La droite clamartoise qui réclame plus d'autonomie d'action et de vie pour ces conseils s'en est pourtant bien passée lorsqu'elle gérait la ville. (On est habitué, avec la droite clamartoise, à la critique systématique : on retrouve le même syndrome avec le Clamibus, la fête des Petits Pois etc.)
La délégation à la démocratie locale, le lien avec les associations, le forum de la démocratie locale sont des initiatives qui montrent que le thème est vivant à Clamart. La droite a beau jeu d'y voir des paravents et des écrans de fumée. Il n'y a pas de fumée sans feu et les communes où ces conseils et ces forums n'existent pas peuvent en témoigner. Quant aux associations, nombre de communes en pratiquent le noyautage systématique. A Clamart, n'en déplaise aux grincheux, la ville vit, et vit de plus en plus.
Que la démocratie ne soit pas parfaite c'est aussi vieux qu'elle. Aristophane déjà, dans Les Acharniens, en 425 av JC, se plaignait du désintérêt de ses concitoyens. Je ne veux pas le récupérer mais je veux seulement qu'on y songe. "Et moi , toujours le premier, j'arrive à l'Assemblée. Et comme je suis seul, je soupire, je baîlle, je m'étire et je rêve aux champs."
Que les représentants soient imparfaits c'est une telle banalité qu'il est inutile de s'y attarder. Les attaques contre la personne même du Maire, qu'on est libre de ne pas apprécier par ailleurs et dont on peut légitimement critiquer l'action si l'on est en désaccord, n'affaiblissent que ceux qui les formulent lorsqu'elles ne s'attachent qu'à vouloir déprécier la personnalité ou le caractère.
C'est pourquoi je termine par une photo de Clamart en travaux. Place de la mairie : à ceux qui par avance critiquaient, pêle-mêle, les nuisances, le manque de concertation présumé (forcément) on objectera : un espace rendu au piéton, une place bien plus large et qui poursuit à mon sens avantageusement l'espace piéton de la rue Jaurès.
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