Lors du vide grenier du quartier centre, alors que la grisaille n'avait pas réussi à empêcher les distributeurs du journal Un Jour à Clamart (UJAC) de proposer aimablement leur dernière livraison au public, des membres du Comité des fêtes s'en sont pris violemment à eux : Les insultes proférées avaient pour but de les dissuader voire de leur interdire de distribuer leur journal à qui le veut bien... Nous noterons le calme avec lequel ces personnes ont réagi, placides et sûres de leur droit. En effet, nul arrêté municipal ne prévoit lors de cette manifestation que les droits à la liberté d'expression soient momentanément empêchés! Ce serait d'ailleurs un abus caractérisé de pouvoir! De ce fait, aucune restriction à la distribution de journaux ne peut être faite, encore moins une interdiction décrétée par des personnes privées... C'est en tous cas l'avis des policiers que les membres du Comité des fêtes ont cru bon de déranger à cet effet. Une discussion toute cordiale entre les membres d'UJAC et la police nationale a permis de constater que rien n'empêchait les distributeurs de faire leur office, tant qu'ils ne troublaient pas l'ordre public, ce que manifestement ils ne font pas en tendant à qui le souhaite un journal gratuit. La police nationale lourdement armée comme il se doit en ces temps troublés a d'autres chats à fouetter que d'empêcher ces pacifiques distributeurs qui œuvrent à visage découvert pour ce qu'ils estiment être le bien public : à savoir diffuser une information autre que celle contenue dans le bulletin municipal, parole officielle de la mairie de Clamart... Qu'un hommage sincère soit ici rendu à ceux qui œuvrent à la sécurité publique dans le respect des droits de chacun. Que trouve-t-on d'ailleurs dans Un Jour à Clamart, dont le 9e numéro (déjà!) vient de paraître?
On cherchera en vain dans Un Jour à Clamart la moindre trace de rumeur : les informations y sont factuelles et vérifiées. On n'y trouvera aucune insulte ou diffamation, tant le respect de la loi républicaine habite les auteurs de ce journal et tant leur souci principal est de créer un débat démocratique dans la cité. On y trouvera bien sûr des opinions et des propos grinçants ou moqueurs, car Le Canard enchaîné inspire parfois les auteurs, semble-t-il. On y trouve un jeu et un article d'histoire locale. Il n' y a pas de quoi fouetter un chat et s'en prendre à UJAC c'est en quelque sorte reconnaître qu'il dérange. Qui pourrait-il déranger? On s'en doute, mais on parie sur l'intelligence du lecteur!
C'est hallucinant cette histoire !!!
RépondreSupprimerQu'est-ce ce Comité des fêtes ? Qui sont ces membres ?
La droite et la démocratie... Une vaste hypocrisie...
De toutes les manières, une fois que les élus sont... élus, le pauv' citoyen ne peut pas faire grande chose à part écrire ou marcher...
C'est bizarre, tout de même qu'on n'enseigne pas à l'école, en éducation civique ou en philo, ce qu'est le "mandat impératif"... Pour une fois que l'éducation civique a autre chose qu'à faire la promo d'une démocratie en carton...
Certains ont réfléchi aux problématiques de la démocratie bien avant nous, écoutons-les...
Y-a pas justement de petits articles de réflexion sur la philosophie politique dans ce p'tit journal ?
Faire réfléchir les gens est-ce encore (ou toujours), vain ?
Sébastien