Noël au balcon, Pâques aux tisons dit le vieux dicton... la mésaventure heureusement sans gravité(à notre connaissance mais je ne connais pas le père Noël en personne)survenue hier soir à l'animation du marché de Noël de Clamart est-elle prémonitoire de lendemains qui déchantent pour la municipalité? Elle inspire de multiples réflexions sur l'organisation de ces festivités commerciales et mercantiles que chaque fête du calendrier génère, prétexte facile à faire du fric, toujours plus de fric....
On hésite encore par quoi commencer... à part souhaiter que le pauvre acrobate n'ait rien d'autres que quelques contusions!
1/Commençons par affirmer la nécessité d'une enquête sur la sécurité du pauvre gars dont le métier est de se geler déguisé en père Noël tout en faisant l'idiot accroché à une corde qui tient pas! C'est déjà pas marrant en soi comme métier, mais si ça devient dangereux, en plus, que dire? Ce Lumpenproletariat des intermittents du pestacle, tous les galériens des foires commerciales mal organisées, les forçats des micro fêtes foraines, ces gars et ces filles ont le droit de ne pas risquer leur vie pour juste faire faire risette aux gamins. La magie de Noël, tu parles! Qui a géré le bazar? Qui était responsable du nœud mal foutu? Si la corde lâche 25 secondes plus tôt c'est pas de 4m qu'il tombe le type.... Enfin, je suis sûr que la police municipale a tout filmé et nous délivrera le fin mot de l'histoire...
2/ Tirer la métaphore, l'occasion est trop belle! "A trop tirer sur la corde elle se casse", sur le mode "tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise". L'actuelle municipalité, à force de miser sur la médiocrité culturelle est arrivée au fond de ce qu'on peut proposer... Avec les pauvres clowns miteux de la "parade" foraine de pâques je pensais qu'on l'avait touché, le fond.Mais le père noël qui descends de la façade de la mairie pour gaver les gamins de cadeaux c'est quand même plus que douteux comme message! Si en plus il se casse la gueule, là on ne comprend plus rien à l'esprit de fête de la droite extrême. La ringardise des choix s'accompagne désormais d'un packaging low cost qui sent l'arrière-boutique. Ce père noël qui s'écrase par terre, ce serait pas la réalité qui revient en pleine face de ceux qui pensent être assurés contre tous les risques et contre tous les déboires électoraux au motif que la majorité a voté, un jour, pour eux?
Bref, le joli Noël de Clamart sent le sapin. Et on a plus envie de chanter les Bérurier Noir que Tino Rossi!
Cet événement emblématique ouvre effectivement la porte à tellement d'interprétations : politique, droit du travail, culture, psychanalyse, finance, et j'en oublie sans doute.
RépondreSupprimerMerci à la Mouette qui a vu ça du haut de son perchoir.