mardi 11 novembre 2025

Mercure

 Mercure  est le dieu du commerce et donc aussi des voleurs. C'est aussi une chaîne d'hôtel où la chambre vaut à peu près 200 euros... Logique qu'il soit près de Clamart.



11 Novembre

 Le 11 novembre, on commémore la fin de la Première guerre mondiale. C'est un moment de recueillement et de souvenir. Mais Jean Didier Berger s'est encore trompé de porte et s'est cru à l'Assemblée nationale... Encore une fois, il utilise les morts d'une guerre et un cimetière pour faire de la politique de petite boutique. Pathétique. Rappelons les faits. 

Une foule assez importante, beaucoup de jeunes, les allocutions traditionnelles, les drapeaux... Une ambiance assez froide, la bruine, ambiance normale, disons automnale. Cela ne doit pas plaire au député car il fait monter la température, le mercure prend son envol dans le thermomètre. Malgré l'absence de sa compagne, l'homme qui aimait Clamart "comme la femme de sa vie" (il a donc plusieurs vies?) se lance dans un discours  d'où il ressort que même si la France n'est pas en guerre, il faut s'armer, et affronter "l'ennemi intérieur" qui nous menace. Cette thématique de l'ennemi intérieur c'est celle de tous les autocrates du monde, de Trump aujourd'hui au génocidaire ottoman d'hier...

En moins de deux minutes l'attentat du Bataclan est cité dans une cérémonie aux morts de 1914/1918! C'est indigne et le discours prend des aspects délirants quand il s'agit de disgresser sur la discussion budgétaire et dénoncer les "égoïsmes"...Il pense à la discussion du budget de la Sécu? Quel égoïsme règne quand il s'agit de sauver le système de solidarité républicaine? Les anciens combattants doivent se demander pourquoi ils sont là! Les jeunes écoliers, les collégiens et même peut-être les lycéens doivent se demander ce qu'il se dit... 

Par ailleurs, il a été refusé à un groupe d'opposition de déposer une couronne. Quand le discours unitaire sur les valeurs de la République se fracasse sur la réalité de l'autoritarisme mesquin de la droite la plus réac....

La voiture qui nous appartient attend le député à la sortie : peut-être se rend-il en urgence Porte de Versailles?  Ou ailleurs, mais de toutes façons cela ne nous regarde pas ! 

mercredi 3 septembre 2025

Nouveau survol

La mouette se promenait au dessus de la rue piétonne lundi dernier quand elle a vu une trottinette électrique remonter la rue piétonne a "assez" vive allure. Deux piétons ont remarqué ce passage : une femme que la mouette connait bien, laide, très bête et très imbue d'elle même,  et un homme.

La femme très en colère a sorti son téléphone et a parlé d'une voix très forte : "oui, c'est moi, passez moi la Police Municipale. Une trottinette vient de passer à vive allure. Oui, je sais que vous avez déjà fait des contrôles. Il faut en refaire. C'est Bab El Oued ici !"

A ce moment, la mouette, de sa position élevée, s'est aperçue que la conductrice de la trottinette était ... noire. En fait ce qui dérangeait le plus cette femme, ce n'était vraisemblablement pas la vitesse de la trottinette, mais plutôt le fait, a-t-il semblé à la mouette, qu'il y ait des noirs dans sa rue piétonne, . Racisme ?

L’homme avait entendu aussi cette conversation, tenue à voix très forte. Il expliqua à l'a femme qu'elle se trompait (désorientation due à son âge élevé ?) et que, non, on n'était pas à Bab El Oued, mais bien à Clamart. La femme fit comme si elle ne l'avait pas entendu (surdité liée à son âge élevé ?) et reparla de Bab El Oued. L'homme dut, lui aussi, répéter, mais plus fort, que, non, on n'est pas à Bab El Oued mais à Clamart. La Mouette, qui n'est ni vieille ni sourde, a tout très bien vu et entendu.

Cette malheureuse femme est bien connue dans ce quartier de Clamart pour son obsession de faire respecter la loi, parfois même auprès des très jeunes enfants. Drame de la déchéance due à l'âge : désorientation, surdité et gifles...

La mouette elle, a tout vu. Et quand la mouette voit, la mouette raconte.

mercredi 27 août 2025

Pendant l'été

 Pas de trêve  pour le béton pendant les vacances d'été!  Disparition d'un bosquet place de la mairie! Qui a décidé ça? Pourquoi? A qui profite le crime? C'est un sondage réalisé pour un tunnel de tram débile qui a provoqué le coup!



mardi 20 mai 2025

Vue du ciel clamartois

 La mouette survole la rue Jean Jaurès vendredi à 11h. Une femme voilée d'une soixantaine d'années s'apprête à entrer dans un magasin. Un homme aux cheveux blancs en sort et la bouscule. Quelques mots sont échangés,  trop bas pour l'ouie de la mouette, mais soudain, l'homme dit à la femme d'une voix très forte : "retourne dans ton pays". De loin un autre homme a entendu ça. Il hésite à  poursuivre l'homme pour le menacer d'une plainte pour injure raciste puis il choisit plutot de rattraper la femme pour l'assurer de son soutien et lui "remonter le moral". La mouette se pose sur son épaule pour bien entendre la conversation. Ne sachant pas vraiment quoi dire, l'homme s'excuse. La femme lui dit qu'il n'a pas à s'excuser,  n'étant, lui-même, pas responsable de cette situation. L'homme choisit mieux ses mots et déclare qu'il a honte du comportement de ce type de gens, "bon français", et très racistes. La femme approuve cette honte qu'elle partage aussi étant elle-même en France depuis plus de 40 ans. Après une brève discussion, l'homme et la femme conviennent qu'une marque de soutien souriante et bienveillante permet de contrebalancer (un peu au moins) la bêtise et le danger des propos racistes qui se répandent de plus en plus. La mouette peut reprendre son vol, pas trop près du stade quand même car la fumée noire du goudron salit ses belles plumes blanches.

lundi 12 mai 2025

AU feu

 Nouvel incendie, le deuxième en quelques semaines sur le chantier Hunebelle. Il faut espérer qu'il n'y a pas  de victimes... pas le temps à la polémique, mais il faudra bien qu'on sache ce qu'il se passe sur ce site!


jeudi 8 mai 2025

Discours de la honte...

8 mai 2025. Commémoration de l'armistice et de la capitulation de l'Allemagne nazie, Clamart, aux alentours de 10h45. Après les paroles lues par des enfants des écoles, après le discours tout à fait digne du maire de clamart, le député de la 12e circo des Hauts de Seine, transforme le cimetière et le parterre du monument en mort en tribune électorale. Confondant ce lieu avec l'estrade de  la salle des fêtes du Plessis Robinson, il se lance dans un discours mal préparé et délirant. Passons sur la pauvreté syntaxique et langagière de l'orateur. "Une victoire énorme car les enjeux étaient énormes" (moi un élève de 3e écrit ça , je lui mets 0).

Apprès ces considérations bâclées sur le sens du 8 mai 1945, voilà le député Berger qui se lance dans une attaque politicarde en règle contre LFI, qui est accusée sans être nommée, le courage a ses limites, d'être un parti "ouvertement antisémite", "soutien du Hamas". Il dénonce la dette de la France  à cause de l'état providence devenu, je cite " un état junkie, addict à la dépense sociale". Ces propos électoralistes n'ont rigoureusement aucune place dans une commémoration du 8 mai. Berger s'illustre aujourd'hui par son impudence et l'indignité de ses propos, cherchant à diviser la population, dont les opinions politiques sont légitimement diverses en démocratie,  au lieu de clamer ce qui peut rassembler les Français, et les autres peuples d'ailleurs. Dénonçant sans la nommer LFI, il se garde bien de tancer les valeurs du RN dont il est idéologiquement proche et dont les idées rances ont conduit à la lâcheté vichyste, à la montée au pouvoir des fascistes en France, aboutissant à la déportation de 75 000 Juifs pendant la guerre faut-il le rappeler...

Un vrai discours de la honte!

Devant l'hôtel de ville, les enfants de Clamart rappelaient les mots de Brossolette  : "Ce qu’ils étaient hier, ils ne se le demandent point l’un à l’autre. Sous la croix de Lorraine, le socialiste d’hier ne demande pas au camarade qui tombe s’il était hier Croix-de-Feu. Dans l’argile fraternelle du terroir, d’Estienne d’Orves et Péri ne se demandent point si l’un était hier royaliste et l’autre communiste. Compagnons de la même Libération, le père Savey ne demande pas au lieutenant Dreyfus quel Dieu ont invoqué ses pères. " (18 juin 1943). 

Mais le député Berger, déjà parti, n'était plus là pour les écouter. C'est dommage, il aurait eu une bonne leçon d'histoire... Ah, la politique...