaire à Berger. Oui mais là c'est peut être un peu trop... moderne??? Beurk.
Hummm le joli projet 2.... Lui il gagne pas car trop d'espace vert. Les constructions sont affreuses mais Berger aime ça. Et le nom "Belle époque" ça , ça peut gagner!
Certaines vues du projet 3 (c'est lui qui va gagner mais chut... c'est une surprise! Ben oui le rose bonbon des façades me rappelle quelque chose)sont carrément inquiétantes :
Vue depuis le bd des Frères Vigouroux. L'immeuble en meulière perceptible au fond. Une rue nouvelle : l'ensemble d'immeubles visibles est d'une densité très importante!
Bon vous l'avez compris je sais pas qui va gagner mais je m'en fous car c'est horrible à tous points de vue : pourquoi? Pas parce que les architectes sont nuls, mais parce que le cahier des charges et le visuel voulu par la mairie est archi-nul! Au-delà, la vraie question qu'il faut soulever c'est : doit-on accepter comme un fait acquis ces horreurs sur notre espace public? La réponse est NON!
mercredi 11 novembre 2015
De l'inculture en politique
En politique et pour l'homme politique, dans le cadre démocratique, on pourrait penser que la culture est indispensable, une base élémentaire de l'action et un élément majeur pour sa compréhension, in fine aussi, par conséquent, de l'assentiment populaire et démocratique. Indispensable à l'homme politique pour être au fait de ce qui se dit, se fait et pour savoir comment le monde fonctionne. Indispensable au citoyen pour comprendre ce qui motive l'action politique, pour l'évaluer, pour définir ses choix.
Avec la droite sarkozo-bergiste qui gouverne Clamart, on a le sentiment qu'au contraire l'inculture fait office de fondement de l'action. Faire croire, pour que le petit peuple ne se pose pas trop de questions; Paraître au lieu d'être; Faire sans la réflexion commune.Les exemples des projets urbanistiques abondent pour illustrer ce propos. L'esthétique dont se pare Clamart et dont se prévaut Berger, est une esthétique rétrograde qui ignore nombre d'enjeux de la ville du XXIème siècle. Inculture architecturale qui ignore délibérément le moderne, peut-être pour la seule raison que c'est moderne. Inculture esthétique qui ne jauge le goût qu'avec des étalons dépassés, d'un académisme mortifère. Inculture sociologique qui enferme la ville dans des modèles figés de l’entre soi, de la propriété, de la mobilité individuelle en voiture, de l'exclusion sociale, tournant le dos aux défis de la ville d'aujourd'hui : la ville durable, l'espace partagé, la mobilité collective...
Ces projets s'appuient sur la soumission du citoyen, invité à s'amuser dans des "ateliers" de concertation où la règle du jeu est biaisée, la décision étant déjà prise. Paravent et simulacre de démocratie. A la réunion publique sur le projet gare, Berger s'est trouvé un argument massue, définitif, ne permettant guère de réplique : "cela rapportera des millions à la ville". Voilà ce qui fait base de réflexion à l'équipe actuelle... Le critère économique est effectivement un critère décisionnel,parmi d'autres... Il ne saurait définir une politique communale et urbaine. On pourra toujours objecter que ce n'est pas qu'à la ville que cela rapportera, mais aussi aux amis architectes et promoteurs de l'actuel maire de Clamart. Renvoi d'ascenseur.
Projets
Afin d'aider M. Berger à réaliser ses projets , quelques suggestions :
Un arc de triomphe au milieu du rond-point place du Garde.
Une fontaine (avec spots sur le socle sinon c'est pas bô) sur le rond point face au conservatoire.
Un immeuble place marquis, (avec arche sinon c'est pas bô!)
Une fontaine (avec spots sur le socle sinon...)devant l'entrée du parc de la maison blanche, etc...
Aux créateurs de mobilier urbain je demande : "à quand la fontaine à spots avec arche au milieu et qui ferait caméra en même temps???"
Il nous reste certes la dérision, mais pas que... Il faut faire du bruit, éclairer les citoyens et toujours protester!
mardi 10 novembre 2015
démocratie?
La démocratie française est malade. De multiples maux l'accablent : course effrénée à la popularité individuelle liée au système présidentiel (une vraie course à l'échalote qui dure 5 ans); système électoral favorisant un bipartisme ne représentant aucunement l'état des opinions mais l'état de la structuration des mouvements politiques; renoncements multiples liés à la course aux promesses électorales, intenables... Le tout sur fond d'une société elle-même malade de 40 années de crises de systèmes productifs. En bref, crise institutionnelle, crise des élites, crise sociale, tels sont les éléments de la crise politique qui secoue la France depuis de trop nombreuses années. A mon sens ce diagnostic ancien et connu reste valable. (j'avais décrit il y a longtemps déjà cette crise profonde ici : http://www.lamouetterouge.fr/Html/crise.htm ;là http://www.lamouetterouge.fr/Html/crise2.htm ;et là http://www.lamouetterouge.fr/Html/crise3.htm)
La démocratie locale clamartoise n'est pas épargnée par ces tendances : comment le serait-elle dans un système qui a une tendance lourde à la reproduction endogamique? Après des critiques venues de la gauche sur l'autoritarisme de l'ancien maire et malgré son bilan largement positif, concentrons-nous sur les événements récents de Clamart. Violence et mépris à l'égard des opposants, détournement des conseils de quartiers, fausse concertation sur les projets pour donner le change, et maintenant épidémie de sondagite aigüe! La société Odoxa sonde aujourd'hui la population clamartoise sur les décisions municipales. On rappellera que la démocratie sondagière est une construction de l'opinion et que le simple énoncé des questions est de nature à induire le résultat voulu. A ce risque connu, les sondeurs ou des appelants se réclamant des sondeurs, ajoutent l'illégalité d'une rupture de l'anonymat. En effet, des citoyens se sont vus demander leur nom et adresse avant de devoir dire pour qui ils votaient habituellement ou avaient voté dernièrement!!!! Fichier, vous avez dit fichier? J'ai naturellement contacté la société Odoxa pour essayer d'en savoir plus... pas de réponse. A suivre!
lundi 9 novembre 2015
Non à la vente de la place de la gare!
La gare, encore la gare, toujours la gare... et oui... Quoi d'autre? Ben y aura la piscine, Hunebelle, le Monoprix etc, mais bon pour l'instant : LA PLACE DE LA GARE.
Ce soir se tenait donc la réunion de présentation des projets des promoteurs pour l'aménagement de la place de la gare. Ne me demandez pas ce qui s'y est dit, je refuse d'envisager que la place de la gare soit autre chose qu'une place de la gare et surtout pas un immeuble de propriété privée...Donc je ne souhaitais pas écouter ce qu'elle pourrait devenir une fois devenue privée. Cette place doit rester publique! Non mais! Et les pallissades cachent mal l'absence de travaux, la désaffection organisée de l'espace public...
Nous étions quelques uns à protester tout à fait pacifiquement contre ce déclassement honteux et abusif. Quelques excités (rares il est vrai, fort heureusement) de la droite extrême qui tient la ville, proférèrent des insultes à notre endroit, tant il est vrai que, pour ces gens, avoir une opinion contraire à la leur est en soi un crime, et oser l'exprimer un motif de scandale. Cette rage me semble décuplée quand ceux qui la manifestent se sentent en tort. Toutefois, aucun personnel de la mairie ne nous a molesté. Le prochain passage en jugement des responsables de l'agression contre un honnête parent d'élève (lire ici) y est-il pour quelque chose? Seul Berger le sait!
Je ne dirai rien du contenu de la réunion, n' y ayant pas assisté. Bon, je peux en deviner la teneur mais ce ne serait pas honnête car trop facile : des promoteurs qui défendent leur truc, un maire qui propage le sien... C'est la règle du jeu. Ce que je peux dire, par contre, c'est que nombreux sont ceux qui ont assisté à la réunion en étant d'accord avec nous sur l'idée que le projet et la méthode sont scandaleux. Quelques personnes nous ont écouté avec étonnement et semblaient découvrir les enjeux. Il ets temps de se mobiliser efficacement! La place de la gare n'est pas encore vendue! Battons nous! NON A LA VENTE DE LA PLACE DE LA GARE!!!!!!
dimanche 8 novembre 2015
La gare...
La lettre ouverte de l'architecte JC Boussat publiée sur le site de Clamart citoyenne (lire ici) est un parfait résumé des idées qui nous conduisent à refuser nombre de projets de Berger. Non par dogmatisme quoiqu'il n'y ait , en soi, pas de mal à faire parfois preuve de dogmatisme en politique... Mais bel et bien parce que ces projets illustrent, par leur architecture, une conception paresseuse et figée de la ville. L'architecture ici est révélatrice d'une pensée réactionnaire. Au-delà du goût, que M. Boussat, qui connaît son sujet, convoque intelligemment, il s'agit de l'adéquation entre une société, un territoire, des besoins, des pratiques.
Cette lettre tombe à pic, au moment où le projet "place de la gare" est présenté au public, ce lundi 9 novembre, à 18 heures à la salle Hunebelle. A peine déclassée, c'est à dire sortie du domaine public, la place de la gare va être vendue. Les promoteurs présélectionnés vont donc présenter leur projet pour que le maire puisse faire son choix, car c'est bien de cela dont il s'agit. Déplorons que cette présentation soit faite avant même que les délais de recours soient clos. Car il faut que les promoteurs sachent que, recours, il y aura. De nombreux Clamartois s'opposent à ce projet (cf l'action du collectif gare) et entendent bien se battre pour se faire entendre, puisque l'enquête publique et les pseudos ateliers de concertation ne leur ont pas permis de le faire!
Déplorons l'horaire soigneusement choisi pour que le public ne puisse pas venir nombreux : les travailleurs du lundi ne seront pas revenus à la maison... Seuls les retraités, les inactifs, les très motivés pourront ainsi assister à l'opération de communication que ne manqueront pas de faire l'équipe municipale et les promoteurs.
Ce projet est néfaste à de nombreux points de vue, j'ai déjà évoqué pourquoi... (lire ici). La méthode et l'allure à laquelle il est mené illustrent bien à quel point les citoyens sont dépossédés de leurs droits, sur le simple et fallacieux argument qu'ils se sont, un jour, exprimés par un vote.
Nous invitons chacun à rester mobilisé, pour se battre. Sachez qu'il y a encore des recours possibles pour que la place de la gare reste un espace public, rendu, par le bon sens et le droit, à sa seule vocation : être une place de la gare ! Nous invitons donc les citoyens motivés à participer aux initiatives qui verront le jour!
lundi 7 septembre 2015
Manif : la suite...
Voici les termes du communiqué de presse des associations de parents d'élèves de Clamart.
"Les parents d’élèves de Clamart, souvent en famille, ont massivement manifesté dans les rues de la ville ce samedi 5 Septembre 2015, avec la présence de plus de 1200 personnes. Les parents ont protesté contre la hausse de 40% des tarifs périscolaires votée en Conseil Municipal le 9 juillet dernier, en pleines vacances scolaires.
Ce cortège a été massif, digne, calme, unitaire, bon enfant, coloré et composé de beaucoup de parents qui n’ont pas l’habitude de manifester et qui ne sont pas tous engagés dans l’une ou l’autre de nos associations de parents d’élèves. Selon les plus anciens clamartois, ce mouvement est « sans précédent sur Clamart », et témoigne d’un très grand mécontentement, populaire et apolitique.
A l’arrivée du cortège au Forum des Associations, Monsieur le maire de Clamart, Jean-Didier Berger, a rencontré les représentants de nos 3 associations. En réponse au mouvement, M. Berger, et plusieurs de ses adjoints, ont répondu avec un total mépris, affirmant en premier lieu que la manifestation avait rassemblé 350 personnes (sous-estimant même les chiffres de la police), que le mouvement était « politisé et manipulé » et que les parents ne défendaient que les quotients les plus élevés.
Le maire a également fermé la porte à toute remise en cause de la hausse de 40% décidée cet été sans aucune concertation. Il nous invite à rejoindre les groupes de travail qu’il compte mettre en place sur cette question dans les prochaines semaines.
Fortes de la mobilisation des parents, la FCPE, l’AAPE et la PEEP, exigent :
- Le gel de la hausse de 40% des tarifs périscolaires. Les trois associations demandent pour cela au maire de prendre une décision audacieuse en réunissant un Conseil Municipal exceptionnel afin d’annuler le vote du 9 juillet 2015
- L’ouverture immédiate de négociations sur les tarifs périscolaires dans la ville.
- Une écoute réelle et un réel respect de la part de l’équipe municipale pour les parents d’élèves et leurs représentants.
L’AAPE, la FCPE et la PEEP appellent à poursuivre la mobilisation engagée. Leurs porte-paroles respectifs se réuniront ensemble dans le courant de la semaine prochaine pour décider de nouvelles actions à l’échelle de la ville de Clamart, qu’ils soumettront aux choix des parents dans les écoles.
Dans l’immédiat, les trois associations invitent leurs représentants dans les établissements scolaires de Clamart, à se mobiliser localement et à mettre en œuvre les modalités d’actions qu’ils jugeront adéquates.
Fait à Clamart le 6 septembre 2015"
Plusieurs réflexions :
1/ Le maire manifeste son mépris habituel et renvoie à ses fameux "ateliers" qu'il convoque toujours, sans les écouter jamais, (cf pseudo concertation projet "Place de la gare")!
2/ "Défense du quotient le plus élevé" : Où M. Berger fait semblant de défendre les classes populaires... On rêve. Payer près de 8 euros un repas qui en vaut moitié moins c'est toujours un peu rageant et la hausse de 40% fait basculer d'un coup d'un seul un budget dans un déséquilibre imprévu tous les ménages concernés quel que soit leurs revenus et leur quotient... D'autre part, les tarifs NAP, rendent de fait un temps scolaire normalement gratuit, payant! La décision de réunir le temps périscolaire au vendredi était déjà lourde de sens.... Aujourd'hui l'exclusion est de plus en plus à l’œuvre.
3/ De nouvelles actions sont annoncées. Il faudra que ces actions aient un écho réel et permettent aux 1200 personnes mobilisées samedi de poursuivre la lutte.
dimanche 6 septembre 2015
Précisions et rectifications.
Nous nous sommes fait écho dans un billet précédent de violences commises contre un simple citoyen qui eût l'audace de s'opposer à un arrachage d'affiches par des sbires municipaux (lire ici). Dans cet article nous laissions entendre qu'il s'agissait d'agents de sécurité de la voie publique en civil (ASVP). Il n'en est rien et c'est important de le dire. Ce sont des employés municipaux, portant souvent paradoxalement et fort mal à propos un brassard jaune "sécurité", comme ce jour au concert de Fugain, qui ont commis ces faits. Donc des personnels n'ayant nulle qualité pour demander des papiers d'identité, et certainement pas mais, ça, ça vaut pour tout le monde, le droit de molester quiconque! Ayant eu connaissance du dépôt de plainte dont je ne révélerai pas la teneur, je peux juste confirmer que l'essentiel de l'article est fidèle à la narration du témoin et que plainte est bel et bien déposée.
L'article du Parisien de ce mardi évoque cette agression :
En début d’après-midi, K. attend sa fille devant l’école Jules-Ferry, où des affiches appelant au rassemblement ont été déployées. Deux hommes sont en train de les arracher. « Je suis allé leur dire qu’ils n’avaient pas le droit », raconte le père de famille, qui les prend en photo. Selon son récit, les hommes, habillés en civil, lui demandent alors de leur présenter ses papiers d’identité, ce qu’il refuse de faire. Un troisième arrive, et K. se retrouve plaqué contre un camion. Et explicitement menacé de mort, à la fois en paroles, et d’un geste mimant une arme sur sa tempe. Toujours selon le plaignant, son assaillant finit par s’emparer du téléphone et supprime les clichés, avant de le relâcher. Un proche lui assure avoir reconnu ses agresseurs, qui seraient des agents municipaux, dont deux membres de la police, Le parent s’est vu prescrire 3 jours d’ITT aux urgences de l’hôpital Percy.
Un proche lui assure avoir reconnu ses agresseurs, qui seraient des agents municipaux, dont deux membres de la police, Le parent s’est vu prescrire 3 jours d’ITT aux urgences de l’hôpital Percy.
Du côté de la municipalité, on récuse ces accusations. « La police municipale est exemplaire, appuie le maire (LR) Jean-Didier Berger. Le jour où elle ne le sera plus, je serai le premier à la sanctionner. »
Finalement se posent les questions suivantes par rapport à la réponse de Berger sur la police municipale. Si les gros bras qui font le coup de poing et portent brassard de sécurité aux manifestations publiques à Clamart ne sont pas des policiers, ce que l'on veut bien croire, qui sont-ils? pourquoi sont-ils recrutés? Quel est leur statut? De quel droit demandent-ils des papiers à un citoyen? Les médiateurs sociaux s'ils en sont, comme entendu depuis, ont-ils comme mission d'intimider les gens dans la rue?
Nous attendons des réponses précises!
samedi 5 septembre 2015
Proposons! (lol)
JD Berger, maire de Clamart, hélas, a répondu à la forte mobilisation de ce matin d'après Le Parisien de ce jour (édition du web). Je cite le journal qui cite le maire : «Je comprends le mécontentement des familles et suis ouvert au dialogue, insiste-t-il. Il peut y avoir d’autres solutions et j’attends leurs propositions. Mais il faudra qu’elles compensent la réduction des dotations de l’Etat. Nous passerons de 10M€ à 5M€ en 2017».
Il serait amusant d'analyser cette phrase risible en détail et de prendre le maire au mot. Donc faisons-le! Risible, M. Berger, car il sous entend en effet qu'un vote du Conseil Municipal pourrait être remis en cause à la suite d'une manif' pour changer une décision actée. C'est évidemment faux, il n'entend rien changer, mais ça ne coûte rien de le dire et d'ainsi faire croire qu'on écoute les concitoyens. Surtout pour le journal.
Il prétend ainsi agir non par idéologie, non par choix politique, mais sous la pression des événements ce qui est un aveu de faiblesse voire même d'incompétence... Il continue à renverser la responsabilité de cette hausse sur les choix gouvernementaux alors qu'il s'agit bel et bien de choix budgétaires locaux. S'il doit trouver 5 millions qu'il revende les terrains acquis pour 7 millions cette année par exemple!
La réalité, c'est que le premier magistrat de Clamart entend faire peser sur les familles et les personnes qui ont besoin des services publics, le financement de sa politique de privatisation du patrimoine et de densification urbaine.
Risible aussi, cette mise en demeure aux associations de parents d'élèves d'apporter des propositions de financement... Qui est élu? Qui a pour charge de gérer cette commune? Mais qu'à cela ne tienne ! Faisons donc nos propositions!
Proposition n°1 : Baisse de 115 % des indemnités accordées aux élus de la majorité en charge de délégation. Pourquoi 115% Parce que c'est la hausse que ces élus se sont grassement accordé lors du premier vrai conseil municipal de leur mandature...Surcoût pour la ville : env 300 000 euros annuels.
Proposition n°2 : Arrêter immédiatement les opérations de peinturlurage du mobilier urbain pour passer du "bleu Clamart" au "vert Plessis" (coût pour la ville 1 million d'euros).
Proposition n°3 : ne pas refaire des rues qui viennent d'être faites comme la rue Jean Jaurès démolie bien que flambant neuve...
Proposition n°4 : Ne pas raser ni refaire les 700 logement 3F à Pompidou, sachant que les immeubles viennent d'être refaits et que les peintures ne sont pas encore sèches...
Proposition n°5 : vendre les véhicules de la coûteuse police municipale (leur kilométrage doit être encore acceptable) ainsi que les caméras stupidement installées.
M. Berger a tort de provoquer les citoyens : ceux-ci ne sont pas des moutons et ne se contenteront pas de bêler pour se plaindre ou de suivre le guide. Ils demandent à être entendus comme des gens responsables. M. Berger qui confond citoyen et client, qui méconnaît participation et concertation doit revoir sa copie lui-même et non faire porter le chapeau aux citoyens mécontents!
JD t'es foutu...
... les parents sont dans la rue! Tel était l'un des slogan entendus à la manifestation de ce matin, entre place de la mairie et le stade Hunebelle, via le marché du Trosy. Belle manifestation d'ailleurs, avec un bon millier de Clamartois de tous bords (un peu plus de gens de gauche semble-t-il....) et de tous quartiers pour protester contre les tarifs municipaux en forte augmentation (+40 % en moyenne). de nombreux passants interloqués et intéressés par le sujet nous ont exprimé leur soutien et compréhension. Ce soutien était renforcé par les événements de la veille déjà relatés ici, à savoir l'intervention musclée de la part d'employés municipaux pour d'une part, empêcher un citoyen de photographier l'arrachage des affiches appelant à la manif (vers 14h45), et, d'autre part, l'intervention de ces mêmes employés pour faire enlever une banderole de la FCPE déployée devant l'école Jules Ferry (vers 18 heures). La liberté d'expression et d'information est une notion à retravailler dans la municipalité, semble-t-il... (Appelons d'ailleurs à ce propos tous les sympathisants à ne pas déformer outrancièrement les faits, cela est contre-productif.. Avons lu quelques aberrations de bonne foi, certes, dans certains mails voulant propager l'info)
La rue du Trosy engorgée au départ de la manif.
La rue PV Couturier : un défilé impressionnant à l'échelle de la ville...
Notons la présence de l'ensemble des élus de l'opposition et le constat (amer au vu de la situation politique actuelle) que cette famille de gauche pourrait fort bien exister si elle le désirait vraiment et si des efforts unitaires étaient faits...
Vanessa Jérome et Vincent Gazeilles de Clamart Citoyenne semblent se réjouir de la mobilisation.
Le sénateur et ancien maire Philippe Kaltenbach en discussion.
Je ne sais pas s'il faut vraiment considérer que JDBerger est foutu. Je pense seulement que la logique politique à l’œuvre est cohérente et dangereuse : hausse des tarifs, NAP devenues payantes, police municipale armée, motorisée, caméras, privatisation de places publiques, achats fonciers massifs, nouveau PLU... Il y a là une réelle tentative d'embourgeoiser encore plus la ville, d'en exclure les classes populaires, tout cela se tient dans un corpus idéologique propre à l'UMP devenue " Les Républicains". A ce propos cette usurpation es qualité, via un nouveau nom, doit interroger sur la vision de ce qu'est "être républicain" dans cette famille politique et ce courant de pensée.... On me dira que je fais de la politique à propos d'une manif qui était censée dépasser les partis et les clivages politiques : certes. Mais, in fine, qu'ont fait les Clamartois réunis pour dénoncer ces nouveaux tarifs, sinon de la Politique?
Il fut donc réconfortant de voir une telle mobilisation et il faudra poursuivre le combat contre toute ces mesures qui dessinent un Clamart profilé et remodelé à l'image du Plessis-Robinson cher à notre maire...
En tous cas il sait maintenant, s'il en était besoin, que les citoyens ne se laisseront pas faire! Ils ne sont pas des moutons!
vendredi 4 septembre 2015
Tout augmente et les baffes se perdent!
L'indemnité du maire, les impôts, les tarifs municipaux.. Tout augmente ma bonne dame!
Justement, à ce propos, l'augmentation des tarifs municipaux (+40% en moyenne tout de même!) est vivement contestée. Et des associations, nombreuses, appellent à manifester contre cette décision, samedi 5 à 11 heures sous les fenêtres de la mairie. Pour contrecarrer cet appel la mairie se justifie (c'est de bonne guerre) et argumente (c'est normal). Mais elle emploie aussi d'autres méthodes, plus dissuasives...
Ce vendredi à 14h44 un citoyen lambda, nommons-le X, attend sa fille devant l'école Jules Ferry.Il observe alors des employés municipaux de la Protection et sécurité de la voirie (ASVP), en civil, en train d'arracher les affiches appelant à ladite manifestation. La sécurité publique aurait donc pour mission de travailler pour la politique du maire au mépris de la démocratie? Ce ne serait pas la première fois que de telles pratiques sont observées. Mauvais réflexe de milicien, ces personnes se voyant prises en flagrant délit (c'est le monde à l'envers) se sont retournées contre le photographe. A trois, elles l'ont plaqué contre des véhicules, lui demandant ses papiers(alors même qu'ils étaient en civils!!!!!) ce à quoi X a refusé à raison d'obtempérer. Elles lui ont ensuite, par la force, arraché le portable et effacé les photos. Cette scène a eu lieu devant de nombreux témoins, hélas restés passifs... Toutefois, la compétence technique du personnel chargé de dresser les PV étant ce qu'elle est, ces tristes sbires de l'édile municipal premier, ont oublié que l'OS de l'Iphone contient un dossier d'images nommé "images récemment effacées". Les voilà!
Les bras chargés des affiches décollées...
La connivence avec les agents municipaux est incontestable : "salut collègue!"
l'agent municipal en civil aperçoit notre témoin.
Il se retourne avec véhémence contre lui et appelle ses collègues.
Voilà dans quelle ambiance évolue Clamart. Reste à voir ce que notre citoyen va décider : Il m'a confié que les douleurs qu'il ressentait depuis cette intervention musclée l'incitaient à déposer une main courante et à aller voir le toubib.... à suivre!
mardi 19 mai 2015
Lettre ouverte au Commissaire à l'enquête publique sur le projet gare.
Monsieur le Commissaire,
Le déclassement prévu par Monsieur le Maire de Clamart de la place de la gare m’apparaît comme une aberration dont le but est parfaitement contraire à l’intérêt général et au bien public et strictement dirigé dans la satisfaction d’intérêts privés immobiliers.
Je m’explique :
Où réside l’intérêt général à l’heure où dans le cadre du Grand Paris, une nouvelle gare va s’implanter sur le site en lien avec les communes limitrophes ?
Pour moi, il va de soi que l’édification d’un réel espace urbain cohérent avec la gare comme élément identitaire et structurant du quartier est prioritaire. Cet objectif d’une place de la gare ouverte sur … la gare… (devoir même l’énoncer semble absurde !) est même le principe urbanistique premier qui devrait guider les concepteurs d’un nouveau quartier. Telle qu’elle était configurée avant l’entreprise de destruction de Monsieur le Maire, la place de la gare permettait, via des modifications substantielles, d’envisager une articulation autour d’une gare lieu de vie, point de centralité d’un quartier redynamisé. Cet espace public, au-delà de toute considération politique partisane est un moteur de la vie, de l’activité, une nécessité d’aménagement.
Au lieu de quoi, à quoi assiste-t-on ?
Nous observons la privatisation d’un territoire public dans le seul but de remplir les caisses communales et les poches de promoteurs qui se frottent les mains à la vue d’un cadeau par eux alors inespéré…. C’est le versant financier de l’affaire. Urbanistiquement, le projet apparaît comme éminemment rétrograde et contradictoire avec les objectifs affichés d’une gare comme « pôle structurant ».
Rétrograde car architecturalement réactionnaire mais c’est un détail de goût sur lequel il n’y a pas lieu de s’attarder ici. Rétrograde aussi car à l’opposé des réflexions actuelles sur la ville, lieu d’un « habiter » qui appartient à tous les pratiquant de l’espace urbain, fussent-ils de passage...
Contradictoire car le projet d’édifier un immeuble privé en lieu et place d’un espace public ouvert, a pour conséquence de fermer la ville à sa gare, à ses voisines, à la vie qui la relie in fine à la capitale. Alors même que partout on cherche à décloisonner Paris et sa banlieue, à créer du lien urbain et social, Clamart se retranche derrière une résidence privée. Le pôle structurant de Clamart est relégué dans un au-delà non défini. De la gare, alors qu’il est arrivé à Clamart, le voyageur se rend compte que Clamart n’est pas encore là… Le fonctionnement interne d’un tel espace est gravement handicapé avant même que de naître : quelle articulation entre commerces et gare, entre transports et riverains, entre riverains et espace public ?
Du point de vue écologique, on doit dénoncer l’abattage de marronniers sains à l’heure où l’exigence d’une ville verte est partout rappelée… Il n’est pas trop tard pour faire machine arrière et reconsidérer un projet anti écologique, aberrant urbanistiquement et antisocial.
Pour toutes ces raisons, je vous demande Monsieur le Commissaire de répondre à l’attente de nombreux Clamartois opposés à ce projet et d’émettre un avis négatif au déclassement de la place de la gare.
Hubert Duval
dimanche 25 janvier 2015
Tracts : l'arrêté qui tue.
Berger interdit la distribution de tracts dans les rues principales de Clamart. Mais les autorise dans les autres rues!!!
L'objectif est clair : limiter la seule information politique à l'information municipale.
J'entends (je lis plutôt) sur les réseaux à 140 signes que cet arrêté ne vise que les prospectus à but commercial. Rien ne l'indique sur l'arrêté en questions et le flou est entretenu. Sauf à considérer que le mot prospectus désigne uniquement le papier de type publicitaire... C'est bien la définition du Robert! Mais ce n'est pas celle du Larousse, qui parle d'imprimé distribué gratuitement à des fins d'information ou de publicité...! D'autre part le terme de tract apparaît dans les synonymes... Dès lors il est facile d'élargir l'interprétation d'un texte juridique aussi peu précis. Et oui, le droit c'est avant tout des mots!
Le flou demeurant il est indispensable que cet arrêté soit sinon retiré (ce qui serait raisonnable) au moins amendé...
Dès lors, trois choses à faire dès le WE prochain :
Distribuer en masse des tracts dénonçant cet abus de pouvoir et que tous les partis politiques, associations et organisations s'y mettent.
Déposer un recours au tribunal pour faire casser cet arrêté scandaleux.
Distribuer en masse dans toutes les rues adjacentes aux rues interdites : Rue Paul Vaillant Couturier; villa cour creuse; rue du Trosy (niveau école de la mairie); rue des ruisseaux, parc Maison Blanche, rue Pierre et Marie Curie; 1 rue Martin; Cité Leisnier tout en bas; rue G. Péri; Avenue René Samuel; Place Ferrari;bas de la rue Taboise, rue Fillassier; Rue Pierre Baudry et spécialement devant le siège UMP; Coteau des Vignes, Villa Jeanne (rond point de la fourche, rue de la plaine, place Aimé Césaire,avenue Stendhal etc.
Cette atteinte grave à la liberté d'expression ne doit pas rester sans réponse!
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