A l'heure où la droite affute ses armes pour un deuxième mandat (voir à ce sujet un tweet de P. Sevin, conseiller municipal et le retour des blousons bleus au marché du samedi) les citoyens de gauche ont une responsabilité : celle de créer l'union de la gauche réelle, quitte à renverser la table. Qu'est-ce à dire? Se débarrasser des organisations et des listes antérieures pour élaborer un projet commun participatif, démocratique donc citoyen, moderne donc écologique, social, donc libéré des réflexes libéraux. Un projet de combat politique mais aussi un projet d'ouverture à la population. Stoppons net la politique descendante qui comme la richesse n'arrose pas les masses.
Nous devons créer les conditions du réinvestissement citoyen dans la politique avec des idées, des propositions et de l'écoute. Avec des actions et des outils participatifs. Ils existent : des mouvements municipaux espagnols, italiens, français sont des exemples en ce sens. A condition de ne pas vouloir juste faire candidature de témoignage, mais d'avoir le courage de proposer et de renoncer: proposer les méthodes, les actions, les contenus. Renoncer à l'egocentrisme pour unir. Chacun a ses lignes rouges et c'est bien nécessaires. Mais il va bien falloir au moins renoncer aux egos trop affutés, aux scléroses électorales qui font dire à certains que leur électorat c'est la rue Jean Jaurès de la gare à Paul Vaillant-Couturier comme si Clamart se gagnait sur une artère, aussi passante fut-elle! renoncer à ne regarder que par un bout de la lorgnette et se voir plus gros qu'on est réellement! Renoncer à croire qu'on peut multiplier son propre clone, pour rassembler ceux qui, différents, nous ressemblent néanmoins. Renoncer à l'exclusivité. S'ouvrir, écouter et, sans renoncer à convaincre, débattre.
Un groupe s'est créé pour organiser ce rassemblement;il organise une première réunion publique le 29 janvier au CSC Pavé Blanc. Pour tous les citoyens qui veulent renverser la table de l'ordre établi, renverser la table de la division mortifère de l'opposition, qui ont des idées pour construire un autre Clamart, c'est l'heure! C'est l'heure de passer à l'action : bloquer les ronds-points n'est pas l'unique possibilité de se faire entendre et n'aura qu'un temps. Il faut aussi se projeter dans l'action politique pour que la démocratie participative prenne sens.
Soyons nombreux à rejoindre Clamart 2020, mouvement qui n'a de sens que s'il échappe aux notables établis de la politique et à leurs certitudes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire