samedi 25 janvier 2020
Enseignants pas contents
Enseignants pas contents de Clamart se retrouvent à midi place Maurice Gunsbourg devant la mairie. Jeter de cartables! Nombreux!
vendredi 17 janvier 2020
le dimanche
C'est fou comme en campagne électorale les gens qui habituellement se foutent complètement de ce que vous pensez, vous sollicitent pour connaître votre avis sur tout et n'importe quoi.On m'a posé sur un réseau social la question suivante : "et pour en revenir à Clamart tu penses quoi du travail du dimanche : de droite ou de gauche?". Cherchez l'erreur! Je me pose la question : quel rapport avec Clamart? Où est le piège? Que veut-on me faire dire? J'ai décidé d'essayer de répondre sans prêter à mon interlocuteur la moindre arrière-pensée. Allons donc faire un tour sur cette question passionnante. A la fin je me doute qu'on sera pas plus avancé mais au moins on aura réfléchi, c'est déjà ça!
De gauche , ou de droite alors le travail du dimanche? Et est-ce différent à Clamart?
Pour répondre, revenons au motif pour lequel la question se pose. Elle se pose car depuis qu'il existe un repos hebdomadaire légal, en 1906, c'est en effet, habituellement le dimanche : repos dominical est le terme légal ici... La République a longuement débattu sur ce point et c'est clairement une concession faite à l'Eglise catholique que d'avoir légiféré ainsi. Dans le contexte post-1905 (Séparation des Eglises et de l'Etat) ça mangeait pas de pain (béni!). Jaurès d'ailleurs, qui n'était pas spécialement de droite, concédait bien volontiers vingt ans auparavant déjà, que c'était pas un problème d'être d'accord avec la droite sur le choix de ce jour tant qu'on instituait enfin un jour légal de repos. Aujourd'hui, la loi oblige à un repos de 35h consécutif et ce n'est pas nécessairement le dimanche, car il existe un principe et des dérogations multiples à ce principe.
En réalité cela faisait très longtemps que beaucoup de travailleurs ne travaillaient guère le dimanche. Par un accord tacite avec l'Eglise, les patrons dans leur grande bonté, concédaient souvent un jour de repos hebdomadaire et c'était bien souvent le dimanche pour que les curés puissent endoctriner la populace! Au Moyen Âge, il y avait dans les campagnes d'occident, à peu près 90 à 100 jours chômés par an soit 2 par semaine environ en moyenne, mais ici la moyenne n'a que peu de sens. Il était même théoriquement interdit de faire la guerre le WE en souvenir de Jésus et de son martyre. (Ce qui fait que les plus belles victoires sont souvent -surprise oblige- un dimanche ou mieux un jour de noël!)
Bon là on répond pas on s'éloigne... Non, non. Travailler le dimanche serait-il de gauche au sens où on s'affranchirait du jour chômé cher aux cathos? Et que faire des "cathos de gauche"?
Pour certains le travail du dimanche doit être accepté au nom de la productivité. Moi je juge que ça "c'est de droite"! D'autres disent : "pas de travail le dimanche sauf dans la culture par exemple, pour qu'on puisse se cultiver". Ils pensent ainsi être de gauche en permettant à la population de se cultiver le jour de repos.... Mais ça fait bosser des gens.
Moi je suis contre le travail du dimanche en général et même assez fortement. Je suis pour qu'il y ait un jour commun de non travail, de relâche générale par rapport à l'obligation productive, d'oisiveté au sens le plus fort possible. Et-ce, dans le maximum de secteurs possibles! Même le secteur culturel. Serais-je de droite ainsi? Ou au contraire un dangereux gauchiste inconscient? Je pense qu'il est bon de vivre sans la pression de produire ou de consommer. Je pense qu'il est bon de se retrouver face à son ennui, ou au contraire avec une foultitude de choses à faire et d'être libre de choisir de ne rien faire. Si c'est pour que machin aille faire son tiercé et machine reste enfermée à la cuisine, c'est dommage. Mais c'est à chacun et chacune de faire son truc de ce jour-là. Un jour où la société ne décide pas. C'est pourquoi je ne cède pas à la mode d'aller courir dans les bois de Clamart le dimanche, ni le samedi d'ailleurs... No sport, encore moins sous pression sociale! Mais pourquoi le dimanche et pas n'importe quel jour dira-t-on? Parce qu'un jour commun c'est mieux! C'est visible. C'est réel. Une lenteur assumée. Si vous voulez qu'on s'arrête tous le jeudi ou le mardi moi je m'en tape! Mais tous le même jour! Voilà pourquoi je pense que c'est de gauche : c'est, un jour par semaine, et c'est bien peu, être hors du système productif. Il est bon qu'il y ait des jours pour faire autre chose que bosser et que la société s'accorde à cela. C'est le sens des jours fériés, jours de commémoration : se souvenir. Ensemble. Tous. La disparition de fait des jours fériés dans le commerce me navre. Elle signifie que consommer est plus important que penser, que rêver, que se promener, que de ne rien faire... Or, c'est l'inverse!
Je ne vois pas la spécificité de Clamart dans cette question. Veut-on me faire dire :" mais tu veux fermer les médiathèques le dimanche?" Moi à titre personnel, je répondrais : "oui."
PS : Après éclaircissements je comprends la mention clamartoise de la chose; Alors pour faire vite, il s'agit du sujet de l'ouverture des commerces le dimanche. On aura compris que je suis contre. Pour dire que le débat existe à Clamart au conseil municipal il faut lire ceci : http://clamart-citoyenne.fr/?p=30692
Et l'on verra que tous, à gauche, n'ont pas la même position. La mienne est claire et nette et idéologique pour le coup!
De gauche , ou de droite alors le travail du dimanche? Et est-ce différent à Clamart?
Pour répondre, revenons au motif pour lequel la question se pose. Elle se pose car depuis qu'il existe un repos hebdomadaire légal, en 1906, c'est en effet, habituellement le dimanche : repos dominical est le terme légal ici... La République a longuement débattu sur ce point et c'est clairement une concession faite à l'Eglise catholique que d'avoir légiféré ainsi. Dans le contexte post-1905 (Séparation des Eglises et de l'Etat) ça mangeait pas de pain (béni!). Jaurès d'ailleurs, qui n'était pas spécialement de droite, concédait bien volontiers vingt ans auparavant déjà, que c'était pas un problème d'être d'accord avec la droite sur le choix de ce jour tant qu'on instituait enfin un jour légal de repos. Aujourd'hui, la loi oblige à un repos de 35h consécutif et ce n'est pas nécessairement le dimanche, car il existe un principe et des dérogations multiples à ce principe.
En réalité cela faisait très longtemps que beaucoup de travailleurs ne travaillaient guère le dimanche. Par un accord tacite avec l'Eglise, les patrons dans leur grande bonté, concédaient souvent un jour de repos hebdomadaire et c'était bien souvent le dimanche pour que les curés puissent endoctriner la populace! Au Moyen Âge, il y avait dans les campagnes d'occident, à peu près 90 à 100 jours chômés par an soit 2 par semaine environ en moyenne, mais ici la moyenne n'a que peu de sens. Il était même théoriquement interdit de faire la guerre le WE en souvenir de Jésus et de son martyre. (Ce qui fait que les plus belles victoires sont souvent -surprise oblige- un dimanche ou mieux un jour de noël!)
Bon là on répond pas on s'éloigne... Non, non. Travailler le dimanche serait-il de gauche au sens où on s'affranchirait du jour chômé cher aux cathos? Et que faire des "cathos de gauche"?
Pour certains le travail du dimanche doit être accepté au nom de la productivité. Moi je juge que ça "c'est de droite"! D'autres disent : "pas de travail le dimanche sauf dans la culture par exemple, pour qu'on puisse se cultiver". Ils pensent ainsi être de gauche en permettant à la population de se cultiver le jour de repos.... Mais ça fait bosser des gens.
Moi je suis contre le travail du dimanche en général et même assez fortement. Je suis pour qu'il y ait un jour commun de non travail, de relâche générale par rapport à l'obligation productive, d'oisiveté au sens le plus fort possible. Et-ce, dans le maximum de secteurs possibles! Même le secteur culturel. Serais-je de droite ainsi? Ou au contraire un dangereux gauchiste inconscient? Je pense qu'il est bon de vivre sans la pression de produire ou de consommer. Je pense qu'il est bon de se retrouver face à son ennui, ou au contraire avec une foultitude de choses à faire et d'être libre de choisir de ne rien faire. Si c'est pour que machin aille faire son tiercé et machine reste enfermée à la cuisine, c'est dommage. Mais c'est à chacun et chacune de faire son truc de ce jour-là. Un jour où la société ne décide pas. C'est pourquoi je ne cède pas à la mode d'aller courir dans les bois de Clamart le dimanche, ni le samedi d'ailleurs... No sport, encore moins sous pression sociale! Mais pourquoi le dimanche et pas n'importe quel jour dira-t-on? Parce qu'un jour commun c'est mieux! C'est visible. C'est réel. Une lenteur assumée. Si vous voulez qu'on s'arrête tous le jeudi ou le mardi moi je m'en tape! Mais tous le même jour! Voilà pourquoi je pense que c'est de gauche : c'est, un jour par semaine, et c'est bien peu, être hors du système productif. Il est bon qu'il y ait des jours pour faire autre chose que bosser et que la société s'accorde à cela. C'est le sens des jours fériés, jours de commémoration : se souvenir. Ensemble. Tous. La disparition de fait des jours fériés dans le commerce me navre. Elle signifie que consommer est plus important que penser, que rêver, que se promener, que de ne rien faire... Or, c'est l'inverse!
Je ne vois pas la spécificité de Clamart dans cette question. Veut-on me faire dire :" mais tu veux fermer les médiathèques le dimanche?" Moi à titre personnel, je répondrais : "oui."
PS : Après éclaircissements je comprends la mention clamartoise de la chose; Alors pour faire vite, il s'agit du sujet de l'ouverture des commerces le dimanche. On aura compris que je suis contre. Pour dire que le débat existe à Clamart au conseil municipal il faut lire ceci : http://clamart-citoyenne.fr/?p=30692
Et l'on verra que tous, à gauche, n'ont pas la même position. La mienne est claire et nette et idéologique pour le coup!
mardi 7 janvier 2020
Bonne nouvelle
Clamart ne figure pas dans la liste des villes estampillées "olympiques" des Hauts de Seine pour les JO de 2024. C'est une excellente nouvelle! En effet c'est un argument (fallacieux) de moins pour le maire à l'égard de son projet délirant de stade souterrain à Hunebelle. Rappelons d'abord que la piste indoor envisagée dans le projet ne ferait aucunement de ce complexe soi-disant conçu "pour 100 ans", un site olympique. En effet on ne peut s'entraîner sérieusement à des disciplines extérieures sur piste de 400 m avec une piste de 200 en indoor! Mais il est agréable de voir qu'un argument tombe. Pourquoi soi-disant conçu pour 100 ans? Parce que tous les équipements de ce type sont rapidement obsolètes et aucun ne dure un siècle. Faut-il rappeler que les stades flambants neufs de l'Euro 1984 ont dû être rénovés pour la coupe du monde 1998 et que certains vont déjà être détruits? Mais le sport n'est ici qu'un prétexte : la réalité c'est que ce projet permet de faire marcher la machine à cash immobilière. C'est tout ce qui compte pour le maire.
Autre raison de se réjouir, c'est que Clamart ne figurera pas dans les périmètres d'action du CIO. Faut-il rappeler que la réalité des JO, et Paris 2024 n'échappera pas à la règle-, c'est : le fric, le fric et ... le fric? Plus la déréglementation! Législations particulières, omniprésence des sponsors et gaspillage de l'argent public. La "fête olympique" est en réalité une foire commerciale géante sur fond de triche et de compétition. Quand au côté "accélérateur de projets et de développement" on sait que cet argument non plus ne tient pas. Les équipements délabrés de Soitchi, Barcelone, Albertville ou Rio en témoignent. On sait désormais que le Grand Paris Express ne sera pas prêt pour les JO... Les aménagements olympiques sont des accélérateurs de gentrification, c'est vrai, et on n'a pas besoin du tout que ce mouvement déjà destructeur soit amplifié! Pour toutes ces raisons on regrettera le choix de Paris de s'être porté candidat à l'organisation des JO et on se réjouira du fait que Clamart soit à peu près épargné. Ne vous inquiétez pas, amateurs de Jeux, vous en subirez toutes les nuisances : fiscales, légales, médiatiques (faut-il insister sur le déferlement de slogans nationalistes qui sous prétexte d'encouragements sportifs polluent ces manifestations?), commerciales...Ne pas être en France à l'été 2024 ou alors loin, très loin, de Paris. Mais Hauteluce est vendu...
Sur l'arnaque olympique lire aussi ceci...
Autre raison de se réjouir, c'est que Clamart ne figurera pas dans les périmètres d'action du CIO. Faut-il rappeler que la réalité des JO, et Paris 2024 n'échappera pas à la règle-, c'est : le fric, le fric et ... le fric? Plus la déréglementation! Législations particulières, omniprésence des sponsors et gaspillage de l'argent public. La "fête olympique" est en réalité une foire commerciale géante sur fond de triche et de compétition. Quand au côté "accélérateur de projets et de développement" on sait que cet argument non plus ne tient pas. Les équipements délabrés de Soitchi, Barcelone, Albertville ou Rio en témoignent. On sait désormais que le Grand Paris Express ne sera pas prêt pour les JO... Les aménagements olympiques sont des accélérateurs de gentrification, c'est vrai, et on n'a pas besoin du tout que ce mouvement déjà destructeur soit amplifié! Pour toutes ces raisons on regrettera le choix de Paris de s'être porté candidat à l'organisation des JO et on se réjouira du fait que Clamart soit à peu près épargné. Ne vous inquiétez pas, amateurs de Jeux, vous en subirez toutes les nuisances : fiscales, légales, médiatiques (faut-il insister sur le déferlement de slogans nationalistes qui sous prétexte d'encouragements sportifs polluent ces manifestations?), commerciales...Ne pas être en France à l'été 2024 ou alors loin, très loin, de Paris. Mais Hauteluce est vendu...
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