lundi 20 juin 2016
Un jour à Clamart
Un nouveau journal à Clamart! La nouvelle est d'importance. En contrepoint à la désinformation municipale, lisez Un jour à Clamart!
D'abord créé à l'occasion de KM1, les encouragements reçus ont fait franchir le pas à ses créateurs... Un jour à Clamart! est né. Numéros disponibles sur le site du journal, ICI.Le N°2 est en cours de distribution à l'occasion des festivités de juin. Pour un journal fait par les clamartois pour les clamartois avec le soutien du collectif "Clamart dit Non à la Ringardise"! Qu'on se le dise!
mardi 7 juin 2016
Km un, concertation zéro.
Samedi dernier, 4 juin, le chantier du super métro Grand Paris Express était lancé en fanfare (au sens propre) avec village d'animations, défilé polycommunal, invités de standing et tutti quanti. On pourrait rediscuter des heures sur l'opportunité ou non de ce projet gigantesque (le plus important d'Europe dixunt ses fans, coût estimé 30 milliards), sur les méthodes employées tant dans la définition du tracé que sur le financement (un projet payé en amont par l'impôt...)A ce stade, ce n'est pas ce qui m'intéresse. Au bénéfice temps-relations urbaines que représente ce projet, incontestable, j'opposerai néanmoins l'idée suivante : plus on élargit et facilite les communications, plus le rayonnement s'élargit et l'aire urbaine aussi. On ne fait pas que faciliter les communications : on renforce encore davantage l'hyper centre que constitue l'aire urbaine de Paris, seule aire urbaine majeure en Île de France (les 3 autres aires urbaines sont si éloignées et si réduites qu'elles en sont insignifiantes ...). (ici carte des aires urbaines en Ile de France)
Cette manifestation qui se voulait populaire mais dont la cohabitation VIP - peuple était soigneusement cadenassée (en gros la population eût le droit d'accéder au village quand les "huiles" en étaient parties) fut l'occasion pour certains de gentiment bousculer le discours consensuel.
D'abord par la présence dans la parade clamartoise d'une bande d'hurluberlus motivés, aussi nombreux que les soutiens des élus, pour distribuer tracts et autocollants fustigeant certaines pratiques du pouvoir local. Puis, à l'arrivée, par le déploiement d'une banderole signée des différents collectifs qui fleurissent dans notre ville, place de la gare, sous les yeux (cochez votre choix) tantôt ébahis, indifférents, amusés, goguenards ou mécontents de la foule. (Toutes ces réactions furent observés par moi, j'en témoigne.)
Signalons aussi la discrète et sympathique présence, à leurs côtés, de militants "Nuit Debout", venus parfois de loin faire la fête avec Valls; mais lui avait finalement renoncé à venir... Certains y voient un lien de cause à effet... Ah, les mauvais esprits! Faut dire que Le Parisien ayant annoncé leur présence, c'était peut-être dissuasif. Du coup, c'est dans une ambiance bon enfant que fut brièvement scandée le slogan "Retrait retrait de la loi Travail!"
Nous noterons l'immense esprit de responsabilité de ces militants qui n'entreprirent rien de violent. Peut-être parce qu'il n'y a pas de volonté de violence a priori dans l'acte de contester.
Mais alors que contestaient-ils tous ces gens venus de milieux si différents malgré leur faible nombre? L'absence de concertation dans l'élaboration des projets urbains, une conception limitée de la démocratie (en gros la démocratie c'est tous les 5 ou 6 ans lors des élections), le décalage entre les projets grandioses et coûteux et les besoins réels des habitants. En particulier à Clamart. En particulier sur 4 dossiers :
- la vente honteuse de la place de la gare, désaffectée de force, déclassée par une procédure légale mais tellement illégitime.
- le projet scandaleusement dispendieux de destruction de la résidence des 3F, après une rénovation de 40 millions d'euros dans les dernières années.
- le projet ex piscine, si éloigné des voeux des habitants.
- le pharaonique et dangereux projet Hunebelle, 20 mètres de creusement en sous-sol, 4 niveaux souterrains, des équipements hors de propos et un site sacrifié au prétexte d'une vision élitiste et mercantile du loisir sportif.
Rien contre le métro donc; beaucoup contre ces manières de faire, ces dépenses somptuaires inutiles et l'exploitation qu'en font certaines communes, Clamart en premier lieu.
samedi 4 juin 2016
ça s'écroule.
Ça s'écroule... Le long de la voie ferrée, sentier de la borne sud. C'est sur Meudon mais c'est le hasard. Ça pourrait être à Clamart. Affaissement de terrain lié à l'eau. Voies menacées. La nature se rappelle à nous. Comme, lorsqu'en juin 1961, 6 rues qui disparurent laissaient sur le terrain 16 morts... La fragilité du sous-sol local n'est pas une peur obscurantiste ou une vue de l'esprit. C'est une réalité. Lorsque l'on esquisse un projet de creusement de 20 mètres sous le stade Hunebelle, s'inquiéter n'est pas idiot... C'est juste se souvenir de qui nous sommes, et rappeler que si Clamart s'est implantée dans le quartier, c'est pour ses sources. Depuis, des carrières ont été creusées, développement urbain oblige... En illustration, une remontée des eaux dans une cour d'immeuble rue de Meudon. Sait-il seulement, le maire, qu'au bas du stade l'eau n'est qu'à 3 mètres sous la terre? On nous demande de faire confiance aux "spécialistes qui savent ce qu'ils font"... Ah... Comme les spécialistes de Fukushima?
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